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Les nouveaux scénarios sociaux, environnementaux et économiques et l'évolution continue du monde des affaires orientent l'attention de la société vers la durabilité. Dans le contexte actuel du marché, on parle beaucoup de la responsabilité sociale des entreprises (RSE), des outils nécessaires pour la mettre en oeuvre et de la responsabilité qui en découle. Entreprendre des politiques de RSE est un choix volontaire et cela implique que les organisations doivent mettre en oeuvre un système de directives et de processus internes et externes qui influencent toutes leurs activités. À cet égard, ce travail se concentre sur la consultation et l'analyse relative des « Rapports de progrès en matière de durabilité » des groupes de luxe mondiaux Kering et LVMH pour procéder à une analyse ultérieure liée aux thèmes matériels de chacune des Maisons de Mode.
[...] Dans le même temps, lorsque nous réfléchissons aux défis et aux opportunités de la durabilité dans la mode de luxe, nous ne devons pas oublier que le rôle principal de la mode de luxe, et de la mode en général, est d'apporter de la beauté et de la créativité au monde. Aujourd'hui, il est nécessaire de déterminer comment les marques de luxe peuvent répondre aux exigences du développement durable tout en ne compromettant pas leur propre identité, car il s'agit d'un monde dans lequel les coûts ne peuvent être négligés pour garantir une excellente qualité de produit. [...]
[...] Le 22 mars 2013, le groupe abandonne l'acronyme PPR et devient le groupe Kering. Le groupe est structuré en deux divisions : Mode et Luxe (Gucci, Bottega Veneta, Yves Saint Laurent, Stella McCartney, Brioni, Balenciaga, Alexander McQueen, Cristopher Kane) qui comprend l'Horlogerie et la Joaillerie (Ulysse Nardin, Girard-Perregaux, Jane Richard, Qeelin, Dodo, Boucheron, Pomellato) et Sport & Lifestyle (Puma, Volcom, Cobra, Electric). Le Groupe opère à l'échelle internationale, et ses principaux marchés sont les trois macro-zones que sont l'Europe, l'Amérique et l'Asie-Pacifique compris le Japon). [...]
[...] En même temps, une attention particulière doit être accordée aux pratiques d'emballage et de conditionnement dans les points de vente, au recyclage des déchets à la fin de la vie du produit. Le secteur de la mode de luxe est un exemple particulièrement intéressant en termes de durabilité et de responsabilité des entreprises. En effet, bien qu'il semble être exposé de manière sensible aux risques environnementaux, les entreprises de premier plan sont souvent les moins actives en termes de rapports non financiers ainsi que de divulgation des activités sociales et environnementales. [...]
[...] Ainsi, en particulier dans les contextes de la mode de luxe, les attitudes concernant la durabilité entrent en conflit avec le comportement. Le sujet de la durabilité n'est devenu pertinent qu'au cours des trente dernières années du point de vue des habitudes de consommation, enregistrant une augmentation des préoccupations des consommateurs quant à leur impact sur les personnes et l'environnement, et ce n'est que progressivement que l'industrie de la mode a réalisé qu'il était temps d'être responsable envers la société. [...]
[...] De même, Emilio Pucci enregistre des niveaux élevés dans le domaine de l'environnement, en effet, en 2021 elle a réorganisé sa structure et son réseau de magasins. Off-White, par contre, est une Maison récemment acquise par la Holding, mais très attentive à l'impact environnemental. Après avoir examiné en détail les marques appartenant aux deux géants Kering et LVMH, il est maintenant nécessaire de faire une comparaison pour comprendre laquelle des deux, aujourd'hui, est plus engagée dans la reconversion de ses activités de production en raison de la durabilité. [...]
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