Sciences économiques, analyse managériale au Pays-Bas, culture néerlandaise, économie néerlandaise, style de management, gestion du temps
Premièrement, ce qui frappe aux Pays-Bas c'est cet esprit d'entreprise commun, cette croyance généralisée dans les capacités de l'homme à agir et progresser. Cet aspect culturel induit alors un sens du pluralisme, de la médiation et même de la négociation. Les Pays-Bas sont un carrefour où se sont croisés et confrontés Français, Anglais et Allemands et qui aujourd'hui s'illustre par l'ouverture du pays sur les échanges internationaux.
Il convient dans le même temps de préciser que le marché domestique est particulièrement restreint c'est pourquoi les Néerlandais ont exercé leur talent de commerçants et d'industriels en se tournant vers l'étranger. Par ailleurs, ils ont également eu très tôt la fibre européenne. D'une manière générale, la main d'œuvre et les managers sont bien formés qu'il s'agisse de diplômes universitaires ou techniques. On constate qu'il y a peu d'autodidactes.
Au niveau des relations sociales, le collectivisme est de haute importance d'où le fort pouvoir des comités d'entreprise, notamment consultés pour toutes les réorganisations importantes et qui dispose d'un droit de véto pour les décisions concernant le personnel. C'est ainsi qu'il y a peu de conflits sociaux.
[...] On note alors l'importance de la recherche-développement qui induit dans le même temps une activité financière et commerciale internationale considérable. D'ailleurs, ceci se manifeste à travers les banques nationales, hautement réputées pour l'éventail et la qualité de leurs services. Les grands noms de ce secteur sont notamment Rabobank, ABN, Amrobank et NMB. B. Le Style De Management En définitive, le style de management néerlandais n'est pas issu d'un ancrage local mais résulte plutôt d'un compromis entre le style britannique et le style allemand. [...]
[...] Enfin, il reste généralement direct et modeste. Enfin, il y a peu de mobilité des salariés, les néerlandais font le plus souvent carrière dans la même entreprise. Autrement dit, la promotion est fortement appliquée et le recrutement externe doit alors répondre à des qualités d'intégration et de compatibilité certaines. C. Le savoir vivre Parmi les notions de savoir-vivre, il convient d'insister tout d'abord sur le nom officiel du pays, les Pays-Bas. En effet, l'amalgame est très fréquemment fait avec la Hollande qui ne représente pourtant que deux des douze provinces que regroupe le pays. [...]
[...] Les hommes d'affaires sont efficaces de par leur appréhension des réalités internationales. En ce sens, ce sont des négociateurs difficiles qui apprécient davantage des propositions étayées par des faits et des chiffres à de simples intuitions ou argumentaires visionnaires. Ceci ne les empêche pas pour autant d'être continuellement ouverts d'esprit et à la recherche du consensus. B. La conduite de réunions Il convient d'oublier tout réflexe méditerranéen dans ce domaine étant donné que les principes d'une réunion efficace aux Pays-Bas reposent sur très peu de formalisme et une organisation minimale. [...]
[...] Le geste accompagne ensuite la parole puisque l'on échange une poignée de main au début et à la fin d'une relation. Toutefois, lorsque l'on se connaît déjà alors un salut par un geste de la main est suffisant. II. La pratique du management A. La communication Les Pays-Bas est le pays où l'on parle de façon courante le plus de langues étrangères. En effet des Néerlandais adultes parlent l'anglais et l'allemand se parle dans les mêmes proportions. Le français y est également parlé par près de 30% de la population. [...]
[...] La gestion du temps Aux Pays-Bas, la ponctualité est hautement valorisée et les retards, le non- respect de délais ou encore des dates de livraison ont pour conséquence de détériorer rapidement la confiance accordée et les relations d'affaires. V. L'organisation Au sein de la plupart des entreprises néerlandaises ou même implantées aux Pays-Bas, l'organisation est de type concerté. Autrement dit, les systèmes organisationnels sont rigoureux et élaborés. Au niveau stratégique, les plans opérationnels sont chiffrés, la mise en œuvre sous contrôle. En revanche, la politique globale est plus qualitative, pragmatique et faite d'adaptations. [...]
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