Toyotisme, modèle Taylorien, modèle Fordien, investissements, production, distribution, comptabilité analytique, couts prévisionnels, organisation du travail, fonction opérationnelle, surmenage, monotonie du travail, productivité
Après avoir défini les trois modèles de production, nous verrons que le Taylorisme est un modèle fordien exacerbé, mais est ce que le Toyotisme est un modèle fordien/taylorien exacerbé ? Si vraiment cette méthode de travail repose sur un ancien modèle, il doit certainement posséder des caractéristiques communes à cet ancien modèle. Du fait qu'il soit exacerbé, ce mode de fonctionnement d‟entreprise doit avoir amélioré le Fordisme pour l'adapter aux contraintes industrielles présentes au XXème siècle. Nous nous efforcerons donc de recenser les similitudes, les racines communes des deux modes de travail puis dans un second ordre nous essaierons d‟identifier les différences, les changements des structures de l‟organisation Fordienne adaptées chez TOYOTA.
Pour tenter de répondre à la question originelle introduite par le titre, il s'agit d‟abord d‟associer une définition claire et précise au terme « paradigme » : "façon dominante de penser la production". Cette vision des choses ou façon de penser est ensuite utilisée pour rendre compte des évolutions productives dans l'industrie automobile. Les systèmes « Fordistes » successifs, depuis le début du XXe siècle jusqu'au Toyotisme contemporain, sont analysés en relation les uns aux autres, et chacun avec le système productif concret avec lequel ils entretiennent de multiples caractéristiques. Nous répondrons au sens classique du mot paradigme ; une nouvelle vision des choses, une nouvelle façon de concevoir l'organisation du l'industrie.
[...] Il y a frontière de communication entre ouvriers et ingénieurs. La division horizontale est basée sur la décomposition du travail en taches simples, personnellement optimisées Dans le Toyotisme, les tâches de travail sont diversifiées (polyvalence des ouvriers), le travail en groupe est de rigueur. Les ouvriers se rassemblent quotidiennement et bénévolement sur leurs heures libres dans le but d‟améliorer la productivité et l‟organisation de l‟entreprise. L‟avis de l‟ouvrier de base est aussi important que celui de l‟ingénieur de conception. b. [...]
[...] Le Fordisme repose aussi sur une simplification des taches puisque dans ces systèmes de travail la chaîne de production est découpée en taches simple et répétitives dont les gestes ont été minutieusement étudiés ainsi que les temps de pauses (the one best way). L‟ouvrier est moins sollicité physiquement mais doit suivre une cadence de chaîne d‟assemblage élevée. L‟augmentation de la production est assurée par le Toyotisme grâce à une flexibilité de la production. La production de l‟entreprise repose sur la demande (flux tendu). La polyvalence des employés, notamment enrichie par l‟intermédiaire de formations et de tournée des postes, permet de palier à tout problème de la chaîne de montage ou d‟absentéisme. [...]
[...] Toutefois sa puissance fait peur et les concurrents traditionnels devront trouver une parade pour renverser la tendance. La question craintive que nous devrions nous poser est : Quelle nouvelle méthode, paradigme ou encore moyen de contrôle de la main d‟œuvre sera la réponse du reste du monde au Toyotisme asiatique ? 25 VII. Bibliographie Le Quid Article de Denis CLERC du magasine alternatives économiques Article de Benjamin CORIAT du magasine alternatives économiques Articles de Guillaume DUVAL du magasine alternatives économiques (n°130 et 137) BARRIO J., "Toyotisme, kaizen et post-Fordisme", Après-demain, octobre 1996. [...]
[...] De ce fait ceux-ci se sentent à part voir supérieurs à leurs collègues. La jalousie engendrant de nouveau une compétition ardue est une conséquence de cette méthode de promotions internes. Dans tous les cas, ce système, bien qu‟efficace, exploite les employés en essayant de diriger leur conscience. En fait, les employés sont considérés comme des robots non pas parce qu‟ils reproduisent des gestes strictement répétitifs et monotones (comme au temps du Fordisme pur) mais parce que leurs pensées sont contrôlées et guidées par la direction. [...]
[...] Le management participatif Cet aspect du Toyotisme est certainement le plus sournois puisqu‟il démontre à quel point l‟entreprise tente de maîtriser les consciences de ses employés. En effet la direction se donne le droit de créer les syndicats ouvriers, verrouillant ainsi les possibilités d‟enrailler la production par une éventuelle grève d‟ouvriers. Le contrôle des syndicats par la direction permet une répression importante des revendications, les employés mécontents sont isolés pour les inciter à la démission. La peur de la mise au placard évite toute revendication et l‟empoisonnement de la méthode de travail. [...]
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