Expatriation, entrepreneuriat, entrepreneur français, entreprendre aux Etats-Unis, filiale new-yorkaise, groupe Equance, expérience à l'étranger, meilleure rémunération
Pour répondre à ma problématique, je voulais trouver des entrepreneurs avec des parcours très différents afin de me permettre d'élargir ma réflexion au maximum. Ce qui m'intéressait était de savoir si les trois entrepreneurs que j'allais interroger percevait l'expatriation et les différences entre les États-Unis et la France de la même manière. Je voulais explorer avec eux leurs motivations (pourquoi partir ? Quelles ont été les opportunités, les circonstances qui ont été l'élément déclencheur ?), les conséquences de leurs choix, les avantages perçus aux États-Unis, (et les difficultés rencontrées.) Je voulais également savoir comment ils tiraient partis du fait d'être français, est-ce un handicap ou un élément facilitant ; et comparer tous ces éléments. Perçoit-on les mêmes avantages à 26 ans qu'à 55 ? Ressent-on certaines choses quand on monte son entreprise pour la première fois dans un pays étranger ou quand on a déjà un « background » plus important ?... Peut-on distinguer un business « à la française » d'un business « à l'américaine » ? La mentalité américaine est-elle plus entrepreneuriale que la mentalité française ?
En rédigeant mon guide d'entretien, je me suis aperçue que pour répondre pleinement à la problématique, il fallait que les personnes interrogées répondent à plusieurs critères.
- des âges différents (26, 34, et 55 ans)
- des parcours scolaires et professionnels différents (et si possible ayant créé leur entreprise dans des domaines différents). (BTS, Université…)
- distinction entre 1ère entreprise montée et personne ayant déjà accumulé une expérience en tant que patron.
- entrepreneur dont c'est la première fois à l'étranger et celui qui a déjà eu des expériences en dehors de la France.
J'aurais également aimé interroger des personnes ayant crée leur structure il y a longtemps aux États-Unis, mais je n'ai pas trouvé le profil idéal.
[...] Il gère principalement son entreprise depuis la France, en ayant avec son associé de nombreux rendez-vous téléphoniques. C'est peut-être parce qu'il réside la moitié de l'année en France qu'il a eu les réponses les plus neutres. Avant de se lancer dans la coiffure, M.R. a eu des postes à hautes responsabilités dans les domaines de la finance, du textile (domaine dans lequel il a monté son entreprise), et de l'aérospatiale. M.R. a donc été chef d'entreprise en France avant de venir investir aux États-Unis, en 2003. [...]
[...] Mais d'autres critères caractérisent les États- Unis, et justifient l'expatriation pour y entreprendre. Pour Scott Shane, le contexte dans lequel évolue l'entrepreneur joue énormément dans la prise de décision d'exploitation de l'opportunité. Et c'est ce qui a été mis en exergue lors des trois entretiens. Que cela soit sur le plan comptable, fiscal ou social, les procédures sont plus souples aux États-Unis. La flexibilité de la réglementation autorise l'entrepreneur à plus de libertés. La flexibilité de l'emploi a été citée lors des trois interviews. [...]
[...] Si on reste sur l'exemple de Lacoste Lacoste aux US, c'est très classe, très in. C'est les gens les plus cools, et les plus trendy qui portent du Lacoste Alors qu'en France, c'est devenu une marque de vieux qui gardent leurs pulls depuis 20 ans, ou alors de racailles Une fois passées les difficultés d'entrée, il y a des possibilités pour faire de l'argent ; il est donc normal que ce marché attire de nombreux entrepreneurs Les différences par rapport à la France Quand M.VICTOR-BLANCHARD est arrivé aux Etats-Unis, il est passé selon ses dires d'un monde en retard, à un monde très en avance et beaucoup plus libre En 1998, l'e-mail devenait courant dans les entreprises américaines, alors qu'en France pas du tout. [...]
[...] Et puis, avec mon boulot, tous mes clients sont français ; je dois donc garder contact avec la France très régulièrement Pour M.LEROY, il existe donc bien une manière de considérer le monde du travail aux États-Unis qui est différente de celle qui existe en France. Les Américains (ou plutôt les habitants de New York, qu'ils soient américains ou non) ont une mentalité plus tournée vers le travail, la réussite. Pour lui, il existe donc une mentalité américaine différente de la Française, plus entrepreneuriale, et c'est en partie pour cela qu'il vaut mieux s'expatrier aux États-Unis. [...]
[...] Expatriation et entrepreneuriat Etre Français et entreprendre aux Etats-Unis, avantages et limites Sommaire I. Méthode 2 A. L'entretien avec M.LEROY B. L'entretien avec M.VICTOR-BLANCHARD C. L'entretien avec M.R D. Tableau récapitulatif 5 II. Résultat des cas 6 A. L'entretien de M.LEROY, groupe EQUANCE 6 B. L'entretien de M.VICTOR-BLANCHARD, KVB PARTNERS 8 C. [...]
Référence bibliographique
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