Journal Le Monde, presse quotidienne, diffusion, publicité, sources de recettes, recettes publicitaires, marché des annonceurs, investissements publicitaires, tirage, taux de circulation, taux de pénétration
Le fondateur du Monde, Hubert Beuve-Méry, ainsi que des rédacteurs du quotidien, se sont souvent plus à utiliser des expressions comme institution, coopérative, ou même phalanstère, pour qualifier la communauté du journal. Et, lorsque l'on connaît la faible inclination d'Hubert Beuve-Méry, pour l'économie, ainsi que son aversion pour le monde de l'argent, étudier l'entreprise Le Monde semble un projet quelque peu paradoxal.
En effet, l'entreprise Le Monde aime à cultiver ses propres particularités qui la font se distinguer d'une entreprise des plus banales. C'est d'ailleurs pourquoi de nombreux auteurs, en parlant du Monde, insiste sur le « caractère institutionnel de la maison » mais rarement sur ses aspects commerciaux ou même financiers. Certains refusent d'ailleurs au Monde le statut d'entreprise. Les arguments des tenants de cette position restent tout de même assez simplistes : Le Monde a jusqu'en 1995 peu de capitaux, des associés bien souvent désargentés, un fondateur dont le projet était l'indépendance de la rédaction avant tout, des patrons qui lui succédèrent assez incertains, et n'a donc ainsi aucune obligation de résultat ou de performance, ce qui empêche de le classer comme une entreprise.
On ne peut limiter ainsi la définition d'une entreprise aux capitaux investis et au profit. Le Monde est bien une entreprise, une organisation humaine qui vend ses produits librement dans un marché concurrentiel ; et c'est cela que nous avons décidé d'étudier. Cependant, il est vrai que, dans cette entreprise, l'investissement affectif est considérable ; et c'est sans doute pourquoi lors d'entretiens réalisés dans le cadre d'enquêtes sociologiques ou ethnologiques, une phrase revient souvent : « Le journal [Le Monde] n'est pas une entreprise comme les autres. »
Cette identité forte est un phénomène très intéressant ; cependant, c'est aussi un facteur d'opacité ou même d'incompréhension lorsque l'on veut étudier l'entreprise en elle-même. C'est pourquoi, nous avons essayé de nous cantonner à étudier l'entreprise de presse, qui a pour objet de publier le quotidien Le Monde.
Dans quel milieu cette entreprise évolue-t-elle ? Quelles sont les données du marché dans lequel elle s'inscrit ? Comment cette entreprise a-t-elle évolué au cours du temps ? Comment cette entreprise, qui vit au quotidien, fonctionne-t-elle ? Quels sont ses principaux enjeux ? Quel avenir peut-on lui espérer ?
C'est à ces questions que nous tenterons de répondre ; le but étant d'acquérir une vision complète, mais aussi différente de celle que l'on a à première vue, afin de mieux comprendre l'entreprise Le Monde.
[...] L'agencement des journaux est aussi primordial, le journal se doit d'être agréable et séduisant pour pouvoir toucher un lectorat de plus en plus important. Le marketing devient peu à peu lui aussi d'un grande importance pour le domaine de la presse, la connaissance de l'individu et du client permet aux journaux de cibler ses futurs lecteurs. Nous allons maintenant regarder comment l'Etat aide le secteur de la presse écrite. Elles sont nées avec la presse mais au départ elles étaient occultes alors qu'aujourd'hui on constate qu'elles sont transparentes, encadrées par des lois et organisées par des accords. [...]
[...] L'Hebdo est aussi un journal qui vous écoute écrit dans son édito le rédacteur en chef, Gérard Dhôtel. Les titres des rubriques vont dans ce sens : vous le dites On en parle C'est perso La fonction du magazine se situe autant du côté de l'information rigoureuse que de l'accompagnement des jeunes. Avec un objectif de diffusion de exemplaires en 2004, L'Hebdo - Le Monde des ados souhaite même s'installer comme leader de la presse hebdomadaire d'actualité pour les jeunes. [...]
[...] C'est alors que Pierre-Henri Teitgen vient chercher Hubert Beuve-Méry pour fonder Le Monde. La société à responsabilité limitée Le Monde est créée le 11 décembre 1944 avec un capital de 200000 francs, souscrit par neuf personnes physiques. Le comité de direction se compose de Hubert Beuve-Méry, qui est directeur de la publication et seul gérant de la société, de René Courtin, professeur de droit, et de Christian Funck-Brentano, ancien chargé des questions de presse au cabinet du général de Gaulle. [...]
[...] Les annonceurs constituent véritablement la deuxième clientèle du Monde. Les annonceurs achètent de l'espace dans le quotidien, ce sont des zones réservées à la publicité. L'objectif étant de toujours dissocier clairement le contenu rédactionnel du contenu publicitaire du quotidien. En effet, Le Monde se veut un journal de principes et de valeurs. Et l'un des principes chers au Monde est le principe de loyauté et d'honnêteté intellectuelle vis-à-vis du lecteur. C'est pourquoi Le Monde a élaboré une charte publicitaire dans laquelle il est énoncé un certain nombre de principes que le quotidien s'engage à respecter. [...]
[...] Certains refusent d'ailleurs au Monde le statut d'entreprise. Les arguments des tenants de cette position restent tout de même assez simplistes : Le Monde a jusqu'en 1995 peu de capitaux, des associés bien souvent désargentés, un fondateur dont le projet était l'indépendance de la rédaction avant tout, des patrons qui lui succédèrent assez incertains, et n'a donc ainsi aucune obligation de résultat ou de performance, ce qui empêche de le classer comme une entreprise. On ne peut limiter ainsi la définition d'une entreprise aux capitaux investis et au profit. [...]
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