SSII, société de services en ingénierie informatique, nouvelle économie, étude de cas, Sopra, segmentation, édition de progiciels, environnement concurrentiel, menaces du secteur, marchés stratégiques, stratégie de développement, internationalisation
C'est dans les années 1960 que sont apparues les premières sociétés de services. Entre les constructeurs qui fabriquaient le matériel et les attentes des utilisateurs, il manquait un chaînon: les sociétés de services sont venues combler ce vide, mettant les capacités des ordinateurs au service des utilisateurs et permettant ainsi une exploitation intelligente des machines. Aux Etats-Unis, en Grande Bretagne et en France, les pays dans lesquels il y avait des constructeurs importants, des ingénieurs ont vu là une réelle opportunité et des sociétés telles que CAP (qui deviendra plus tard Cap Gemini), Steria, Sopra, entreprises et Informatique (aujourd'hui Unilog), CCMC (devenue aujourd'hui Syseca) ont fait leur apparition.
Depuis, l'informatique n'a cessé de se développer en trouvant de nouveaux terrains d'application. Le secteur des SSII a donc connu des années de croissance forte à deux chiffres la plupart du temps.
Les sociétés de services et d'ingénierie en informatique, appelées SSII, occupent une place à part dans le monde de l'informatique: elles sont en effet capables de gérer tous les aspects du système informatique des entreprises. De plus, prestataires de services, elles doivent s'adapter aux demandes du marché et offrir des solutions sur mesure à leurs clients. Conseil, intégration de systèmes, développement de logiciels et de progiciels, infogérance ou encore gestion de services et réseaux à valeur ajoutée, assistance technique et maintenance : telles sont les principales prestations que les SSII proposent.
En quelques années l'informatique et les systèmes d'informations ont pris une importance majeure dans les stratégies de développement des entreprises. Ainsi, tous les secteurs d'activité font appel aux compétences des SSII qu'il s'agisse des banques et de l'assurance, des entreprises de télécommunications, de l'industrie ou encore des administrations et des collectivités locales.
Aujourd'hui il y a en France environ 25 000 SSII dans lesquelles travaillent près de 180 000 personnes. Ces sociétés sont de tailles très diverses, de 1 à 10 000 personnes. Et s'il est vrai que l'on compte un grand nombre d'entreprises individuelles, il existe une cinquantaine de grands groupes employant plus de 500 collaborateurs.
[...] La complexité sans cesse croissante de cadre législatif et réglementaire, l'évolution des procédures et des méthodes de gestion des entreprises obligent à une perpétuelle remise en question du traitement des données sociales. À l'heure où l'Europe sociale se construit, le phénomène ne peut aller qu'en s'amplifiant au-delà de l'aspect administratif, la mise en place d'une stratégie de gestion du capital intellectuel d'une organisation est incontournable pour anticiper le développement de l'entreprise. Le recrutement, la mobilité et l'organisation de la formation ne doivent pas être des freins à l'expansion. [...]
[...] Or, ses concurrents directs ont déjà pris une bonne voire plusieurs bonnes longueurs d'avance sur Sopra. Il semble ainsi que la stratégie d'internationalisation de Sopra relève plus d'une condition sine qua non pour survivre que d'une véritable volonté de s'exporter à l'étranger. Une internationalisation pertinente ? Pour atteindre la taille critique, Sopra rachète ainsi des entreprises déjà implantées à l'étranger, mais laisse une très grande autonomie aux entreprises qui sont déjà présentes dans leur pays et qui connaissent la demande de leurs clients. [...]
[...] C'est pourquoi un des critères d'embauche des collaborateurs de Sopra est la mobilité. Par ailleurs, les clients de Sopra n'achètent pas des produits sur étagère Il faut réellement coller à leurs attentes et répondre à leurs besoins spécifiques. Ces derniers achètent Sopra et sa qualité. Pour ce faire, Sopra souhaite que ses collaborateurs soient à même de donner le meilleur d'eux-mêmes, en d'autres termes qu'ils soient compétents dans leurs relations avec le client et qu'ils apprécient le travail en équipe. [...]
[...] Cela aurait pu être le cas si en plus de ne pas aimer l'informatique, on avait pris une entreprise avec une stratégie floue dans un secteur d'activité figée. Heureusement, telle n'est pas notre situation avec l'entreprise Sopra. Celle-ci par ailleurs, le mérite de se distinguer des autres entreprises de son secteur par sa volonté affichée de rester une entreprise conviviale, indépendante et autonome. Mais cette vision du management entreprenariale est-elle compatible et cohérente avec l'environnement dans lequel Sopra évolue : être dans la nécessité la plus absolue d'atteindre la taille critique par un développement à l'international et vouloir conserver son autonomie est ce compatible ? [...]
[...] Entre les constructeurs qui fabriquaient le matériel et les attentes des utilisateurs, il manquait un chaînon : les sociétés de services sont venues combler ce vide, mettant les capacités des ordinateurs au service des utilisateurs et permettant ainsi une exploitation intelligente des machines. Aux États-Unis, en Grande-Bretagne et en France, les pays dans lesquels il y avait des constructeurs importants, des ingénieurs ont vu là une réelle opportunité et des sociétés telles que CAP (qui deviendra plus tard Cap Gemini), Steria, Sopra, entreprises et informatique (aujourd'hui Unilog), CCMC (devenue aujourd'hui Syseca) ont fait leur apparition. Depuis, l'informatique n'a cessé de se développer en trouvant de nouveaux terrains d'application. [...]
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