Gouvernance d'entreprise, Nike, comité de direction, marché des chaussures de sport, comité d'audit, comité de gouvernance, comité éxécutif, comité de compensation, comité financier
L'intérêt de ce rapport est avant tout de savoir identifier et apprécier le système ainsi que les mécanismes de gouvernance propres à une entreprise, pour en dégager ses particularités et ses conséquences. Le choix de l'entreprise en question devait donc se faire avec l'idée d'apporter une vision critique sur l'efficacité et l'originalité de son système de gouvernement.
C'est pourquoi, il a été pertinent de se pencher sur le cas Nike et ce, pour plusieurs raisons :
L'occasion d'étudier un cas particulier relatif au concept de mécanismes intentionnels et spécifiques.
La particularité d'un mode de gouvernement d'entreprise : un fondateur charismatique, indispensable à la réussite de l'entreprise.
L'actualité de la crise : le changement de direction d'une entreprise à la une de la presse économique.
La possibilité de montrer que, même dans un tel style de mécanisme de gouvernement d'entreprise, l'environnement va jouer un rôle important (complémentarité avec les mécanismes spontanés).
Notre volonté a été d'apporter une vision originale qui se base sur l'objectif fondamental de ce cours : comprendre les relations existantes entre les dirigeants, les actionnaires et les parties prenantes pour en déduire la manière dont l'entreprise tente de faire converger les intérêts de ces derniers.
Nous nous sommes donc intéressés à l'entreprise Nike du fait de la particularité de son système de gouvernance d'entreprise. De plus, investisseurs et analystes ont récemment exprimé leur préoccupation face au changement de direction de l'entreprise et au durcissement de la concurrence sur le marché des équipements sportifs, conséquence de la fusion annoncée entre Adidas et Reebok International.
Le gouvernement d'entreprise est un champ d'application très vaste pour lequel il n'existe aucune théorie ou pratique universelle. Cependant, plusieurs auteurs ont tenté de définir des théories de gouvernance d'entreprise dans lesquels s'inscrivent davantage d'orientations conceptuelles d'entreprises que des pratiques absolues. C'est donc dans une vision de théorie dite « cognitive » que s'impose Nike. En effet, l'entreprise américaine a pour objectif de gestion principal une recherche de valeur axée sur l'influence des mécanismes en matière d'innovation, et d'apprentissage.
[...] Il a commencé sa carrière chez S.C. Johnson en 1970 et a occupé plusieurs postes à responsabilité dans la vente, le marketing, la gestion de la marque et le management en général pour devenir PDG en 1996. L'entreprise emploie personnes dans 70 pays et a généré un chiffre d'affaires de 6,5 milliards de dollars en 2004. Ces informations concernant les performances passées de Perez attestent de ses capacités à réussir cette opération risquée. Perez est également membre du conseil d'administration de la Kellogg Company depuis 1999 où il participe au comité d'audit et au comité de démarche client. [...]
[...] Par contre, en ce qui concerne l'ensemble des vice-présidents, nous n'avons pas eu accès à l'information recherchée. Seuls les salaires de Phil Knight et de Mark Parker ont pu être trouvé. Concernant Phil Knight, son salaire combiné aux bonifications de l'année 2005 atteignait quasiment 3,7 millions de dollars, dépassant le montant touché en 2004 qui s'élevait à 2.5 millions de dollars. Quant à celui de Parker, il est évidemment plus faible mais s'élève actuellement à un montant total, en rémunération fixe, de 1.35 millions de dollars l'année. [...]
[...] Conclusion Tout au long de cette étude, nous avons tenté d'analyser le système de gouvernance qui existe chez Nike. Nous avons été interpellés par cette entreprise, car les changements intervenus récemment à sa direction ont mis en exergue un problème de gouvernance profond. Afin d'étudier cette crise, nous avons tenu, pour commencer, à rappeler en quoi ce système était spécifique. En effet, il est apparu nécessaire de préciser les mécanismes internes qui existent chez Nike : la répartition de l'actionnariat, les organes de contrôle, de décision, de direction, pour ensuite faire état de l'influence de l'environnement de Nike sur son système de gouvernement d'entreprise : la concurrence à laquelle elle fait face, les crises qu'elle a dû traverser, sa responsabilité sociale. [...]
[...] Il a démontré son engagement pour les consommateurs, l'innovation, le développement, la croissance, l'esprit d'équipe, et la recherche de talents. Il sait également comment gérer une multinationale responsable socialement. Tout ceci fait qu'il est la personne appropriée pour diriger Nike. Bill va amener l'extraordinaire équipe de Nike à créer une entreprise encore plus grande et à la bonifier. Au-delà de cette confiance mutuelle, la santé de l'entreprise est une des raisons pour lesquelles Knight a jugé que c'était le bon moment de se retirer. [...]
[...] Cette stratégie se décline en plusieurs points : Le sponsoring : John McEnroe fut l'un des premiers sportifs de renom à être sponsorisé par la marque en 1982. C'est ensuite le tour de Michael Jordan avec les fameuses Air Jordan créées spécialement pour lui. Depuis, de nombreux sportifs ont été et sont encore sponsorisés par le groupe en particulier parmi les joueurs de tennis. Les campagnes publicitaires : C'est avec ses publicités que Nike devient un mythe. Nike parvient à faire prendre conscience à ses clients que les gens cool ceux qui réussissent, portent des articles Nike. [...]
Référence bibliographique
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