Privatisation, FranceTélécom, phase d'endettement, ouverture du capital, ouverture à la concurrence, acquisitions, plan de redressement, chiffre d'affaires, cours de l'action
France Télécom a connu entre 2004 et le premier semestre 2005 une période de profonde transition. D'abord une transition au plan stratégique avec la réussite du plan Ambition FT 2005 marquant l'achèvement du redressement financier du groupe et la présentation de nouvelles orientations stratégiques pour la période 2006-2008, dans le cadre du plan NExT. Aussi, la privatisation de l'entreprise : depuis l'opération de cession de titres de l'Etat et l'ERAP intervenue en septembre 2004, France Télécom appartient désormais au secteur privé.
Dans une première partie, nous nous intéresserons au passé de l'opérateur historique afin de bien comprendre les répercussions de la mutation du marché des télécoms sur son statut. Ensuite, nous étudierons progressivement les différentes phases de l'évolution de l'entreprise. Ceci nous amènera à nous intéresser, dans une troisième partie, au processus de privatisation ainsi qu'à ses conséquences sur les résultats de l'opérateur historique.
[...] Cette opération a été suivie d'une offre réservée aux salariés et anciens salariés du groupe France Télécom. Dans ce cadre millions d'actions (soit du capital) ont été proposées à des conditions préférentielles (décote de distribution d'actions gratuites, facilités de paiement) aux salariés et anciens salariés du groupe en décembre 2004. Cette offre a été souscrite en quasi-intégralité. Juin 2005 L'État et l'ERAP ont procédé début juin 2005 à la cession d'une fraction supplémentaire du capital de France Télécom suivant les mêmes modalités que l'opération intervenue en septembre 2004. [...]
[...] Désormais il n'est plus nécessaire d'avoir un abonnement France Télécom pour profiter des services des opérateurs alternatifs. Le dégroupage total commence donc à se généraliser en France. D'après le régulateur, environ 10.000 abonnés choisissent chaque semaine de quitter France Télécom pour souscrire à l'une des offres d'un opérateur alternatif prenant tout en charge jusqu'à l'abonnement. Evolution du chiffre d'affaires Depuis 1991, le marché des télécommunications s'est considérablement développé. Ainsi malgré l'ouverture à la concurrence en 1998, les activités de l'opérateur historique n'ont pas cessé de croître. [...]
[...] L'application des règles de concurrences. La libéralisation et l'harmonisation sont deux aspects d'un même processus, mais ces directives reposent sur des bases juridiques différentes. Cependant elles doivent être appliquées simultanément pour réussir. La Commission Européenne cherche avant tout à favoriser la construction européenne et le consommateur : la libéralisation des marchés est pour elle une étape indispensable pour y parvenir. Le marché français doit lui aussi s'ouvrir à la concurrence, la privatisation de France Télécom semblait donc inévitable L'ouverture du capital, l'ouverture à la concurrence Octobre 1997 : première phase de l'ouverture du capital Cette ouverture de capital, aussi appelée privatisation partielle, se déroule à hauteur de 23,2% du capital ce qui permet à l'Etat de conserver la direction de France Télécom, évitant ainsi des conflits sociaux au sein de l'entreprise. [...]
[...] Naissance de France Télécom En 1878, lorsque le téléphone apparaît en France sa gestion est assurée par une société privée. En 1889, l'Etat qui était soucieux de passer à coté d'une telle révolution décide de nationaliser l'entreprise et la place sous le ministère des Postes et Télégraphes. En 1970, face à une demande en équipements téléphoniques de plus en plus croissante, un réaménagement des structures est mis en place et le rôle de la Direction Générale des Télécommunications (DGT) est affirmé. [...]
[...] Les tarifs de base diminuent et passe alors de 100 à 94,1. Malgré la baisse significative du tarif de base des communications, l'écart entre les prix de France Télécom et celui des opérateurs alternatifs reste toujours important. Dégroupage Pour des raisons tarifaires, le nombre des lignes dégroupées continue à augmenter rapidement. Depuis 1998, date de l'ouverture du marché de la téléphonie fixe à la concurrence, le marché des clients finals s'est très fortement développé. On constate une croissance supérieure à 40% en sept ans. [...]
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