Les styles de leadership d'Eric Schmidt

Extraits

[...] Au niveau des faiblesses dans le management d'Éric Schmidt, on en compte peu. Seulement, comme nous l'avons vu à de nombreuses reprises : Éric Schmidt apparait comme un homme discret parfois vu comme un parent trop indulgent d'où, pour certains auteurs, cette caractéristique pourrait être révélatrice d'un manque de charisme Karavan Raphaele énonce dans le journal L'expansion Google et les années Éric Schmidt ses quelques échecs de gestion. Enfin, après avoir intégré Novell en tant que CEO, la fusion de Novell un an après a montré que son style n'a pas eu le succès attendu. [...]

[...] Parmi ces comportements, on lui attribue d'abord un leadership bienveillant. En effet, dans la revue américaine du Harvard Business Review intitulé Leading Through Rough Times: An Interview with Novell's Eric Schmidt” Bronwyn Fryer interroge Eric Schmidt sur sa façon de diriger une entreprise à la dérive. Ce dernier explique alors la culture de la peur qui règne dans ce type d'entreprise et pour surmonter cette peur Éric Schmidt n'a pas hésité à montrer aux employés qu'il les comprend en les invitant tous les jours à discuter entre eux afin de savoir comment ils vont, s'ils sont heureux, etc. [...]

[...] Par conséquent, on voit des similitudes dans le leadership d'Éric Schmidt avec le modèle de Vroom et Yetton de la participation du leader. En effet, Éric Schmidt organise des réunions quand survient un problème et aide le groupe à trouver une solution commune au problème tout en créant une certaine dissidence You have to have dissent. If you don't have dissent then you have a king” Manyika James dans le magazine MacKinsey Quarterly (2008). Ensuite, un autre type de leadership utilisé par Éric Schmidt : Le leadership transformationnel plus stimulant et plus flexible que le transactionnel avec des caractéristiques comme l'influence idéalisée : Éric Schmidt permet à un subordonné d'exposer un jour par semaine un projet qui lui tient à cœur. [...]

[...] Plusieurs styles de leadership ont là aussi été utilisés par Éric Schmidt. Le premier style de leadership se base sur la théorie du leadership situationnel de Hersey et Blanchard. Le modèle prescrit les comportements du leader en fonction du niveau de maturité du subordonné. Éric Schmidt utilise fréquemment un modèle de leadership orienté vers les relations humaines (communication, soutien, motivation). Son style de leadership peut être alors défini comme très encourageant et peu directif, soit participatif, nous l'avons vu précédemment dans la Théorie de l'objectif trajectoire de House. [...]

[...] Vient ensuite la seconde caractéristique de ce leadership : la considération individuelle grâce à la mise en place d'une stratégie autour du projet de travail mêlant coaching et formation. Enfin, dernière caractéristique : La Stimulation intellectuelle à travers le dialogue et le développement de produits nouveaux qui permet aux employés d'aller de l'avant avec des nouvelles idées. De petites équipes de travail sont ainsi créées et les subordonnés ont l'opportunité de consacrer de leur temps à des projets personnels. Ainsi, l'innovation est systématiquement encouragée chez Google à tous les niveaux de l'organisation, c'est d'ailleurs ce qui est expliqué dans la vidéo publiée par Gold Andrew intitulée Leadership That Inspires Innovation lors de la Kenexa World Conference Éric Schmidt a donc bien compris l'enjeu de l'innovation lié à celui d'engager les meilleurs talents Elizabeth Corcoran explique dans Forbes magazine en 2006 la stratégie Lake Wobegon utilisée par Google dont l'objectif est de recruter les candidats qui sont au-dessus de la moyenne des employés actuels de Google. [...]