Énergie - Environnement, joint venture, INPEX, NIOC, Business Ethics, société iranienne, national oil company, Compagnie nationale iranienne du pétrole, Ministère du Pétrole d'Iran, société japonaise, groupe pétrolier japonais, domaine pétrolier
Au cours de notre deuxième année à l'Inseec, il nous est enseigné un certain nombre de matières dont Business Ethics. Afin d'avoir une approche concrète de cet enseignement, nous réalisons une étude sur la « joint venture ». En ce qui nous concerne, nous nous sommes intéressés à une joint-venture entre une société Iranienne et une société Japonaise.
La National Iranian Oil Company (NIOC) ou Compagnie nationale iranienne du pétrole est une entreprise produisant et distribuant du gaz naturel et du pétrole. Le siège est situé à Téhéran. L'entreprise est publique et appartient au Ministère du pétrole d'Iran. Elle a été fondée en 1948.
En 2005, la compagnie possède aussi 50% du gisement de gaz offshore de Rhum, en Mer du Nord, qui est le plus grand gisement britannique non exploité. La NIOC a été fondée avec des objectifs d'exploration, de développement, de production, de marketing et de vente de pétrole brut et de gaz naturel. La NIOC possédant toutes les réserves d'hydrocarbures d'Iran est considérée comme une des plus grandes firmes pétrolières du monde.
Ses réserves en pétrole et gaz sont actuellement de 561,9 milliards de barils et 41,14 billions de m³. En 2004, le fait que l'Iran soit le quatrième producteur mondial d'hydrocarbures place la NIOC dans les 4 plus grosses compagnies pétrolières mondiales.
Les capacités de production de la NIOC incluent plus de 4 millions de barils de pétrole brut et 300 millions de m³ de gaz naturel par jour. Elle exporte grâce à ses installations sur les îles de Kharg, Lavan et Siri, mettant 17 jetées à la disposition des tankers afin d'exporter gaz et pétrole. Selon les autorités iraniennes, de nombreux projets seraient en cours de réalisation : en janvier 2007, un accord de mise en valeur de deux champs gaziers offshore (Golshan et Ferdos) d'un montant de 16 $M, a été signé entre la NIOC et la société malaisienne SKS.Un projet d'accroissement de la production du champ de Masjed-esuleyman a également été conclu entre la société chinoise CNPC et la NIOC. En outre, en 2004, la société chinoise SINOPEC a conclu un accord de principe avec la NIOC pour l'exploitation du champ de Yadavaran mais les négociations ont pris du retard et le contrat ne s'est toujours pas concrétisé.
Inpex Corporation est un groupe pétrolier japonais fondé en 1966 sous l'appellation North Sumatra Offshore Petroleum Exploration Co., Ltd. Inpex fait partie des constituants du TOPIX 100. Pour assurer une provision stable de pétrole et de gaz naturel, INPEX a participé à beaucoup de projets dans le monde entier. La mission de la société INPEX est de garantir une provision stable et efficace de pétrole et de gaz naturel pour le Japon, qui est une nation pauvre en ressources d'énergie.
Inpex a été établi en 1966 comme une société japonaise novatrice pour promouvoir le développement de ressources pétrolières dans un contexte international. Ils ont surmonté beaucoup de difficultés, et, depuis 1970, ils ont découvert un certain nombre de puits de pétrole et gisements de gaz en Indonésie.
[...] L'entreprise est publique et appartient au Ministère du Pétrole d'Iran. Elle a été fondée en 1948. En 2005, la compagnie possède aussi 50% du gisement de gaz offshore de Rhum, en Mer du Nord, qui est le plus grand gisement britannique non exploité. La NIOC a été fondée avec des objectifs d'exploration, de développement, de production, de marketing et de vente de pétrole brut et de gaz naturel. La NIOC possédant toutes les réserves d'hydrocarbures d'Iran est considérée comme une des plus grandes firmes pétrolières du monde. [...]
[...] Ils ont surmonté beaucoup de difficultés, et, depuis 1970, ils ont découvert un certain nombre de puits de pétrole et gisements de gaz en Indonésie. B. La situation joint-venture dans le domaine pétrolier La participation de la société japonaise INPEX à l'exploitation du champ d'Azadegan avait été annoncée lors de la visite de Mohammad Khatami à Tokyo en octobre 2000. Il s'agissait alors pour le Japon de renforcer sa sécurité énergétique en développant ses liens avec une République islamique dirigée par une faction réformiste à la recherche d'une réintégration au sein de la communauté internationale Pour les dirigeants iraniens, ce renforcement de la coopération énergétique bilatérale représentait un succès pour leur stratégie de contournement des politiques américaine et israélienne d'isolement de Téhéran. [...]
[...] - Redistribution des recettes Les recettes tirées des exportations de pétrole et de gaz (49 milliards de dollars du PIB) ne sont pas consacrées au financement d'infrastructures qui faciliterait la croissance en augmentant la productivité, mais à des dépenses militaires (avec la mise au point d'une bombe atomique par exemple) et au dopage de l'économie (par des subventions et des aides sociales) de façon à éviter un soulèvement populaire. Des économistes iraniens sont bien conscients de ces problèmes, mais restent impuissants face au pouvoir en place. - Pression de Washington Le gouvernement japonais, principal actionnaire du groupe, hésitait jusqu'à présent à donner son accord pour le démarrage des travaux en raison de l'hostilité affichée par Washington. [...]
[...] En tout état de cause, elles sont les deuxièmes réserves les plus importantes au monde. Dans le cadre des accords, la production était prévue pour démarrer en 2007 par l'extraction de barils par jour avant de passer à barils par jour un an après et barils par jour au maximum de la production. Mais Inpex craignait de perdre ses droits sur le champ pétrolier s'il ne démarrait pas le projet bientôt, plusieurs groupes chinois et européens étant également sur les rangs. [...]
[...] Les problèmes liés à la joint venture A. Les problèmes généraux Le président de la compagnie nationale iranienne du Pétrole (NIOC), Gholam Hossein Nozari, avait affirmé la veille dans un entretien avec l'Irna que la participation japonaise dans ce projet de développement du gisement pétrolier d'Azadegan passerait de 75% à 10%. C'est la NIOC qui devient opérateur du projet. Par ailleurs, le Japon, premier importateur d'hydrocarbures d'Iran (ce qui représente de ses importations totales et 28,1 %des exportations totales iraniennes), a préféré prendre du recul dans le projet d'exploitation du champ d'Azadegan. [...]
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