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Depuis des lustres, l'homme a toujours rêvé de voler. Grâce à la persévérance humaine, des technologies sont nées, toujours un peu plus évoluées, amenant aujourd'hui ce rêve à porter de tous. Mais voler à un coût, parfois élever, que seuls une poignée de consommateurs peuvent s'offrir.
Avec la technologie aérienne, ce sont aussi les réglementations qui ont évolué. Aussi, avec « The Deregulation Act », signée aux Etats-Unis en 1978, certaines compagnies aériennes sont nées et proposent aujourd'hui des vols à prix très attractifs. Ce sont les « Low Cost » (...)
[...] Certes, cela reviendrait à créer une relation amicale entre compagnies traditionnelles et low cost ce qui n'est pas chose facile. Mais si nous reprenons les mots de Jean-Cyril Spinetta, Président du Groupe Air France KLM, les low cost ne sont pas nos concurrents directs ; c'est la SNCF avec le TGV qui est la plus dangereuse à nos yeux nous pouvons alors penser que les compagnies low cost ne sont effectivement pas les concurrentes des Majors mais, dans ce contexte, des acteurs appartenant à la même famille du transport aérien. [...]
[...] C'est ainsi qu'au début des année 90, Ryanair devient la première compagnie aérienne low cost en Europe. Le premier avion de Ryanair, un Bandeirante de 15 places source : www.berlin-spotter.de/ airlines/ryanair.htm. Le site Internet de la compagnie propose un historique assez complet de Ryanair. On y voit de manière plus concrète les différentes évolutions année après année, que Myriam Decker[17] regroupe en quatre phases : 1985-1990, phase de démarrage 1991-1993, phase de restructuration avec un recentrage sur les fondamentaux low cost mis en avant par Southwest 1993-1997, où Ryanair se lance dans un plan de développement au Royaume-Uni, avec l'ouverture de nombreuses routes reliant Dublin et Gatwick aux principales villes de Grande Bretagne, telles que Londres, Manchester, Birmingham ou encore Glasgow. [...]
[...] En revanche, deux compagnies ainsi créées se distinguent aujourd'hui en terme de leader du marché low cost en Europe. Il s'agit d'EasyJet, l'anglaise, et de Ryanair, l'irlandaise. Basées sur le Business Model de Southwest l'organisation de ces dernières caractérise parfaitement le modèle low cost Les coûts sont étudiés et réduits au maximum, les politiques en terme de management sont particulières, basées sur une participation active des salariés. La flotte même est caractéristique des low cost L'utilisation d'un seul type d'appareil en général se retrouve chez tous les acteurs low cost d'Europe. [...]
[...] Par conséquent, ces dernières accordent une part importante de leur budget à la communication marketing. EasyJet communiquait avec un message simple qui, aujourd'hui, est devenu un axe marketing annonçant clairement l'esprit low cost : Nous prenons en charge votre transport et uniquement votre transport Pour la réalisation de ce mémoire, je me suis principalement penché sur les deux principales compagnies low cost d'Europe, Ryanair et EasyJet. Aussi, en terme de communication, j'ai pu noter que la compagnie EasyJet devance très nettement Ryanair. [...]
[...] En étendant son offre, ces même compagnies se heurtent à une nécessité d'investir en terme de biens (paquebots, hôtels, technologie mobile par exemple), de personnel, mais aussi et surtout en terme de communication. Autrement dit, c'est là toute une panoplie d'actions entraînant des coûts parfois très onéreux que doit accepter et supporter toute compagnie low cost qui souhaite étendre son offre. Or, si ces coûts doivent s'avérer trop élevés, ils risquent d'influencer les tarifs qui seront proposés à la vente. Cependant, il ne faut absolument pas perdre de vue qu'une compagnie low cost est bien souvent reconnue comme tel. [...]
Référence bibliographique
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