Taylorisme, management japonais, Henri Ford, art japonais, vision de l'entreprise, rôle de l'homme, Frederick Winslow Taylor, productivité du facteur travail, succession, critère de la productivité, standardisation du produit, motivation du personnel, pays industrialisés
Étude des deux grands principes de management : le taylorisme et le management japonais. Approche des démarches résultantes de Taylor, Ford et et Toyota. Étude de l'art japonais par sa conception de la stratégie et sa vision du rôle de l'homme.
[...] Nous allons donc maintenant effectuer une comparaison selon plusieurs critères entre les entreprises occidentales et les entreprises nippones. I. La vision de l'entreprise et du rôle de l'homme Pour les Japonais, l'entreprise est d'abord un "laboratoire" d'évolution et d'expériences pour l'individu. Chacun doit y trouver sa place : il existe en conséquence une grande mobilité interne au sein des grandes entreprises et peu de renvois brutaux. Le corollaire est la longévité dans l'entreprise. On entre dans l'entreprise japonaise pour y passer la plus grande partie - si ce n'est la totalité - de sa vie professionnelle. [...]
[...] Cela se déroule en trois temps. a. La quasi absence de stocks permet la transmission instantanée des variations de la demande sur la chaîne de montage. L'adaptation des travailleurs doit être permanente. b. La direction fournit des ressources insuffisantes aux groupes pour réaliser leurs objectifs. De cette façon, la chasse aux "temps morts" est poursuivie assidûment par les membres du team pour quand même parvenir à l'objectif assigné par la direction. Exemple : la direction donne neuf minutes et demie à un groupe de dix hommes, ce qui les oblige à tenir, alors qu'ils sont surchargés de travail. [...]
[...] Pour une entreprise occidentale, la seule menace ne peut venir que d'une entreprise disposant de plus de ressources. L'Occident est plus attaché à ses ressources qu'à ses objectifs. Le problème principal lié à cette conception de la stratégie, c'est que les plans stratégiques classiques permettent de connaître bien les problèmes d'aujourd'hui, mais pas d'imaginer les opportunités de demain. Le stratège chinois Sun Tsu (mille ans avant J.-C.) disait :"Tous les hommes peuvent voir la tactique qui me permet de réaliser des conquêtes, mais ce que nul ne peut voir, c'est la stratégie d'où naît une grande victoire". [...]
[...] Les caractéristiques essentielles de ce système sont: l'autonomation, le just-in-time, le travail en team, le management by stress, la flexibilité du travailleur, la sous-traitance et le management participatif L'autonomation Il s'agit d'un néologisme créé à partir d'automation et d'autonome. C'est la capacité d'une machine à s'arrêter dès qu'elle rencontre un problème. Cela permet à l'ouvrier de ne pas surveiller constamment cette machine et donc de pouvoir travailler sur plusieurs machines. C'est donc un instrument qui élève la productivité d'une façon très importante. Mais c'est surtout valable pour les départements hautement mécanisés 2. [...]
[...] En clair, il s'agit d'approvisionner le montage en pièces au moment où celles-ci doivent être assemblées. C'est une gestion de la production à l'envers, par rapport au fordisme. Suivant les principes établis par Ford, il fallait produire d'abord, ensuite approvisionner et enfin vendre. Le toyotisme inverse cette relation: il faut d'abord vendre et c'est au fur et à mesure que l'on vend les voitures qu'on les produit et qu'on commande les composants nécessaires à l'assemblage. De cette manière, le flux de production, c'est-à-dire le passage continuel de l'objet qui doit être transformé d'un stade de la production à un autre (dont la chaîne de montage, inventé par Ford en 1913, est l'archétype), est "tiré" par la demande. [...]
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