Organisation et gestion des entreprises, description des entreprises, typologie des entreprises, catégories juridique, classement, activité, performances, profit
À l'aube des années 2000, l'ANS (Agence Nationale de Statistique) recensait plusieurs milliers d'entreprises individuelles et environ 800 000 entreprises d'au moins un salarié au Sénégal, tous secteurs d'activité confondus. Pour y voir plus clair dans cet énorme ensemble, on peut essayer de classer les entreprises en fonction de différents critères : selon les catégories juridiques, selon l'activité, selon la taille et, enfin, selon les performances.
Sur cette grande masse d'entreprises, les Sociétés à responsabilité limitée (SARL) représentent plus du quart du total, les sociétés de personnes (en nom collectif, en commandite simple) et les Sociétés anonymes (SA) complétant l'ensemble (respectivement un peu moins de 6 % pour les premières, un peu plus pour les secondes). L'ANS évalue à moins de 1 % les autres catégories juridiques (mutuelles, coopératives, associations).
[...] Les grands courants sociologiques actuels, comme la sociologie des organisations, ont une dette importante envers Weber. b. L'école des relations humaines : la prise en compte du comportement humain Elle est née dans les années 1920 en réaction aux modèles rationnels et en particulier à l'OST et à Taylor à qui elle reproche ses conceptions simplistes de la nature humaine. Il est vrai que Taylor ne s'est pas embarrassé de considérations physiologiques ou psychologiques : son point de vue sur la motivation des hommes au travail se limite à des énoncés caricaturaux sur l'appât du gain. [...]
[...] - l'environnement général : politique et juridique, économique (conjoncturel), social, culturel, technologique. Cette distinction repose sur le degré d'influence que l'entreprise est susceptible d'avoir sur ces différentes variables. Schématiquement, on pourrait représenter ce double niveau de l'environnement par des cercles concentriques autour d'un centre constitué par l'entreprise. On ferait ainsi l'hypothèse que l'entreprise est en mesure d'influencer les variables du premier cercle qui l'entoure (l'environnement immédiat) et que les variables du second et plus grand cercle (l'environnement général) seraient purement exogènes. [...]
[...] Il n'en reste pas moins que l'entreprise, qu'on le veuille ou non, y occupe une place importante qui justifie l'émergence d'une sociologie de l'entreprise. Elle contribue en effet à la définition des besoins des consommateurs, à l'élaboration de systèmes performants de formation, au développement de l'emploi. Dans le contexte actuel où les institutions politiques suscitent l'indifférence voire la méfiance, l'entreprise semble être, avec la famille, l'une des seules institutions sociales dont les changements peuvent préfigurer ceux à venir au sein de la société Les théories des organisations Des chercheurs, dont certains de formation économique ou sociologique, des responsables d'entreprise, des conseillers en organisation ont apporté une contribution spécifique non seulement pour mieux comprendre les entreprises mais aussi pour en améliorer la gestion et les performances. [...]
[...] - Entre le marché (coordination par les prix) et l'organisation (coordination hiérarchique), il existe des formes hybrides, appelées arrangements institutionnels comme les partenariats entre firmes, parfois plus avantageuses que les deux premières. La théorie des coûts de transaction offre un cadre conceptuel pertinent pour comprendre le choix d'une forme organisationnelle pour l'entreprise. En fonction des coûts relatifs des différentes options, cette dernière peut avoir intérêt à internaliser une activité ou au contraire l'externaliser et donc avoir recours au marché, ou encore chercher un partenariat. [...]
[...] Ils vont profondément renouveler les conceptions en matière de motivation et de management des ressources humaines. Ils vont également susciter l'apparition des premières directions des ressources humaines (cette fonction n'était pas dans la liste de Fayol) à la fin des années 30. c. L'école sociotechnique : l'optimisation conjointe du social et du technique L'école sociotechnique est un pur produit de l'analyse systémique. Partant de l'idée que l'entreprise est un système social et technique, les auteurs (Emery et Trist du Tavistock Institute de Londres) estiment que son efficacité repose sur l'optimisation conjointe des dimensions technique et sociale. [...]
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