Automobile, Concurrence oligopolistique, marché de l'industrie automobile, concurrence par la quantité, modèle de Cournot, fonction de réaction, modèle de Bertrand, concurrence par le prix, théorie de la demande coudée
Les oligopoles sont des situations fréquentes dans les économies industrielles contemporaines. Les secteurs, tels que la sidérurgie, la chimie de base, l'automobile, l'agroalimentaire, ou l'électronique, sont des exemples de ce type de structure de marché.
Un oligopole est, contrairement à l'hypothèse d'atomicité de la concurrence pure et parfaite, une structure de marché constitué d'un nombre limité de firmes. Ainsi, chacun de ces vendeurs est « conscient du contexte interactif de décisions dans lequel il est engagé vis-à-vis de ses rivaux ». En effet, on constate que sur ces marchés oligopolistiques, il existe une interdépendance directe dans les stratégies des entreprises, qui sont mises en œuvre. Les décisions d'une entreprise influencent la situation de ses concurrents et modifient par la même occasion, les conditions de marché.
De plus, chaque entreprise peut identifier ses concurrents. Elle peut alors adopter un « comportement stratégique », c'est-à-dire, agir en tenant compte de leurs décisions ou en prévoyant la manière dont ils vont se comporter à la suite de ses actions. La théorie des jeux permet de rendre compte et d'expliquer ses interactions et ses comportements stratégiques.
La formation d'une situation oligopolistique s'explique par la présence de barrières à l'entrée. Lorsque seulement deux ou quelques entreprises sont présentes sur un marché, c'est que des barrières à l'entrée, de différentes natures, empêchent l'arrivée d'autres entreprises dans la branche. De plus, l'accélération du mouvement de concentration témoigne d'un durcissement de ces barrières, notamment dans l'industrie automobile.
Mais ces indicateurs, permettent-ils de rendre compte de l'intensité de la concurrence ?
Nous verrons dans une première partie, par quoi se caractérise une structure de marché oligopolistique. Puis nous verrons dans une seconde partie, les théories en jeux et les différentes formes d'oligopoles. Ces deux parties auront pour fil rouge, un oligopole industriel mondial : l'industrie automobile.
[...] Ainsi, la stabilité des prix en oligopole résulte d'un comportement prudent de la part des firmes et d'une absence de coordination. En effet, toute entreprise faisant partie d'un oligopole cherche à éviter une guerre des prix et à s'entendre avec les autres entreprises sur un prix plus élevé et des volumes de vente protégés. Cependant, de tels accords sont généralement illégaux. Ils se font alors en secret : c'est ce qu'on appelle, la collusion. Conclusion L'industrie automobile connaît une très forte concentration, qui se veut d'autant plus croissante au fil des années. [...]
[...] Dans ce cas Toyota s'attendra à ce que PSA mette en place P2, donc il jouera T1 pour maximiser ses gains. La solution du jeu est T1). La théorie des jeux que l'on a expliquée pour le moment ne porte que si le jeu ne se déroulait qu'une seule fois, comme s'il porte qu'un unique projet. Or, dans une application notamment dans l'industrie automobile la mise en place de stratégies est amenée à se répéter plusieurs fois. Nous avons vu qu'avec le dilemme du prisonnier que l'équilibre choisit n'est pas l'équilibre optimal aux deux firmes. [...]
[...] L'existence d'une situation oligopolistique peut ainsi s'expliquer par la présence de barrières à l'entrée. Lorsque seulement deux ou quelques entreprises sont présentes sur un marché, c'est que des barrières à l'entrée empêchent l'arrivée d'autres entreprises dans la branche. Celles-ci permettent aux oligopoleurs de gagner des bénéfices importants à long terme, empêchant d'autres producteurs de s'introduire sur le marché. Ces barrières à l'entrée sont de natures diverses, elles peuvent être naturelles, légales, tout en étant également de natures structurelles ou stratégiques. [...]
[...] Ici, PSA peut facilement voir que la meilleure réponse de Toyota dans tous les cas est T2. T2 est donc une stratégie dominante. En sachant cela, PSA va chercher à maximiser ses gains, c'est-à-dire prendre l'issue P1 afin de maximiser ses gains. L'équilibre est donc T2) c'est la solution de ce jeu. Il se peut également qu'une stratégie dominante n'existe pas. Il s'agira alors de trouver la ou les stratégies dominées que l'on pourra éliminer. Ex. : Ici, il n'y a pas de stratégie dominante pour les deux firmes. [...]
[...] La concurrence oligopolistique, structure de marché de l'industrie automobile Introduction. I. Concurrence oligopolistique : caractéristiques, indicateurs. A. L'existence de barrières à l'entrée. B. Les mouvements de concentrations dans le secteur automobile. II. Les théories pouvant expliquer une concurrence oligopolistique. [...]
Référence bibliographique
Source fiable, format APALecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture