Management des risques, groupe Michelin, transport routier, industrie pneumatique mondiale, internationalisation, Inde, firmes étrangères, intensité concurrentielle, faible rentabilité, perspectives de croissance
Fondée à Clermont-Ferrand au début du XIXe siècle, la Compagnie Générale des Établissements Michelin a fabriqué son premier pneu de voiture en 1895. Depuis cette date, l'entreprise n'a cessé d'innover, d'élargir la gamme des pneus fabriqués, d'accroitre son portefeuille de marque et de s'étendre à l'international. Cette croissance constante depuis plus d'un siècle a assuré à Michelin une position concurrentielle forte dans l'industrie pneumatique mondiale.
Jusqu'à maintenant, Michelin était absent du marché du pneu en Inde pour différentes raisons :
- les fortes spécificités du transport routier en Inde ;
- les difficultés des firmes étrangères à percer et à être rentables ;
- une forte intensité concurrentielle fondée sur le prix ;
- une faible rentabilité de l'industrie ;
- une faible reconnaissance des marques.
À la différence d'autres pays émergents, le marché du pneu en Inde est dominé quasi exclusivement par des acteurs locaux (90%). Aujourd'hui, l'industrie pneumatique compte 40 concurrents qui représentent un volume cumulé de production de 70 millions de pneus. Cependant, quatre acteurs locaux, MRF, Apollo Tyres, Ceat et JK Tyres, accaparent à eux seuls plus de 75% du chiffre d'affaires total. La firme MRF est aujourd'hui leader sur le marché.
Néanmoins, les perspectives de croissance de ce marché, le développement d'un marché pour des pneus à forte valeur ajoutée ainsi que l'ouverture des firmes indiennes à des collaborations poussent Michelin à entrer et à s'implanter sur ce marché. Le 17 novembre 2003, Michelin décide d'établir une joint venture avec Apollo Tyres comme mode d'entrée en Inde. L'objectif de Michelin Apollo Tyres est de produire et commercialiser 600 000 pneus radiaux.
Michelin a choisi la joint venture pour intégrer le marché indien compte tenu des fortes spécificités de la distribution et du marché de la première monte. Cela permet de partager les risques et les investissements avec le partenaire indien. La réglementation indienne est peu favorable aux filiales et acquisitions. La joint-venture permet un accès rapide au marché.
[...] Le management des risques au sein du groupe Michelin Présentation du contexte général Fondée à Clermont-Ferrand au début du XIXe siècle, la Compagnie Générale des Etablissements Michelin a fabriqué son premier pneu de voiture en 1895. Depuis cette date, l'entreprise n'a cessé d'innover, d'élargir la gamme des pneus fabriqués, d'accroitre son portefeuille de marque et de s'étendre à l'international. Cette croissance constante depuis plus d'un siècle a assuré à Michelin une position concurrentielle forte dans l'industrie pneumatique mondiale. Jusqu'à maintenant, Michelin était absent du marché du pneu en Inde pour différentes raisons : - Les fortes spécificités du transport routier en Inde ; - Les difficultés des firmes étrangères à percer et à être rentables ; - Une forte intensité concurrentielle fondée sur le prix ; - Une faible rentabilité de l'industrie ; - Une faible reconnaissance des marques. [...]
[...] Cela permet de partager les risques et les investissements avec le partenaire indien. La réglementation indienne est peu favorable aux filiales et acquisitions. La joint-venture permet un accès rapide au marché. Michelin a choisi Apollo Tyres car il s'agit d'un partenaire solide : - 2e producteur de pneus en Inde ; - 1er producteur de pneus de V.I. ; - Maitrise la technologie du pneu radial ; - Forte intégration aval (réseau de distribution en propre et plus de 4500 dealers) ; - Construction d'une marque forte et d'une stratégie de différenciation ; - Excellente rentabilité économique et financière. [...]
[...] Nous avons placé dans cette catégorie : - La fiabilité du partenaire ; - La corruption ; - Le respect des lois par notre partenaire ; - La qualification et la productivité des salariés ; - La mauvaise appréciation du marché ; - Le détournement de fonds ; - Répartition des dividendes ; - L'espionnage industriel ; - L'éthique ; - Hygiène; - Délégation des pouvoirs ; - Mauvaise communication marketing ; - Fiabilité du produit ; - Mauvais SAV ; - L'approvisionnement ; - La qualification de la maintenance. En effet, l'ensemble de ces éléments fait référence au professionnalisme d'Apollo Tyres. Or, c'est cette même qualité, qui nous a poussés à établir la joint venture avec cette entreprise. Apollo Tyres a su faire ses preuves par le passé et par conséquent il n'y a pas de risques réels sur ces éléments Fréquence et gravité fortes Il s'agit de situations extrêmes dans lesquelles aucune société ne devrait se trouver engagée. [...]
[...] Aussi, une mauvaise qualification des ouvriers de maintenance est un risque d'augmentation des coûts d'entretien. Les risques financiers : Les bénéfices potentiels sont moindres car ils doivent être partagés. Ceci pourrait susciter l'envie à notre partenaire de détourner des fonds ce qui aurait un impact sur le profit. De même qu'une mauvaise gestion ou une mauvaise comptabilité entraînerait une baisse des profits voire pourrait altérer la sincérité des comptes de façon significative La répartition des dividendes peut être source de mésentente. [...]
[...] Une stratégie qualité permettra de réduire le risque de vices de conception ou de fabrication des produits. En matière informatique, les matériels sont extrêmement sensibles, non seulement aux risques classiques, tels que les incendies et les dégâts des eaux mais aussi la fraude informatique (malveillance, vandalisme). La protection du centre de traitement informatique contre les risques d'incendie commandera des mesures de prévention comme l'installation du centre dans des compartiments coupe-feu, la protection des gaines de climatisation par des dispositifs d'isolement tels que les clapets coupe- feu, l'obturation des traversées de câbles dans les murs et les planchers . [...]
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