Approche systémique des organisations, rationalisme, cybernétique, Norbert Wiener, théorie générale des systèmes, Von Bertalanffy, source empiriste, source qualitative, source quantitative, sociologie, Mintzberg, culture d'entreprise, changement organisationnel, flexibilité, efficacité
La sociologie se situe dans le champ des sciences sociales ou humaines qui, comme l'économie, la science politique, l'anthropologie, la psychologie ou l'histoire, étudient les comportements humains collectifs. La sociologie peut avoir des points de contact avec ces autres sciences, partager avec elles les mêmes objets d'études, et même développer des liens interdisciplinaires.
Sa spécificité tient au fait qu'elle s'attache à la logique sociale des phénomènes qu'elle observe, Par rapport à la science économique, la sociologie propose des cadres d'analyse plus larges et plus qualitatifs pour interpréter les phénomènes sociaux au-delà de leur pure fonction économique.
L'activité sociologique se caractérise par un travail théorique poussé, mais aussi par une démarche empirique rigoureuse, quantitative et qualitative, et par une dimension appliquée.
La sociologie s'est intéressée aux organisations et a imprégné les différentes écoles. 10 écoles se sont succédées depuis le début du siècles : l'école classique, l'école des relations humaines, l'école mathématique, l'école des systèmes sociaux, l'école socio-technique, l'école néoclassique, l'école de la théorie des systèmes, l'école de Mintzberg, l'école de la culture d'entreprise, l'école du changement organisationnel, de la flexibilité, de la valeur, de l'efficacité.
3 grands courants de pensée sont à l'origine de ces écoles :
• source empiriste, pragmatique qui émane des praticiens,
• source qualitative centrée sur le problème de l'homme au travail,
• source quantitative d'inspiration mathématique.
Par ailleurs, l'objet de notre exposé se rapporte à l'école systémique, après avoir fait le parcours des écoles : classique ; des ressources humaines et le cercle vicieux. Les questions qui peuvent s'offrir à notre esprit sont les suivantes :
• Qu'est ce que l'école systémique ?
• Quels sont ses percepts et ses principaux fondateurs ?
• Quelles sont ses limites et les principales critiques afférentes à cette école ?
• Est ce qu'elle est fonctionnaliste ?…..
Pour répondre à ces panoplies de questions, nous avons opté de diviser notre intervention en trois grandes parties.
Dans la première partie que nous avons intitulé le contexte général, il serait question de situer notre objet en définissant le concept de système, de nous focaliser sur l'évolution de la systémique en passant en revue ses différents précurseurs sans oublier, par la même occasion, de relater les préceptes de l'approche systémique et de mettre en relief un intitulé celui de la complexité.
La systémique dans l'organisation est la deuxième partie de notre exposé ou il serait question de voir l'application des modèles de cette approche au sein des organisations.
Enfin dans la dernière partie, nous avons vu utile de faire le point sur un élément essentiel de la sociologie des organisations celui de situer cette école par rapport au paradigme auquel elle appartient ainsi qu'évoquer, d'une manière générale, les différentes critiques et mise en garde apporter à la systémique.
[...] En bref, une organisation peut être définie comme un système situé dans un environnement comprenant : un sous-système culturel (des buts, fins, valeurs, croyances) un sous système techno cognitif (des connaissances, des techniques, des technologies et de l'expérience) un sous système structurel (une division formelle et informelle du travail), un sous système psychosocial (des gens ayant des relations entre eux) ainsi qu'un sous-système de gestion (planification, contrôle et coordination). II- L'APPROCHE SYSTEMIQUE APPLIQUEE AUX ORGANISATIONS 1-Organisation comme système ouvert L'organisation est désormais considérée comme un système constitué d'un ensemble de parties reliées les unes aux autres et en interaction les unes avec les autres. Cette définition met l'accent les relations dynamiques qui existent entre les composantes internes de toute organisation. [...]
[...] Il est important d'ajouter ici que les systèmes n'existent pas dans la réalité. C'est un "construit" théorique, une hypothèse, une façon parmi d'autres de concevoir les ensembles. Cependant, il se trouve qu'il y'a une multiplicité d'entités concrètes existant dans la nature et illustrant les notions de système. La nature elle-même constitue une immense totalité (système) englobant des sous-ensembles (sous-systèmes) comme l'homme qui lui-même est formé de sous-ensembles. Les caractéristiques des systèmes : On peut dégager un certain nombre de caractéristiques applicables à tous les systèmes. [...]
[...] Les organisations, cependant, créent aussi du désordre. Par exemple, les travaux sur l' intrapreneur (Burgelman Bygrave, 1989) illustrent la manière suivant laquelle certaines organisations développent les instabilités nécessaires pour expérimenter différentes innovations. En donnant aux acteurs une liberté suffisante pour expérimenter diverses manières de faire ou en leur donnant suffisamment de ressources pour explorer sans contrainte de nouveaux domaines, l'organisation construit un catalogue de réponses à des demandes différentes et inconnues de l'environnement concurrentiel. Dans le même esprit, la mise en œuvre de nouvelles manières de faire en parallèle de formes plus traditionnelles s'inscrit dans une perspective analogue. [...]
[...] En ce sens, il est plus pauvre que la somme de ses éléments. Les éléments d'un système peuvent participer à d'autres processus, parallèles ou antagonistes. Exemple : un ouvrier est par ailleurs syndicaliste et membre d'un club de pêche local. Plus de propriétés Exemple : la recherche créative d'un groupe est nettement supérieure à la somme des potentiels individuels. Dans l'entreprise, la synergie mesure ce surcroît d'efficacité. Le système est évolutif Les systèmes ouverts sont dynamiques, ils évoluent et se transforment avec le temps. [...]
[...] Critiques de l'approche systémique III. Remarques et mise en garde sur la systémique CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE INTRODUCTION La sociologie se situe dans le champ des sciences sociales ou humaines qui, comme l'économie, la science politique, l'anthropologie, la psychologie ou l'histoire, étudient les comportements humains collectifs. La sociologie peut avoir des points de contact avec ces autres sciences, partager avec elles les mêmes objets d'études, et même développer des liens interdisciplinaires. Sa spécificité tient au fait qu'elle s'attache à la logique sociale des phénomènes qu'elle observe, Par rapport à la science économique, la sociologie propose des cadres d'analyse plus larges et plus qualitatifs pour interpréter les phénomènes sociaux au-delà de leur pure fonction économique. [...]
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