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La représentation sociale est l'une des notions fondatrices de la psychologie sociale. Avant de définir ce qu'est le concept de représentation sociale, il est important de comprendre ce qu'est la psychologie sociale.
La psychologie sociale est le domaine d'étude qui analyse la façon dont les comportements, cognitions (pensées) et affects (émotions ou sentiments) de l'individu sont influencés par le comportement et les caractéristiques de la situation dans laquelle l'individu est inséré ainsi que par ses propres caractéristiques psychologiques et sociales. En effet, la psychologie sociale a un double domaine de recherche : elle se situe à l'intersection de la psychologie et de la sociologie.
Elle est née comme science dans les années 30, avec les travaux de Mayo sur les groupes en psychologie du travail, puis de Lewin sur la "dynamique des groupes" et sur l'autorité. Rappelons que la notion de représentation sociale occupe une place importante en psychologie sociale depuis le début des années 60. Ce concept fut introduit et élaboré par Moscovici (1961) avec son étude sur la transformation d'une théorie scientifique (la psychanalyse) en représentations sociales. Actuellement, le concept de représentation sociale a largement dépassé le cadre de la psychologie sociale. Il est fréquemment utilisé en sciences humaines ou sociales.
Le terme « représentations sociales » indique que ces représentations se constituent dans l'environnement social et qu'elles orientent les communications et les conduites sociales.
Dans le langage courant le terme « représentation » a une double signification. Il peut faire référence à un processus, l'action de représenter ou de se représenter quelque chose, mais aussi au résultat de cette opération, à sa fixation sous diverses formes. Cette ambivalence est soulignée dans les définitions des représentations « sociales » employées en psychologie sociale. La représentation est « le produit et le processus d'une activité mentale par laquelle un individu un groupe reconstitue le réel auquel il est confronté et lui attribue une signification spécifique » (Abric, 1988). Par conséquent, la représentation est un ensemble organisé d'opinions, d'attitudes, de croyances et d'informations se référant à un objet ou à une situation. Elle est déterminée soit par le sujet lui-même (son histoire, son vécu), par le système social dans lequel il est inséré, et/ou par la nature des liens que le sujet entretient avec ce système social : elle est socialement élaborée et partagée car elle se constitue à partir de nos expériences, mais aussi des informations, savoirs, modèles de pensée que nous recevons et transmettons par la tradition, l'éducation et la communication sociale. Elle a une visée pratique d'organisation, de maîtrise d'environnement (matériel, social..). Elle concourt à l'établissement d'une vision de la réalité commune à un ensemble social (groupe, classe…) ou culturel. (Denise Jodelet, Les représentations sociales).
C'est une manière de penser, de s'approprier, d'interpréter notre réalité quotidienne. Les représentations sociales font partie de l'étude de la pensée quotidienne. Elles constituent un processus par lequel les personnes reconstruisent la réalité et lui donnent un sens, produisant un savoir social qui influence la nature des relations entre personnes et entre groupes. Ce processus suppose que la personne, confrontée quotidiennement à une multitude d'informations, les simplifie, les transforme, les interprète et se les réapproprie sous cette nouvelle forme pour pouvoir communiquer et agir en société. Les représentations sociales reposent ainsi sur une activité mentale consistant à objectiver les choses, c'est-à-dire à rendre concret ce qui pouvait être abstrait, se familiariser avec l'étrange, donner un contenu à ce qui initialement n'était qu'une notion ou un concept.
Après avoir présenté les auteurs des théories des représentations sociales, nous expliquerons en détails en quoi consiste ce concept, ainsi que ses enjeux. Nous tenterons ensuite de dégager les limites de la théorie, et élaborerons une série de questions applicables en entreprise.
[...] Il peut également exprimer des propos qui lui permettent d'éviter la dissonance cognitive (Le message destiné à une cible est parfois en contradiction avec ses propres convictions ; un état de tension désagréable dû à la présence simultanée de deux cognitions (idées, opinions, comportement) psychologiquement inconsistantes.» Festinger ; ex : ne pas aimer l'informatique et avoir un ordinateur, ou ne pas aimer le foot mais être inscrit dans un club). De plus, il semble complexe de tenter de réduire les concepts mentaux à une approche standardisée puisque chaque être est différent. II/ LES CONCEPTS DE LA CARTE COGNITIVE 1 Qu'est ce qu'une carte cognitive ? La carte cognitive est un concept de vision stratégique qui suscite depuis quelques années un intérêt grandissant. [...]
[...] Ainsi, dans une boucle positive il y a un effet d'amplification de la tendance initiale existant entre chaque pair de concepts. Alors que dans une boucle négative, le système s'autorégule moins de risque de dérive et de perte de contrôle Méthodes de collecte d'informations Tableau Récapitulatif 4 Les limites de la carte cognitive L'objet même de la carte cognitive est de représenter subjectivement le discours d'un sujet. Mais comme nous le savons, il est foncièrement impossible d'obtenir une neutralité parfaite. [...]
[...] L'étude d'un processus est l'étude du passage cognitif à un autre. Les produits cognitifs sont les croyances. Les processus cognitifs sont les transformations des croyances. Le but du chercheur est de comprendre comment un individu passe d'une série d'options envisagées au choix d'une solution. C'est donc une aide aux décisions organisationnelles, à la formulation de problèmes, à l'analyse de l'environnement ou l'établissement de critères décisionnels. Il va chercher à mettre en évidence le passage d'un problème non formulé à un problème formulé. [...]
[...] Les différentes méthodes utilisées pour la confection d'une carte cognitives laissent plus ou moins de liberté au sujet. Le fait de demander à un sujet de se prononcer sur un thème donné et limité, de l'obliger à envisager des liens, limite l'individu. On enferme ainsi l'individu dans un discours qui n'est pas le sien et qui n'est donc pas naturel. S'il avait défini lui-même le thème et les limites, les résultats peuvent être différents. La contextualité est un autre élément de l'influence. [...]
[...] Taylor using cognitive mapping, Management Decision La vision stratégique du propriétaire dirigeant de PME : étude de cartographie cognitive, Revue internationale PME Il a écrit 2 volumes dont nous nous sommes fortement inspirés pour notre recherche : L'organisation. Une perspective cognitiviste, Collection Sciences de l'administration, éd. Les Presses de l'Université Laval Cartes cognitives et organisations. Collection Sciences de l'administration éd. Les Presses de l'Université Laval / éd. ESKA. Publié aussi en 2003 aux Éditions de l'ADREG Il a écrit 4 chapitres d'ouvrages collectifs et publié 13 communications, dont 5 concernent la carte cognitive. [...]
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