Bonheur au travail, condition nécessaire à l'amélioration du bien-être des employés, performances de l'entreprise, rythme de travail, taylorisme, fordisme, organisation sociale du travail, travail en open space, qualité de vie, toyotisme, culture d'entreprise, Mintzberg, ohnisme, management, Henri Fayol, pyramide de Maslow, productivité salariale, Adam Smith, burn-out
En cette période de crise, aujourd'hui en France, les salariés sont démotivés. Entre l'accélération du rythme de travail pour rester compétitif sur le marché et le souci de conserver une certaine qualité des produits et du service client, le salarié se tend et stresse. Il est un casse-tête pour les managers de réaliser les objectifs attendus tout en conciliant la qualité de vie au travail des salariés.
En effet, les managers doivent respecter les objectifs mis en place par les dirigeants qui sont toujours supérieurs à l'année précédente sans prendre en considération les facteurs extérieurs et intérieurs afin de rester sur le marché. Pour y parvenir, ils réalisent d'importantes économies. Dans la plupart des cas, les employés se trouvent ébranlés à tort ou à raison. Ils sont remplacés par des machines, ils effectuent des heures supplémentaires, ils doivent depuis les 35 heures effectuées plus de travail en moins de temps, les entreprises réduisent les distances d'information, les espaces de travail s'uniformisent, ils déménagent en open space, il n'y a plus de séparation entre sphère privée et professionnelle…
Tout ce qui peut réduire les coûts, améliorer les performances et contribuer à la reprise de la santé de l'entreprise, de l'économie est ainsi justifiée. C'est normal, il en advient de la santé de notre économie, mais avant tout de l'entreprise. Or il n'y a pas que les entreprises qui souffrent, mais aussi les salariés. De par la conjoncture notamment, qui est source de morosité chez tout le monde, mais aussi de par la pression mise par les managers, et par les employés eux-mêmes. Ce qui a pour conséquence d'augmenter le stress au travail et de diminuer le bien-être de chaque employé. Aujourd'hui, un salarié européen sur cinq déclare souffrir à cause du stress au travail. Et la France reste le premier pays au monde à consommer le plus d'anxiolytiques et d'antidépresseurs. Le stress au travail est depuis environ quinze ans, un des sujets les plus préoccupants des entreprises et du gouvernement, comme l'affirme François Fillon dans son rapport du "bien-être et de l'efficacité au travail" publié en mars 2008.
[...] Mais les salariés craignent une intrusion excessive de la part de l'entreprise. Qu'elle puisse à tout moment lui demander de travailler plus L'enquête d'Actineo finit par montrer que ceux ne sont pas les attributs physiques du lieu de travail c'est-à-dire l'aménagement de l'espace en tant que tel qui est facteur d'amélioration de performance chez le salarié, mais plutôt les attributs symboliques c'est-à-dire la façon dont le salarié se perçoit chez lui, et se satisfait de son travail. Cependant d'après le sondage Actineo, il est difficile de transformer les grands espaces de travail en « chez soi ». [...]
[...] Il doit trouver le moyen de concilier les aspirations personnelles de chaque salarié et les besoins de l'entreprise pour laquelle ils travaillent. Il faut reprendre l'historique des théories managériales dans lesquelles il était dit que le manager devait motiver ses troupes en leur donnant du travail enrichissant. L' « enrichissement des tâches » est une valeur essentielle à la motivation des salariés aujourd'hui. On assiste aujourd'hui à un néo taylorisme qui parcellise à nouveau les tâches et rend le quotidien monotone de millions de salariés qui ne trouvent plus d'intérêt, et de sens à leur travail. [...]
[...] Les hommes ont beau être tous différents, ils ont tous plus ou moins une conception commune du bonheur. Selon Épicure il s'agirait de se contenter d'assouvir nos désirs, en se faisant plaisir des biens simples que nous procurent la nature telle que la nourriture, la boisson, l'amour, etc . Cependant, cela reste une satisfaction temporaire qu'il faudrait renouveler constamment. Ce n'est pas du bonheur du fait de sa non-durabilité. Le pouvoir, la richesse, et les honneurs ne conduisent pas au bonheur, mais plutôt à la perte de l'homme vers ses vices. [...]
[...] Alors que les médias ne cessent de relayer l'information selon laquelle le burn-out fait rage dans les entreprises du CAC40 tels que Renault et France Télécom. La performance de l'entreprise se fait elle au détriment du bien être des salariés ? Le salarié n'est pas seulement un facteur de production. C'est un être humain dont le bonheur recherché de toute une vie passe par l'accomplissement personnel. Il est de plus en plus difficile de concilier vie professionnelle et vie privée bien que le temps de travail soit diminué en France[60], il occupe quand même plus de la moitié de notre vie humaine. [...]
[...] Le bonheur au travail Dans cette partie intitulée « le bonheur au travail », le bonheur en tant que tel sera défini ainsi que plus précisément, celui perçu par les salariés qu'il soit à travers l'accomplissement personnel ou professionnel. Ensuite, l'organisation du travail moderne sera remise en cause à la fois par la théorie du stress au travail, mais aussi par de nombreux témoignages recueillis notamment par un livre célèbre « l'open space m'a tuer ». Enfin, des préconisations seront faites pour améliorer la qualité de vie des salariés pour à terme améliorer le monde du travail et les performances des entreprises au travers des travailleurs. Qu'est que le bonheur ? [...]
Référence bibliographique
Source fiable, format APALecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture