La stratégie de présence internationale du groupe Renault

Extraits

[...] Cet échec a mis en jeu la survie de Volvo dont la division automobile ne tenait que sur un seul produit. L'activité poids lourds, quant à elle, se portait bien. En revanche, Renault, plus gros, bénéficiaire et armé d'une gamme forte devait réussir à s'en sortir en dehors de sa branche camion, incapable de survivre seul. En 1996, il ne reste plus grand-chose de ce projet, seulement quelques échanges de moteurs et Volvo reste le distributeur exclusif de Renault dans les pays nordiques. [...]

[...] Cela a permis à Nissan de revenir à l'équilibre d'exploitation, d'enregistrer des résultats positifs dès 2000 et de diviser la dette par deux. De l'autre côté, il prône le développement avec pour objectifs le lancement de vingt- deux modèles sur cette période (1999 à 2002), la mise en place de plates- formes communes avec Renault et la création en commun de nouveaux moteurs. Les alliés ont décidé d'atteindre une nouvelle étape, depuis 2004, basée sur trois objectifs : être reconnus par les clients comme l'un des trois meilleurs groupes automobiles pour la qualité et l'attractivité des produits et des services dans le monde et dans chaque segment de gamme. [...]

[...] Pas évident, en interne. alors décidé d'évoquer ce projet de voiture à dollars [à l'époque, l'euro n'était pas lancé] devant la presse pour forcer la main des réticents et les mobiliser sur ce projet», reconnaît le patron de Renault La cohérence de la politique commerciale de la Logan, signe d'un management international réussi Pour les roumains, la Logan représente la limousine du pauvre Seul Renault a osé relever le défi de la voiture à Il n'y a pas d'équivalent dans le monde. [...]

[...] Le gouvernement Brésilien change complètement de position afin de favoriser les investissements étrangers. A l'origine, quatre constructeurs historiques sont présents au Brésil : Fiat, VW, GM et Ford. Le marché automobile au Brésil est en expansion et les barrières à l'entrée sont faibles du fait d'un contexte économique de croissance. Renault va s'appuyer sur son expérience lors de l'implantation en Argentine pour réussir celle au Brésil. A cette époque, Renault importe déjà ses voitures au Brésil mais cela ne représente qu'une infime partie du marché Les opportunités de Renault pour pénétrer le marché Les constructeurs historiques n'ont pas investi depuis longtemps pour moderniser leurs usines Le parc automobile au Brésil est obsolète, ce qui donne la possibilité à Renault de proposer des véhicules plus modernes à des prix plus raisonnables qu'à l'importation Possibilité d'échanger les modèles de véhicules entre le Brésil et l'Argentine 2. [...]

[...] Risque de brouillage d'image du constructeur Quel avenir pour Dacia ? Depuis son acquisition par Renault en 1999, trois axes principaux ont été mis en oeuvre chez Dacia : la modernisation de l'usine Pitesti et du réseau commercial, le renouvellement de la gamme et enfin, le lancement d'un véhicule d'entrée de gamme à partir de euros en 2004. Renault dispose aujourd'hui d'une base de production très intégrée localement et à faible coût, capable de produire des véhicules d'entrée de gamme modernes, robustes et adaptés aux attentes et aux ressources des clients des pays émergents. [...]