Le groupe Havas

Extraits

[...] Ainsi, l'organisation des entreprises sur ce marché, pour les plus grosses entités, est la suivante : un groupe (Havas Groupe) regroupe plusieurs réseaux (de communication ou d'autres activités : BETC EURO RSCG, Havas Media), qui eux même regroupent plusieurs agences (MPG, Euromedia). En France, la concurrence au niveau groupe agence (conglomérat d'agences possédées par un même groupe), est incarnée par Aegis (dont le principal actionnaire est, tout comme Havas Media, Vincent Bolloré). Ces deux premiers groupes agences pèsent à eux deux près de 40% du marché de l'achat d'espaces publicitaires en France[3]. Le troisième acteur principal est Publicis, principalement en achat d'espace à travers son entité Zenith Optimedia des achats d'espace en 2007[4]). [...]

[...] En effet, les valeurs clés de Havas groupe sont croissance, création, responsabilité, et intégration. L'objectif est donc, par l'intégration de nouvelles agences dans le réseau, de consolider et d'accroître la présence de Havas sur les différents marchés sur lesquels le groupe est présent, mais également de conquérir de nouveaux pays, en proposant des offres toujours plus en phase avec les besoins des clients, innovantes, alliant connaissance locale du terrain (à travers les agences locales) et puissance d'un réseau international, permettant de définir une stratégie globale pour les annonceurs clients. [...]

[...] Cette dernière filiale a pour objectif principal de compléter la palette d'offres offertes par Havas Media, et notamment d'associer marques et contenus pour assurer une prestation intégrée (conseil, production, distribution) à travers des pôles tels que partenariat, scène et art, Note : Havas Sports et Havas Entertainment sont en train de fusionner (l'annonce officielle ayant été faite le 10 juin 2008 par Alfonso Rodés Vila sous le nom de Havas Sport & Entertainment, dans le but d'optimiser les résultats des campagnes menées sur ces deux secteurs). Marché et concurrence Havas Groupe se positionne sur le marché de la communication et de la publicité. Ainsi, il propose aux annonceurs une large gamme de services, sur laquelle il a développé une expertise spécifique, grâce à son organisation interne et sa politique de rachat d'agences. [...]

[...] De plus, ce marché est dépendant des régulations étatiques sur la communication touchant à certains produits (alcool ou tabac par exemple), limitant ou encadrant les médias utilisés, les messages publicitaires ou encore sur l'organisation du marché. Il est en effet interdit de cumuler au sein d'une même agence deux annonceurs concurrents pour d'évidentes raisons de confidentialité quant aux stratégies publicitaires. Par exemple, et ce afin d'accueillir le client Monoprix, remporté en 2008, Havas a été contraint de créer une nouvelle agence, puisqu'il détient déjà le budget de Carrefour. [...]

[...] Il est donc difficile pour les entreprises de prévoir leurs recettes de manière même approximative. Même pour de grosses agences, la perte d'un budget conséquent peut en effet entraîner une chute importante de ses revenus. Ainsi, OMD, 3e agence sur le marché en PDM en 2006 a régressé de deux places au classement en 2007 suite à la perte de son client PSA (-190 milliards d'euros de chiffre d'affaires[1]). Enfin, il s'agit d'un marché très concurrentiel, qu'il s'agisse de concurrence directe (autres agences de communication), que de concurrence élargie (télémarketing, agence de marketing direct). [...]