Musées, marché des loisirs, marché concurrentiel, fonctions du musée, secteur artistique, fidélisation, marketing relationnel, diversification des musées, lieu de culture populaire, évolution des musées
Pour cette histoire, nous nous basons sur le document « A la découverte du musée », paru sur le site internet www.nancy.fr.
Très tôt, et partout dans le monde, l'intérêt pour la collecte d'objets se développe : dès le paléolithique, on remarque un goût certain pour les collections, qu'il s'agisse de cailloux, coquillages ou os ; en Égypte, de véritables trésors funéraires sont entreposés dans les tombes afin d'améliorer la vie dans l'au-delà ; et dans l'Empire romain, des foules d'objets précieux constituées d'offrandes ou de butins de guerre sont accumulées à l'intérieur des temples… En Grèce, il existe même des rassemblements d'objets dans les temples ouverts au public, tel le Sanctuaire de Delphes. Cependant, ces expositions ne sont pas destinées à un public mais plutôt à « l'invisible » : avec les dons aux Muses, on s'achète l'éternité…
[...] Meier a quant à lui dessiné les plans du musée d'art contemporain à Barcelone ou encore du musée d'arts décoratifs de Francfort. Les visiteurs s'intéressent de plus en plus à ces merveilles architecturales, et pour beaucoup d'entre eux, le design des infrastructures est bien plus marquant que le contenu des collections proposées Le musée : un lieu de culture populaire Si l'aspect touristique est plus flagrant quand on considère les personnes allant dans un musée qui ne se situe pas dans leur ville, i.e. [...]
[...] C'est pourquoi les musées doivent y attacher beaucoup d'importance, car, comme mentionné plus haut, c'est aussi un grand outil de fidélisation qui incite les visiteurs à revenir pour découvrir des choses nouvelles régulièrement. Les expositions temporaires sont de véritables richesses pour les musées. Prenons l'exemple du Musée des Beaux-Arts de Lyon et l'exposition Nicolas Poussin, La Fuite en Egypte qui a eu lieu du 15 février au 19 mai 2008. Le Musée des Beaux-Arts, la Ville de Lyon et la région Rhône-Alpes ont beaucoup communiqué sur cette exposition, notamment sur le mécénat privé dont elle a bénéficié. [...]
[...] Ce dernier, traditionnellement passif et spectateur, prend une place de plus en plus importante dans la communication des musées. En effet, le visiteur de musées traditionnel est une personne qui va dans un musée pour y voir les œuvres exposées ou encore pour voir une collection, c'est un consommateur avéré qui vient plus par goût et en connaissance de cause. C'est le profil le plus courant : une personne qui sait ce qu'elle recherche et qui va au musée pour se divertir. [...]
[...] En effet, ce rassemblement génère des simplifications, et assure un poids historico-sociologique - mais l'importance prépondérante du support qu'est le musée est souvent ignorée. Or, il a une histoire, une présence physique, un poids culturel tout aussi importants que le support sur lequel on peint, sculpte ou dessine. D'autre part, ce rassemblement est biaisé, car il montre en même temps des œuvres différentes, et a pour résultat de les opposer en écoles ou mouvements En outre, ce rassemblement force la comparaison entre ce qui est très souvent incomparable, et implique ainsi la mise en valeur d'œuvres élues par rapport à d'autres. [...]
[...] En effet, il offre au visiteur la possibilité d'avoir un espace personnel en s'inscrivant gratuitement sur le site. C'est une première phase virtuelle de découverte de l'offre du musée pour un nouveau public, un approfondissement pour public averti et connaisseur des œuvres exposées au Louvre. Grâce à cet espace personnel, le visiteur a accès à un certain nombre d'œuvres en format numérique avec un descriptif et des informations complémentaires. Il peut créer des albums dans lesquels il peut stocker ses œuvres préférées et lire des dossiers thématiques. [...]
Référence bibliographique
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