Coaching, pratique du pouvoir, entreprise, capacités personnelles, capacités professionnelles, marché du coaching, rôle du coach, profil du coach, séance de coaching, Programmation Neuro Linguistique, analyse transactionnelle, développement personnel, intelligence émotionnelle, bénéfices du coaching
Les études montrent que de plus en plus d'entreprises font appel au coaching. Selon une étude en 2004 du SYNTEC Conseil en évolution professionnelle, 57 % des entreprises faisaient occasionnellement appel au coaching, et dans 29 % des entreprises cette pratique était en augmentation. Cette pratique était totalement absente dans seulement 8 % des entreprises. En 2005, le marché du coaching professionnel en France représentait 90 millions d'euros, et environ 2 500 professionnels exerçaient une activité de coaching.
Le marché du coaching est en pleine expansion. Ce développement semble trouver racine dans une situation de gagnant / gagnant, satisfaisant d'un côté les attentes des individus dans leur quête de réalisation de soi et de la recherche de productivité et de performance des entreprises d'un autre côté.
Les entreprises tendent à se montrer comme lieu de développement personnel. Elles cherchent à donner aux salariés le sentiment qu'ils sont autonomes et responsables de leurs actes. L'individu ne doit pas se sentir contrôler, mais sentir qu'il poursuit son développement personnel. C'est pour cette raison que la mise en place d'une séance de coaching repose sur l'acceptation volontaire des individus. Cela est facilité par le fait que le développement personnel est une tendance grandissante actuellement.
Les entreprises vont faire en sorte que les salariés adhèrent à leurs valeurs, à leurs missions. Ainsi, poursuivant une quête d'individuel de développement de soi, l'individu s'engage également à suivre et participer aux actions proposées par l'entreprise.
L'utilisation des méthodes du coaching par une entreprise va permettre à celle ci de contrôler l'action d'un individu en lui laissant croire qu'il est libre d'accomplir cette action, qui est destinée à optimiser la productivité de l'entreprise.
Les notions de pouvoir et d'éthique sont intimement liées avec les pratiques de coaching. Pour que le résultat soit satisfaisant il est nécessaire d'établir une situation gagnant / gagnant. En faisant des managers des coachs, la situation d'égal à égal est remise en question. Un manager fera toujours passer l'intérêt de sa société en premier ; il va faire en sorte que ses salariés soient performants, il va pour cela faire jouer sa supériorité. En devenant soudainement un coach, il va falloir qu'il fasse preuve de neutralité, d'objectivité. Cette situation va aussi être difficile à accepter du point de vue du salarié, celui - ci va-t-il pouvoir faire abstraction de la position hiérarchique de son coach et être totalement libre de s'exprimer ? L'égalité dans les relations coaché / coacheur n'est donc pas toujours présente.
Le coaching utilise des méthodes de développement personnel et de communication dont les entreprises sont de plus en plus nombreuses à faire appel. Ces techniques font appel à des valeurs morales, humanistes, ou encore « éthiquement recevable » qui semble enfouir encore plus la notion de pouvoir dans la relation entre le coach et son client.
On est amené à se demander si le développement du coaching en entreprise ne correspond pas à une nouvelle forme de pouvoir permettant à l'entreprise d'exercer un contrôle sur l'individu tout en détournant à son profil les motivations des individus.
Après avoir analysé le coaching, l'ensemble de son fonctionnement, les éléments déclencheurs qui ont amené les entreprises à y avoir recours massivement, nous essayerons de décrypter les sous entendus de cette nouvelle technique qu'est le coaching.
[...] Il n'existe pas une méthode unique de développement personnel, mais une multitude d'approches et de pratiques. Parmi les plus connues, on peut citer : la PNL, l'approche de Palo Alto, l'AT, la théorie de l'intelligence émotionnelle, la théorie de l'élément humain, l'énnéagramme. La Programmation neurolinguistique (P.N.L.) Inventées dans les années 70 par les américains Richard Bandler et John Grindler, la Programmation Neuro Linguistique est l'une des approches de l'être humain couramment utilisée en coaching. Il s'agit d'une une thérapie brève c'est-à-dire qu'à l'inverse d'une psychanalyse longue, la PNL permet d'obtenir des résultats assez rapidement. [...]
[...] Les rapports de forces vont s'inverser : ce sont les salariés qui vont être en position de force. Il est donc nécessaire de savoir motiver et de faire en sorte que les salariés se sentent bien dans leur vie professionnelle. Le travail est un élément indispensable à l'épanouissement d'un individu. Ce dernier ne peut être bien s'il est mal dans son travail. Travailler n'est pas seulement produire des richesses économiques, c'est aussi une manière de se produire soi même en tant que personne. [...]
[...] E - Les entreprises, vers une nouvelle conscience ? Le monde du travail a fortement changé ces dernières décennies. Avec la réduction du temps de travail, le passage aux 35 heures notamment, l'augmentation du nombre de congés payés l'augmentation de l'espérance de vie, les individus passent de moins en moins de temps sur leur lieu de travail, dans leur entreprise qu'il y a quelques années. Nous sommes à l'époque des loisirs, avec une séparation entre le monde du travail et la vie privée. [...]
[...] Il peut être en cela un complément efficace du travail individuel. L'A.T. est une théorie de la personnalité et de la communication, et un outil concret d'analyse qui prend en compte la totalité de la personne dans ses fonctions biologiques, psychologiques et sociales. Ses principaux concepts sont ceux d'«états du de «transactions», de «besoins de signes de reconnaissance et de structure», de «position de vie». L'analyse transactionnelle peut s'appliquer en psychothérapie pour tout ce qui concerne le développement des personnes, le traitement des dysfonctionnements par la psychothérapie individuelle ou en groupe. [...]
[...] Comment le cadre peut-il conduire le changement sans pour autant l'imposer? Ce problème de psychologie sociale et plus précisément de la psychologie de l'influence a été mis en évidence par plusieurs auteurs dont J-L Beauvois et R.V Joule qu'ils ont nommé la "soumission librement consentie". Ils se sont intéressés aux problèmes de manipulations et d'influences auxquelles nous sommes quotidiennement confrontés. Comment s'y prendre pour modifier les mentalités et les comportements des gens ? Cette question recouvre aujourd'hui les préoccupations centrales de décideurs impliqués dans des pratiques sociales aussi importantes que le management, le marketing, la publicité, mais aussi la politique, l'éducation, la prévention, la négociation. [...]
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