Concept de management, planification stratégique, prise de décision, travail en équipe, leadership, management, attirer les salariés, motiver les salariés
Le management apparaît comme la clé du bon fonctionnement des organisations. En tant que moyen, il est souvent assimilé à un ensemble de recettes concrètes et efficaces, que chacun essaye d'adapter à sa propre situation. Le management apparaît aussi comme une fin ultime, une finalité. Toutefois, le management est aussi une pratique faite de tâtonnements, qui va être à l'origine de succès et d'échecs et que chaque responsable cherche avant tout à améliorer.
Cette pratique est considérée comme étant décisive, mais contestée. Ce rôle décisif du management dans le succès des organisations n'est pas nouveau. Depuis toujours, c'est la manière de concevoir et de conduire l'organisation qui est censée faire la différence entre les entreprises. En revanche, si l'importance accordée au management est ancienne, la critique et les sanctions dont il fait l'objet sont plus récentes : il est de plus en plus fréquent de voir des responsables de haut niveau subitement remerciés.
Le contenu du management est en constante évolution. Cette discipline dispose de trois variables essentielles :
- le responsable dispose toujours de la possibilité de faire face au changement ;
- la mise en place de mécanismes internes permettant de réagir rapidement ;
- la possibilité d'attirer et de motiver les salariés.
Ces variables représentent l'image des nouvelles exigences de l'environnement et mettent le point sur la réactivité et l'implication, elles complètent les grands axes traditionnels de la définition du management. Cette définition met en évidence le management comme étant l'art de planifier le développement, de conduire, de diriger et de contrôler une organisation.
Par ailleurs, avec les perturbations que subit l'environnement, tout se modifie en même temps, les conditions de la performance économique ne sont plus les mêmes, la conduite n'est plus aussi aisée, les organisations deviennent plus complexes. Les fondements mêmes de la gestion changent. Parallèlement, les individus ne se dirigent plus de la même manière, les attentes se modifient et le type de lien qu'entretient le manager avec ses hommes est en perpétuelle évolution. Pour continuer à prendre les bonnes décisions tout en maintenant un bon climat, un glissement semble s'opérer dans les caractéristiques mêmes du management.
Le concept de management est extrêmement large, il englobe tout ce qui a trait au comportement de l'entreprise et s'enrichit à mesure que ses composantes se développent. Avec le changement profond du contexte et des organisations, l'incertitude généralisée nécessite plus d'implication de la part des dirigeants et de l'ensemble des salariés. C'est cet investissement personnel qu'il faut susciter et canaliser afin de favoriser la flexibilité et la réactivité.
Le management de l'entreprise n'est plus la simple administration des hommes, ce n'est plus seulement la gestion, mais l'ensemble des actions et dispositifs qui va avoir un rôle de dynamisation. Cette dynamisation réintroduit une dimension humaine et fait un pari sur les personnes. Les aspects psychologiques deviennent alors dominants et la gestion doit en tenir compte.
Lorsque l'entreprise décide de changer son management, on se trouve face à une situation paradoxale et d'une extrême complexité. Améliorer le management est un processus d'une grande complexité. Les problèmes apparaissent alors que l'on croyait avoir la solution, les variables sont en interaction, la dynamique apparaît sans fin. Ainsi, le changement managérial n'est jamais définitif. En même temps un souci permanent de cohérence dans les outils et de pertinence dans les situations doit animer les dirigeants de l'entreprise.
[...] Ce contexte évolutif exige de la part des organisations une grande capacité d'adaptation. La mondialisation représente l'une des évolutions majeures de l'environnement à laquelle les managers ont été contraints de s'adapter, car le management n'est plus limité par le cadre des frontières. En effet, le monde est actuellement qualifié comme étant un véritable village mondial ou plutôt un ensemble de villages interconnectés à l'échelle mondiale dans lesquels les managers doivent s'adapter à des cultures, des systèmes et des techniques étrangers à eux. [...]
[...] Dans le cadre du processus de contrôle, l'objet mesuré revêt sans doute une importance beaucoup plus cruciale que la façon dont on le mesure. L'utilisation des mauvais critères peut en effet entraîner de graves dysfonctionnements. En outre, le choix de ce que l'on mesure détermine très largement le domaine dans lequel les employés chercheront à exceller. Certains critères de contrôle s'appliquent à toutes les situations managériales. Ainsi, étant donné qu'un manager dirige, par définition, l'activité d'autres personnes, des critères tels que la satisfaction des employés ou les taux du turn over et d'absentéisme peuvent être mesurés dans tous les cas. [...]
[...] Si elle est interne, le contrôle du comportement revient à l'individu ; si elle est externe, en revanche, l'individu est vu comme obligé, contraint par la situation de mettre en œuvre ce comportement. Et pour trancher entre ces deux hypothèses, les théoriciens de l'attribution proposent de tenir compte de trois facteurs : le caractère distinctif, le consensus et la cohérence. Le caractère distinctif permet de déterminer si une personne adopte un même comportement dans plusieurs situations ou seulement dans un cas précis. [...]
[...] Si les groupes démocratiques et autocratiques fournissent une quantité de travail équivalente, la qualité de ce travail et la satisfaction générale se révèlent bien meilleures au sein des groupes démocratiques. Ces observations indiquent que le style démocratique favoriserait l'efficacité du travail, tant sur le plan quantitatif que qualitatif. Le niveau de satisfaction des membres d'un groupe s'avérait en règle générale plus élevé lorsque ces derniers étaient dirigés par un leader démocratique plutôt qu'autocratique. Cela signifiait-il pour autant que les managers devaient faire en sorte de s'orienter vers ce style de leadership ? Deux chercheurs, R. [...]
[...] Ainsi, en fonction du contexte les employés sont à la fois des individus et des membres de groupes, ils méritent une étude à deux niveaux. L'objectif du comportement organisationnel est à la fois d'expliquer, de prévoir et de permettre d'influencer les comportements professionnels des individus et des groupes. Cette démarche apparaît aujourd'hui indispensable pour les managers, qui pour obtenir les résultats escomptés, doivent expliquer pourquoi leurs collaborateurs et eux-mêmes préfèrent certains comportements à d'autres et prévoir comment les uns et les autres réagiront dans diverses situations. [...]
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