Gouvernance d'entreprise, groupe Vivendi Universal, marché de la communication, Jean Marie Messier, CGE, Guy Dejouany, restructuration, réformes structurelles
La gouvernance d'entreprise est un élément important dans la vie de l'entreprise. Chaque décision prise influe sur l'avenir de celle-ci. Il est donc essentiel de constituer un organe décisionnel sain et de mettre en place des procédures de contrôle adéquat.
Les modes de gouvernance changent avec les personnes mais également dans le temps. L'analyse du cas Vivendi corrobore ce postulat.
Vivendi est leader mondial sur le marché de la communication. Sa gouvernance est actuellement bi partite avec un directoire et un conseil de surveillance permettant un contrôle permanent des actions entreprises par la direction. Néanmoins, il n'en a pas été toujours ainsi.
Auparavant, compagnie générale des eaux, Vivendi a connu des périodes de trouble dues à une gérance mono décisionnelle du président. Alors que sous Guy Dejouany, l'entreprise a su se développer malgré une absence totale de contre pouvoir, sous Jean Marie Messier, la stratégie adoptée n'a pas été bénéfique au groupe Vivendi. Après la mise à jour des carences du gouvernement d'entreprise lors de la quasi-faillite de la société, des réformes structurelles ont été mises en place.
Le cas Vivendi n'est pas isolé et le gouvernement français après la lecture de plusieurs rapports tels que le rapport Vienot s'est vu dans l'obligation de légiférer : c'est la de la nouvelle régulation économique de mai 2001. Cette loi vise à plus de transparence ce qui est indispensable pour une prise de décision partagée entre les différents acteurs décisionnels.
A travers ce dossier nous allons montrer l'importance d'une réforme de la gouvernance d'entreprise et voir si la solution proposée par la loi NRE est suffisante. Pour cela, nous allons vous présenter le groupe Vivendi et l'histoire de sa gouvernance qui a été un des faits déclencheurs des réformes actuelles.
[...] Le Directoire du groupe Vivendi Universal est présidé par Jean Bernard Lévy. Dans l'organigramme ci-dessous, nous voyons que le directoire est composé des différents directeurs des filiales Vivendi ainsi que du directeur financier et directeur des ressources humaines. Le conseil de surveillance est constitué par des personnes nommées par les actionnaires pour une durée de six ans au maximum et est chargé de contrôler la gestion des membres du directoire. Le conseil de surveillance du groupe Vivendi Universal est présidé Jean René Fourtou, il est composé de 13 personnes venant d'horizons différents tels qu'un conseiller des émirats arabes ou le directeur général du groupe pierre et vacances. [...]
[...] Le Directoire ne peut agir sans l'avis de cet organe. Le comité d'audit examine les documents comptables (comptes consolidés ) et s'assure que les procédures d'établissement, mais également de contrôle par les auditeurs ont bien été effectuées. Sa mission est donc de vérifier l'information diffusée auprès des actionnaires de l'entreprise et d'enrayer les erreurs de procédure voire la corruption. Le comité des ressources humaines vérifie la rémunération des principaux dirigeants de l'entreprise ainsi que leurs frais généraux. Il examine également la mise en place de plans d'option de souscription et d'attribution gratuite d'actions, cela permet d'éviter une rémunération trop importante des dirigeants notamment à travers des stocks options très avantageuses, par exemple. [...]
[...] Chaque décision prise influe sur l'avenir de celle-ci. Il est donc essentiel de constituer un organe décisionnel sain et de mettre en place des procédures de contrôle adéquat. Les modes de gouvernance changent avec les personnes, mais également dans le temps.L'analyse du cas Vivendi corrobore ce postulat. Vivendi est leader mondial sur le marché de la communication. Sa gouvernance est actuellement bi partite avec un directoire et un conseil de surveillance permettant un contrôle permanent des actions entreprises par la direction. [...]
[...] Pour le secteur de l'environnement, les activités sont regroupées dans Vivendi environnement composé de la Générale des Eaux, Dalkia (énergie) et CGIS, SGE pour le BTP. En même temps, Vivendi cède sa participation dans JCDecaux à hauteur de 25%. En 1999, Vivendi cède son pôle construction SGE : Les limites de l'ère Messier En juillet 2002, Jean Marie Messier doit démissionner de son poste. En effet, le groupe est en état de cessation de paiement dû aux pertes conséquentes d'un milliard de dollars par mois. II. L'après Vivendi, un nouveau gouvernement d'entreprise A. Des gouvernances aux multiples facettes 1. [...]
[...] Fort de son expérience dans la restructuration des grands groupes industriels, il va mettre en place de nouvelles règles de gestion. Il évite la surmédiatisation, Rassure les marchés financiers et informe les actionnaires Tient compte des nouvelles règles d'analyse financière Désinvestissement du groupe sur de nombreux métiers (cinéma, édition ) pour améliorer la note auprès des agences de notation financières Il diversifie la composition du conseil d'administration afin d'assurer une meilleure transparence dans les décisions. Il modifie en profondeur la gouvernance de Vivendi en adoptant en 2005 un gouvernement d'entreprise à l'allemande en d'autres termes, un directoire complété d'un conseil de surveillance auquel M Fourtou présidera. [...]
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