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ArcelorMittal est le premier producteur mondial de la sidérurgie et leader sur les principaux marchés tels que les marchés mondiaux de l'automobile, de la construction, de l'électroménager et de l'emballage. Il emploie 320 000 travailleurs dans le monde dans plus de 60 pays différents.
Par ailleurs, ArcelorMittal est le seul acteur dans l'industrie sidérurgique à avoir développé une intégration complète, le long de la filière industrielle, de ses activités productrices, allant de mine de fer (matières premières) jusqu'aux aciers les plus spécialisés (composantes à haute valeur ajoutée).
Industriellement parlant, ArcelorMittal est présent en Europe, Asie, Afrique et Amérique. L'entreprise est ainsi présente sur des marchés d'économies émergentes et développées. Elle cherche aujourd'hui à renforcer ces positions en Inde et Chine, car il s'agit là de deux marchés en plein essor.
Dans les domaines de la technologie et de la R&D, l'entreprise se situe au premier plan. De plus, elle bénéficie d'approvisionnements propres en matières premières et dispose de vastes réseaux de distribution.
[...] Toutefois, le 2 juin, la Commission européenne décide de donner son accord pour la fusion entre Arcelor et Mittal. Cinq jours après l'annonce de cette autorisation, Arcelor accepte pour la première fois de dialoguer avec Mittal. La date d'expiration de l'OPA a été fixée par les autorités boursières à la date du 5 juillet. Le rapprochement avec Severstal ne sera rendu possible que si l'OPA de Mittal échoue. Parallèlement, de plus en plus d'actionnaires d'Arcelor s'opposent au projet d'acquisition de la majorité du capital de la société russe. [...]
[...] Ce projet est basé sur la création de nouvelles activités économiques à partir du tissu local et d'investisseurs étrangers (par exemple, la création de Magnetto Automotive Belgium et de spinoffs), ainsi que sur l'appui des fournisseurs régionaux dans la recherche de débouchés sur le marché international (grappe sidérurgique).[3] Ce nouveau plan industriel présent deux atouts majeurs par rapport au précédent : l'entreprise est plus forte et davantage d'emplois sont créés. Cependant, pour que ces deux éléments deviennent effectifs, il faut que l'entreprise parvienne à disposer des quotas de CO2 et atteigne ses objectifs de rentabilité. [...]
[...] A huit clos, les deux groupes se réunissent une nouvelle fois. Le 25 juin 2006, l'offre de Mittal reçoit enfin l'approbation du Conseil d'administration d'Arcelor. C'est avant tout l'envie commune de consolider l'industrie sidérurgique mondiale qui a permis de déboucher sur la signature de cet accord historique de fusion. Cependant, pour arriver à ses fins, Mittal a tout de même dû faire des concessions, notamment le fait de devenir minoritaire dans la nouvelle entité. Le 26 juin, Mittal a en mains 92% des actions d'Arcelor : la fusion peut officiellement commencer ! [...]
[...] En même temps, les USA lancent une enquête en matière de concurrence sur la fusion possible entre Mittal et Arcelor. Quelques jours plus tard, l'Inde réagit en menaçant de saisir l'OMC (organisation mondiale du commerce) dans le cas où la fusion serait empêchée. Deux facteurs inquiètent particulièrement le pays : la xénophobie et le protectionnisme. Au début du mois de mars, Lakshmi Mittal entre en dialogue avec les autorités européennes. Selon lui, les deux groupes sont complémentaires et l'élaboration d'un champion européen ne peut être que bénéfique. [...]
[...] Cette compagnie a été fondée par Lakshmi Mittal, homme d'affaires d'origine indienne, qui a racheté plusieurs entreprises du secteur sidérurgique. Ce groupe s'était développé grâce à de nombreuses acquisitions ce qui lui avait permis d'obtenir les compétences nécessaires afin de survivre dans un tel secteur. Son implantation géographique était ainsi assez vaste : Europe, Etats-Unis, Inde, Indonésie, Chine, Russie, Algérie D'autre part, Arcelor était également un groupe sidérurgique. Son siège social était situé au Luxembourg. Cette entreprise était le résultat d'une fusion, en 2001, entre trois sociétés européennes de sidérurgies, à savoir l'Espagnole Aceralia, la Luxembourgeoise Arbed et la Française Usinor. [...]
Référence bibliographique
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