Assurance des objets d'art et de collection, assureur, marché de l'art, secteur en révolution, culture, marché d'assurance, France, contrat Art'One, MoMA Museum of Modern Art, AXA, AXA XL, objet d'art, vente d'art, Artprice, galerie d'art, oeuvre d'art, AXA Art, risque de surassurance, collection artistique, collection d'art, collection patrimoniale, Hiscox, Albingia, collection d'entreprise, collection de particuliers, patrimoine artistique, art numérique, oeuvre éphémère, garantie dommages, garantie responsabilité civile, détenteur d'objet d'art, professionnel de l'art, marchand d'art, musée, maison de ventes, OVV Opérateur de Ventes Volontaires, commissaire-priseur, examination de l'authenticité, propriétaire d'oeuvres d'art, exposition d'art, objet précieux, objet fragile, patrimoine national, musée d'Art contemporain, musée des Beaux-Arts, Musée d'Art moderne de Paris, contrat multirisques habitation, contrat objets d'art en valeur déclarée, contrat objets d'art en valeur agréée, art urbain, street art, body painting, art corporel, NFT Non Fungible Token, jeton non fongible, vente d'art en ligne, Sotheby's, Christie's, Héritage, Artcurial, cyber assurance, contrat d'assurance d'art
L'assurance des objets d'art n'est manifestement pas un marché d'assurance bien connu, car il reste un marché très traditionnel et très discret. Les clients potentiels pensent souvent que la couverture d'assurance est trop chère et que les couvertures existantes ne correspondent pas à leurs besoins. Cependant, les faits ne confirment pas ce constat. À titre d'exemple, avec le contrat Art'One proposer par AXA XL, un assuré peut souscrire un contrat d'assurance d'art pour sa collection contre une prime de 1,000 € à l'année, avec un capital garanti à hauteur de 500,000 €.
La France a toujours été un pays de culture depuis de nombreuses années. L'intérêt pour l'art est loin de faiblir. Tous les sites d'art tels que les musées, les salles de ventes, les galeries attirent désormais des spectateurs de tout âge. Néanmoins, peu d'oeuvres en France et dans le monde sont assurées. Ceci reste difficile à comprendre au vu des énormes sommes recensés sur le marché.
[...] Quelques collectionneurs privés préfèrent régler les problèmes d'assurance par le biais de leurs contrats d'habitation. Cette solution est loin d'être satisfaisante puisque « ce contrat couvre généralement un objet de valeur jusqu'à ou euros en moyenne ». Dès lors, on constate rapidement les limites de tels contrats en termes de couverture des œuvres, qui ne permettent pas de prendre en compte leur valeur réelle. La frustration de l'assuré sera indéniable si l'indemnisation s'élève à euros pour une œuvre sinistrée qui en valait dix fois le montant. [...]
[...] Le vendeur peut alors engager la responsabilité de l'entreprise vendeuse. Pour de ne pas être contraint de rechercher une faute, mais aussi de faciliter l'indemnisation du vendeur, il peut être astucieux pour la maison de vente aux enchères de souscrire une garantie dommages. Il sera nécessaire de s'assurer qu'elle fonctionne partout, et même lors de l'expédition de l'œuvre. En effet, les ventes peuvent avoir lieu dans les locaux de l'OVV, mais aussi quelquefois dans des lieux tels que des musées ou des hôtels. [...]
[...] En fait, comme mentionné ci-dessus, ces procédures sont supervisées par les autorités locales et empêchent souvent les assureurs d'appliquer des systèmes de sécurité définis. Outre le risque de vandalisme et de dommages auquel sont confrontés les musées, le risque d'inondation est un problème croissant, principalement à Paris avec la crue de la Seine. Les musées parisiens sont de plus en plus danger du fait que le niveau d'eau de la Seine soit alarmant depuis plusieurs années. En juin 2016, le musée d'Orsay a dû fermer pendant quelques semaines, car la Seine atteignait un niveau record. [...]
[...] Il existe d'autres exclusions, qui pourront être rachetées, moyennant une surprime, telle que les tremblements de terre, les éruptions volcaniques ou les guerres, émeutes et mouvements populaires. Par exemple, lors de grandes expositions, il sera possible de lever ces exclusions. D'autres exclusions, encore, s'appliquent aux objets. On retrouvera alors l'exclusion des objets fragiles (verre, cristal, porcelaine, etc.) et objets précieux (bijoux, montres, etc.). Il sera très facile de déroger à cette exclusion en déclarant la nature de l'objet et en exigeant des garanties supplémentaires. Toutes ces exclusions générales vont donc se retrouver chez tous les assureurs du marché des œuvres d'art. [...]
[...] Le transport et la manipulation des œuvres soulèvent des risques supplémentaires, les assureurs doivent donc se protéger et développer des exigences pour limiter les sinistres qui peuvent être vite fréquents. Par conséquent, la police d'assurance stipule que l'emballage doit être conforme aux règles établies, soit par le professionnel lui-même lorsqu'il s'agit d'un galeriste par exemple, soit par un emballeur qualifié. D'autres conditions seront imposées à l'exécution du transport. Généralement, le recours à un transporteur professionnel qualifié ne sera pas obligatoire lorsque la valeur de l'œuvre expédiée n'excède pas euros. Cela peut alors être fait par l'assuré lui-même en utilisant son propre véhicule. [...]
Référence bibliographique
Source fiable, format APALecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture