Sciences politiques, OPEP, Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole, organisation intergouvernementale, Arabie Saoudite, iran, Irak, Koweït, Venezuela, réserve pétrolière mondiale, prix élevé du pétrole
L'OPEP (Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole) est une organisation intergouvernementale qui a été fondée en 1960. À la base, elle était composée de cinq pays : l'Arabie Saoudite, l'Iran, l'Irak, le Koweït et le Venezuela. Avec le temps, le Qatar, la Libye, les Émirats Arabes Unis, l'Algérie, le Nigeria, l'Équateur, l'Angola l'ont rejoint. Elle est actuellement composée de 12 membres. Le secrétariat général est basé en Autriche, à Vienne. L'OPEP détient environ 79% de la réserve pétrolière mondiale.
Le but de sa création est de pallier la baisse du prix du pétrole en gardant un montant relativement élevé ; on peut dire qu'il s'agit en d'autres mots d'un cartel. C'est principalement l'Arabie Saoudite qui accepte de baisser sa production afin de limiter l'offre et ainsi de garder un prix élevé. Les différentes transactions s'opèrent en dollars américains.
[...] Cependant, les conséquences des mesures prises par l'OPEP ont été catastrophiques pour l'économie mondiale. En effet, privée de pétrole, la croissance économique stagne, mais l'inflation continue de sévir. Nous sommes dans une situation de stagflation. Conséquences positives Les conséquences des mesures prises par l'OPEP n'auront, dans un premier temps en tout cas, pas été néfastes pour tout le monde. En effet, un pétrole hors de prix a remis l'industrie nucléaire sur le devant de la scène. Le conflit avec les pays arabes a encouragé l'exploitation des gisements de pétrole nationaux, notamment aux États-Unis. [...]
[...] Ces nouvelles sociétés se feront une place dans le marché en offrant un prix au baril très avantageux, forçant ainsi les pays exportateurs de pétrole (Irak, Koweït, Arabie Saoudite, Venezuela, Iran) à adapter leur prix déjà bas et donc à diminuer leur marge encore davantage. La multiplication des concurrents et des prix du pétrole toujours plus bas stimulent l'offre qui dépasse désormais la demande. Le prix du baril est alors en chute libre et baisse de en 1959. Le phénomène sera encore amplifié quand l'Union soviétique inondera le marché de pétrole bon marché. Les sept sœurs répliquent et décident unilatéralement de baisser leur prix de 18 centimes. [...]
[...] En effet, le simple fait que l'Irak et le Koweït, deux membres fondateurs de l'OPEP, se soient fait la guerre pendant huit ans lors de la guerre du Golfe prouve que l'OPEP n'est peut-être pas aussi soudée qu'elle voudrait bien le faire croire. Art B : L'organisation cherche à garder un prix stable afin d'éliminer les fluctuations dangereuses et non nécessaires. Ici encore, on peut se poser la question de savoir si l'OPEP cherche vraiment à éliminer les fluctuations superflues. [...]
[...] Ce Protocole visait à la réduction des émissions de gaz à effet de serre (concernant particulièrement le CO2) afin de lutter contre le réchauffement climatique. Les membres de l'OPEP se sont, dès le début des négociations, montrés hostiles face aux nombreuses propositions présentées pour ce protocole. Ils se sont, par exemple, fortement opposés à l'instauration du système d'échanges des quotas qui avaient pour but de permettre au pays de satisfaire aux exigences du protocole. De plus, certains membres de l'OPEP (surtout l'Arabie Saoudite et le Koweït) ont même demandé une aide financière dans le but de les aider à la diversification économique. [...]
[...] La conséquence sera une baisse des cours et une stabilisation du cours du pétrole. En deux ans, le prix du baril sera passé de 2 $ 1973 à 11.65 $ aux États- Unis en 1975. L'épisode de la guerre de Kippour mettra fin à l'ère du pétrole bon marché et marquera le début de la remise en cause de la dépendance pétrolière des pays occidentaux. Les chocs pétroliers - Le deuxième choc pétrolier Le deuxième choc, une suite logique Plusieurs raisons expliquent cette nouvelle montée du prix du pétrole. [...]
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