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Le bien-être et le mal-être des travailleurs représentent à ce jour un enjeu important pour les parties prenantes de l'entreprise.
Le bien-être au travail contribue à l'efficacité au travail, donc à la performance des organisations. En conséquence, certaines conditions comme la sécurité, la santé, une bonne qualité de vie et l'amélioration des conditions de travail déterminent les frontières entre bien-être et mal être au travail.
[...] L'une des pistes pour améliorer le bien-être au travail est d'améliorer les pratiques managériales. Cependant, chaque travailleur est responsable de la qualité de ses relations avec les autres. Il appartient à chacun de comprendre comment mieux gérer son stress, comment mieux communiquer afin d'éviter les problèmes qui caractérisent le mal-être au travail. Améliorer le traitement des salariés, renforcer le sentiment de compétence sont des facteurs clefs de succès dans l'objectif d'instaurer le bien-être au travail. De ce bien-être dépend le taux de turnover : les travailleurs d'aujourd'hui choisissent leur poste et y restent lorsque les conditions de travail favorisent avant tout leur épanouissement personnel. [...]
[...] Le stress est l'un des plus gros facteurs de mal-être au travail. Lorsque la charge de travail est trop importante, ou l'intensité du travail trop forte, les travailleurs en subissent la pression. Les entreprises et les administrations appliquent de plus en plus les méthodes d'inspiration taylorienne aux activités de service dans le but d'augmenter la productivité. L'isolement L'isolement représente une autre cause de mal-être au travail. Les personnes travaillant seules peuvent ressentir un manque de soutien social, de collègues avec qui discuter, échanger, rire ou partager les moments difficiles. [...]
[...] Il en va de même concernant le besoin de recevoir le respect et l'estime que mérite son travail. Ces conditions permettent au travailleur d'être heureux de contribuer à l'activité de l'organisation qui l'emploie. En ce sens, il est crucial que les travailleurs puissent partager leurs vulnérabilités avec leurs supérieurs et les employés occupant des postes de direction. Chacun pourra ainsi être encouragé à s'exprimer et à identifier les questions qui le préoccupent, dans le cadre d'une culture inclusive et respectueuse, avant que la situation ne dégénère en une crise. [...]
[...] Le travail décent suppose la « possibilité d'exercer un travail productif et convenablement rémunéré, assorti de conditions de sécurité sur le lieu de travail et d'une protection sociale pour sa famille. » Ce concept pose les prémisses du bien-être au travail. Le bien-être au travail comporte une dimension physique et une dimension psychologique. Le bien-être au travail contribue à l'efficacité au travail, donc à la performance des organisations. En conséquence, certaines conditions comme la sécurité, la santé, une bonne qualité de vie et l'amélioration des conditions de travail déterminent les frontières entre bien-être et mal être au travail. [...]
[...] Ces éléments sont essentiels au bien-être, car cela signifie que tout le monde, y compris les dirigeants, peut participer à des opportunités de développement. Il est également possible de penser à des politiques de retour au travail qui favorisent l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Auparavant, le retour au travail concernait surtout les personnes qui revenaient après un congé de maternité, de soins ou de maladie. Mais depuis la crise sanitaire à COVID-19, l'adaptation à de nouvelles méthodes de travail après un changement important concerne de nombreux employés, voire tous. [...]
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