AMF Autorité des Marchés Financiers, Société Générale, affaire Kerviel, secteur bancaire, crise des subprimes, fraude, actions européennes, procédures de contrôle, marchés financiers, trader, courtier, Banque de France, management de crise, Calyon, Lazard, UnitCredit
Tout a été officiellement rendu public le 24 janvier 2008 quand Daniel Bouton, président de la banque Société Générale de l'époque annonçait qu'un des traders de la banque, répondant au nom de Jérôme Kerviel, avait commis une fraude équivalant à un montant de 4,9 milliards d'euros. Ce montant est une conséquence et une perte due à la liquidation des positions ouvertes par Société Générale sur le marché. Ces pertes découlent initialement des positions ouvertes par Jérôme Kerviel qui valaient au total 50 milliards d'euros.
[...] À cette même date, une audition de Jérôme Kerviel qui a duré 8 heures a eu lieu avec les juges Van Ruymbeke et Dessat. L'audition portée sur le fonctionnement des salles de marchés. Le 5 février, Christine Lagarde a annoncé qu'une somme de 1 milliard d'impôts pourrait être remboursée à la banque. Ensuite, la presse déclare qu'entre le 21 et 23 janvier, la Société Générale a perdu 6,3 milliards d'euros et une plus-value frauduleuse de 1,4 milliard toujours réalisée par Jérôme Kerviel. [...]
[...] Désormais, toute modification ou annulation d'une opération était soumise à un contrôle. C'était aussi le cas pour les transactions de la Société Générale en interne. La deuxième phase s'était subdivisée en 4 axes entre et autres : La mise en place d'une unité dénommée Product Control Group, dont la mission était de fournir indépendamment un résultat qui retrace la qualité comptable et la certification du bilan, chaque jour et chaque mois. Il y avait la création de la direction de la sécurité des opérations et de la prévention de la fraude. [...]
[...] Ainsi pour trancher l'affaire en justice, Jérôme Kerviel a été condamné à 5 ans de prison dont 2 ans avec sursis pour 3 motifs entre autres l'abus de confiance, l'usage de faux et introduction frauduleuse des informations dans le système de traitement informatisé et automatisé. De plus, il est désormais interdit pour Kerviel d'exercer une activité professionnelle faisant allusion aux marchés financiers. Et à titre de dommage et intérêts, Jérôme Kerviel a été condamné à payer une somme de 4 915 610 154 euros à la Société Générale et la partie civile. Bibliographie - Affaire Kerviel, tribunal correctionnel de Paris, 11e chambre 3e section octobre 2010, PDF - Laurence Ambil Ferrand, les HRO quel apport pour la gestion du risque bancaire ? [...]
[...] Du 5 au 27 juin 2008, Jérôme Kerviel est encore entendu par les juges. Ensuite, Kerviel et son supérieur Eric cordelle sont entendus par les juges Ruymbeke et Desset. La constitution d'une partie civile pour le compte de la banque est rejetée par la cour d'appel de Paris. Le 2 juillet 2008, la brigade financière émet un rapport qui stipule qu'il y avait abus de confiance de la part de Kerviel vis-à-vis des supérieurs hiérarchiques qui s'étaient montrés trop négligents. [...]
[...] La troisième phase consistait au renforcement du système informatique. La mission était donc de surveiller les accès des utilisateurs, avec une meilleure gestion des identifiants, des droits d'accès de près comme distants et des postes de travail. Il fallait mieux sécuriser les informations. Enfin, la dernière étape consistait à changer la perception de la notion du risque de fraude. Il s'agissait donc de former et sensibiliser à travers une communication sérieuse entre les directeurs et les collaborateurs. Finalement en dernier volet, le programme COSI a été mis en place dans le but d'une optimisation et adaptation des dispositifs face une évolution de la Société Générale sur le plan organisationnel. [...]
Référence bibliographique
Source fiable, format APALecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture