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Devenir son propre patron – tel est le souhait exprimé aujourd'hui par de nombreux jeunes étudiants ou travailleurs à travers le monde. Pourquoi ? A priori les motivations sont simples. Entre une envie de se réaliser personnellement et professionnellement, et une envie de prendre du plaisir à ce que l'on fait, créer son entreprise peut aussi être l'expression d'une idée originale ou une réponse novatrice, anticipée, aux besoins d'une demande.
Le gain et l'autonomie financière sont tout autant de motivations, cependant les débuts sont toujours difficiles car malgré les solutions de financement existant, les jeunes entrepreneurs doivent justifier, quand ils font appel à des organismes ou à des investisseurs, de la rentabilité certaine de leur projet.
Rappelons que dans un contexte actuel de crise économique mondiale, et notamment de « Credit Crunch » (resserrement des conditions d'obtention et raréfaction de l'offre de crédit) il est encore plus laborieux d'obtenir une source de financement, pourtant nécessaire pour mener à bien un projet sérieux, ce qui a pour effet de freiner les jeunes entrepreneurs, gênés d'autre part par le climat d'incertitude économique qui règne aujourd'hui. L'action d'entreprendre reste cependant possible et est même nécessaire car elle peut faire partie d'une des multitudes actions en faveur du processus de sortie de crise.
Le modèle anglo-saxon et le modèle français de création d'entreprise sont assez différents, les approches ne sont pas les mêmes. Nous allons tenter de dresser au travers de cette étude, en nous axant sur une logique « jeune diplômé », un état des lieux et une réflexion sur l'accès à la création de PME ou TPE en France en comparaison avec le Royaume-Uni. Deux approches distinctes mais se recoupant par endroits, et qui ont leurs qualités et leurs défauts.
[...] Les revenus seront toutefois dominés par les dépenses du grand public, des communications et des gouvernements. Enfin, le domaine des services technologiques devrait atteindre 587 milliards de dollars en 2010, selon une croissance moyenne annuelle de entre 2005 et 2010. Les plus grosses ventes de services se feront auprès des gouvernements et des banques. Quels créneaux pour les TPE ? Dans les concours à la création ou à l'innovation, un constat s'impose : internet se taille la part du lion. [...]
[...] et Besoin en Fonds de roulement permettant à l'entrepreneur de survivre en attendant ses premiers encaissements, les frais s'entassent assez rapidement. Heureusement pour les créateurs, les sources de financement sont dorénavant nombreuses, et les pouvoirs publics ont rivalisé de mesures pour les rendre plus facilement abordables même si dans la réalité cela reste difficile à obtenir. Ainsi les sources de financement possibles sont : - Les fonds privés : prêt de la famille, soi même, PEL (Plan épargne logement) ou LEE (Livret d'épargne entreprise). [...]
[...] Ces effets ont entrainés la reconnaissance, en Europe et aux Etats-Unis, de l'importance des petites et moyennes entreprises par leurs apports en matière d'emploi et d'innovation. Selon, Verstraete et Saporta, deux autres facteurs peuvent expliquer le retour effervescent des petites entreprises : - L'importance croissante des services dans l'économie avec les impératifs que cela comporte tels la proximité et le contact direct avec la clientèle - Le changement de comportement des consommateurs devenu changeant et hyper segmenté dans leurs préférences Les étapes énoncées en Figure 1 ont donc marqué une nouvelle ère dans le domaine de l'entrepreunariat et ont permis a de nouvelles entreprises, devenues pour quelques unes d'entres elles de grands groupes mondialement reconnus VERSTRAETE Thierry, SAPORTA Bertrand (2006), p L'accès a la création d'entreprise : une perspective France Royaume-Uni Mémoire DUETI 2008-2009 Prenons ici l'exemple d'une PME fondée en 1975 et devenue une entreprise leader dans son domaine d'activité, les systèmes d'aide à la conduite pour engins de levage et de manutention : SMIE. [...]
[...] Ils existent au Royaume des organismes regroupant les business angels et ayant pour mission la mise en relation. Prenons ici l'exemple de la BBAA : la British Business Angel Association. (http://www.bbaa.org.uk/) En conclusion à cette partie, nous pouvons dire qu'il est désormais clair, que le Royaume-Uni en termes d'attractivité et de soutien aux créateurs d'entreprise est plus active21. Cependant la France a entrepris de nombreux efforts ces dernières années. Les démarches dans les deux pays sont assez simple, les soutiens nombreux, sources de financement multiples malgré leur difficulté d'accès. [...]
[...] On constate d'ailleurs 14 Source : http://www.cercledoutremanche.com/files/pdf/emploi_et_croissance.pdf 19 L'accès a la création d'entreprise : une perspective France Royaume-Uni Mémoire DUETI 2008-2009 dans le domaine des services que la plupart des créateurs d'entreprise on reçu une formation spécifique dans le domaine de l'entrepreunariat ce qui n'est pas automatique en France. La personnalité du créateur joue aussi beaucoup face aux investisseurs qui veulent tout connaître de celui-ci. Une vie équilibrée, un environnement stable et une légitimité (exemples études, intérêt particulier, expérience) dans le domaine concerné sont des caractéristiques essentielles. [...]
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