Raisons, fusion, Nissan, Renault, automobiles, constructeurs, stratégie, Carlos Ghosn
Face à une forte concurrence et un marché occidental bientôt saturé, un des facteurs clés de succès dans l'industrie automobile est l'innovation.
D'autres critères tels que l'augmentation à prévoir du coût des matières premières (l'acier représente 69% des composants) et du carburant ou les réglementations environnementales croissantes entraînent une véritable nécessité de réagir (...)
[...] L'enjeu financier pour Renault se chiffre à 5 milliards de dollars. Mais avec la complémentarité que chaque entreprise apportait à l'autre, la fusion permettait donc de réduire les coûts et s'internationaliser : les deux facteurs clé dans le secteur automobile. Renault et Nissan ont alors: mis en place des plates formes communes développé en commun des moteurs, des boîtes de vitesse (la Clio 3 a été développée en 28 mois, contre 49 mois pour la Clio 2 avant la fusion) effectué leurs recherches et développement effectué des achats groupés (ce qui a par exemple représenté un gain de 451 millions d'euros en 2004 pour Renault) échangé leurs compétences partagé leurs réseaux de vente Le rôle de Carlos Ghosn Selon les accords signés lors de la fusion, Nissan avait la possibilité de conserver son directeur. [...]
[...] Sources : Carlos Ghosn : contrôleur de coûts ou tueur de keiretsu? ; Risaburo Nezu ; L'Observateur de l'OCDE Nº (online) Renault, une mondialisation pour quoi faire ? ; M. Freyssenet ; ed. Palgrave-Macmillan p. Renault 1992-2007, Mondialisation et quelques doutes ; M. Freyssenet ; Éditions numériques, gerpisa.univ-evry.fr ; 2007 (online) Nissan Shakes Japan's Economic Structure N. [...]
[...] : une opération à haut risque au sein d'une société conservatrice. Un changement que Carlos Ghosn a piloté avec brio puisqu'il a fait de Nissan une enterprise rentable en 3 ans, l'amenant meme à une marge opérationelle de un chiffre jamais atteint auparavant. Le gain net de la fusion est estimé à 210 millions d'euros. Deux ans après, Renault Nissan est devenu le quatrième groupe automobile mondial. Alors que l'activité de Renault se limitait à l'Europe, l'entreprise est maintenant présente sur tous les continents. [...]
[...] Elle s'intéresse alors à Nissan, une entreprise japonaise en forte difficulté mais aux complémentarités possibles avec Renault très intéressante. Position de Nissan Avec des difficultés financières et des pertes de part de marché qui s'amoncellent depuis presque 10 ans, Nissan compte alors 22 milliards de dollars de dettes. Son chiffre d'affaire est de 330 milliards de francs et elle enregistre en 1998 une perte nette de 1,2 milliard de francs et est classée en tant que valeur précaire Malgré cela, Nissan apparaît comme l'entreprise idéale dans le développement de Renault. [...]
[...] Carlos Ghosn a été un acteur central dans la fusion et dans le sauvetage de Nissan. Le secteur de l'automobile à la fin du XXe siècle Face à une forte concurrence et un marché occidental bientôt saturé, un des facteurs clé de succès dans l'industrie automobile est l'innovation. D'autres critères tels que l'augmentation à prévoir du coût des matières premières (l'acier représente 69% des composants) et du carburant ou les réglementations environnementales croissantes entrainent une véritable nécessité de réagir. Des décisions entraînant le changement sont alors prises par les entreprises du secteur : - hausse des budgets de R&D - développement des investissements dans les pays émergents - recherche de l'optimisation de la profitabilité (partenariats, coopération industrielle, mutualisation des compétences, alliances capitalistes, délocalisations) Position et stratégie de Renault Avec un chiffre d'affaires de 243,9 milliards de francs en 1998, Renault détient une part de marché confortable en France (presque et en Europe. [...]
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