Opération de fusion-absorption, Snecma, Sagem, 2004, logique du rapprochement, avantages financiers, création de valeur, synergie des marchés, développement international, capacité d'adaptation, performance financière, actionnariat des salariés, Comité du Conseil de Surveillance, analyse stratégique
La société a été constituée en 1945 par la nationalisation de Gnome et Rhône et l'absorption de plusieurs autres motoristes précurseurs de la naissance de l'aviation, comme le Groupe d'Etudes de Moteurs à Huile lourde, les moteurs Lorraine et les moteurs d'aviation Renault. Dès sa création, Snecma a développé ses propres moteurs à réaction, notamment pour les avions de combats de Dassault Aviation comme les Mystère, Etendard ou Mirage.
En 1968, Snecma prend le contrôle d'Hispano-Suiza, devenant ainsi l'hérité de deux des plus anciens motoristes aéronautiques du monde (la société des moteurs Gnome a été créée en 1905). En 1974 intervient l'alliance majeure avec General Electric en vue de produire des moteurs pour avions de transport civil, la famille des moteurs CFM56, qui motorise notamment le Boeing 737 et la gamme des Airbus A320. Par ailleurs, Snecma motorise depuis l'origine toute la famille des fusées Ariane et les missiles stratégiques de la force de dissuasion française.
À partir de 1968 avec la prise de contrôle d'Hispano-Suiza, Snecma a étendu ses activités de motorisation à des activités d'équipementier aéronautique avec des équipements du domaine de la mécanique (trains d'atterrissage, systèmes de freinage, nacelles et inverseurs de poussées). Cette évolution a été marquée par le rapprochement avec Messier, à partir de 1971, avec Dowty en 1994, avec Hurel-Dubois en 2000.
Dans le domaine de la propulsion, Snecma a complété son portefeuille de produits en prenant le contrôle de la Société européenne de Propulsion en 1985, puis en l'intégrant en 1996/1997. Enfin, les turbines d'hélicoptères de Turbomeca ont été intégrées par l'acquisition des activités aéronautiques Labinal en 2000.
D'un motoriste surtout présent sur les marchés militaires, Snecma est ainsi devenue un groupe de propulsion et d'équipements majoritairement présent dans le secteur civil (environ 76 % du chiffre d'affaires consolidé 2003).
[...] En 1974 intervient l'alliance majeure avec General Electric en vue de produire des moteurs pour avions de transport civil, la famille des moteurs CFM56, qui motorise notamment le Boeing 737 et la gamme des Airbus A320. Par ailleurs, Snecma motorise depuis l'origine toute la famille des fusées Ariane et les missiles stratégiques de la force de dissuasion française. A partir de 1968 avec la prise de contrôle d'Hispano-Suiza, Snecma a étendu ses activités de motorisation à des activités d'équipementier aéronautique avec des équipements du domaine de la mécanique (trains d'atterrissage, systèmes de freinage, nacelles et inverseurs de poussée). [...]
[...] De plus, une consolidation de Sagem au niveau du positionnement stratégique sur le secteur de la défense face aux concurrents était souhaitée. Enfin, financièrement parlant, une amélioration de la performance était attendue. Les intérêts de Snecma étaient bien différents, en effet, une évolution de l'actionnariat était espérée. La structure de Snecma montrait des faiblesses et cette fusion devait y mettre un terme. Une amélioration des forces de l'entreprise était attendue grâce à la diversification des technologies possible grâce à l'augmentation du budget de recherche et développement. [...]
[...] II-4-4 : Développer l'actionnariat des salariés et constituer un actionnariat stable Assurer une information régulière et fiable de tous les actionnaires et en leur assurant un retour sur investissement satisfaisant. Poursuivre une politique d'encouragement de l'actionnariat des salariés, garant d'une culture de société dynamique et entrepreneuriale. III- Modalités de la fusion III-1 : L'offre III-1-1 : Termes de l'Offre sur les actions Snecma L'offre était divisée en deux parties. D'une part, l'Offre Publique d'Echange (soit OPE) et d'autre part une Offre Publique d'Achat (OPA). En ce qui concerne l'OPE, la parité d'échange était de quinze actions Sagem pour treize actions Snecma. [...]
[...] Poursuivre le développement des activités de services et de maintenance. Maintenir un portefeuille réparti entre des activités aux cycles décalés : aéronautique civile, Défense-Sécurité télécommunication. II-4-3 : Accroitre la performance financière S'appuyer sur le développement des bases installées tant dans le domaine aéronautique que dans ceux des télécommunications et de la Défense- Sécurité, pour augmenter la part des activités à plus forte contribution (pièces de rechange Intensifier les actions générales de progrès continu. Développer en permanence des synergies technologiques, industrielles, commerciales et financières entre les différents métiers du nouvel ensemble. [...]
[...] Compte tenu des perspectives d'activités au cours des prochaines années, l'exposition nette annuelle devrait atteindre 2800 à l'horizon 2008 (position vendeuse de dollars). Un tel volume d'exposition en dollar entraine une forte sensibilité des résultats du groupe à la variation des parités monétaires USD / Euros. Ainsi, toute variation de 2 cents du dollar a une influence de 450 environ sur le résultat d'exploitation Deux axes d'actions guident la politique de la société pour gérer ce risque de change : Réduire chaque fois que possible l'exposition nette à ce risque, notamment en augmentant les dépenses en dollars Protéger le solde résiduel en engageant des couvertures de change. [...]
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