Culture d'entreprise, management interculturel, théorie de Hofstede, modèle américain, modèle japonais, management à l'américaine, management à la japonaise, critères de recrutement, culture interne, rapports hiérarchiques
Mots-clés : entreprise & gestion, management et organisation, mémoire, management interculturel
Notre avis :
Ce mémoire est intéressant, car très complet. Il traite deux notions croisées qui sont la culture d'entreprise et le management interculturel avec précision et application.
En plus d'apporter une vision claire de l'organisation du management au sein de pays comme l'Allemagne, les États-Unis ou encore le Japon, le mémoire analyse les rapports inter-entreprises, notamment en ce qui concerne les techniques de négociation et de respect des coutumes locales.
Les trois bonnes raisons de lire ce mémoire :
- Il offre une étude et un comparatif approfondis de plusieurs tactiques managériales en fonction des pays
- Il met en balance la notion de management avec celle de culture au sens large
- L'auteur s'appuie notamment sur des interviews sérieuses pour illustrer ses propos
À qui s'adresse ce mémoire?
- Aux étudiants en entreprise et/ou gestion
- Aux personnes déjà en poste en management et/ou organisation
- À toute personne intéressée par les techniques de management internationales
Pour les entreprises, dans un climat de concurrence internationale accrue, il est important d'anticiper l'impact des cultures sur l'économie. En effet, les cultures n'influencent pas seulement les comportements individuels mais aussi et surtout les conceptions de l'entreprise, de la stratégie, du droit, de la finance et du management. Dans le nouveau cadre multiculturel de la mondialisation économique, une préparation aux différences culturelles peut s'avérer primordiale dans la réussite d'une mission, d'une collaboration, d'une négociation ou d'une implantation.
Mieux appréhender les différences de civilisation devient une nécessité pour se situer dans des sociétés de plus en plus multiculturelles et pour optimiser les rapports avec des interlocuteurs étrangers.
C'est pourquoi depuis le début des années 1990, le management interculturel est une discipline de gestion à part entière venue s'ajouter à la stratégie, à la finance et au marketing international.
Ainsi, dans cette recherche on s'interrogera sur :
« L'impact des différences culturelles existant dans management sur les entreprises, et dans quelles mesures elles obligent les entreprises à adopter une gestion spécifique de leurs hommes ?».
Pour répondre à cette problématique, on évoquera dans un premier temps, l'importance des cultures au sein des stratégies managériales et les principes de base du management interculturel. Puis dans un deuxième temps on avancera l'étude de quelques pays dans lesquels les techniques de management se différencient largement du fait de l'impact de leur culture (ceci à travers le Chapitre 2,3 et 4). Enfin, dans un dernier temps, on fera l'état sur le comportement que doit adopter le manager pour animer une équipe ou lors d'une négociation regroupant des interlocuteurs étrangers.
Mots clés: culture, entreprise, management, organisation, individualisme, hiérarchique, manager, américaine, gestion, relationnel, ressources humaines, communication, décision, Asie, allemande, ethnique, adaptation, facebook, hofstede, wikipedia, yahoo, management interculturel, la culture d entreprise avec management interculturel, contre le management interculturel, and le management interculturel
[...] L'entreprise qui gagne est celle qui sait être à l'écoute. La négociation est sans doute la tâche la plus délicate du manager : c'est celle qui exige le plus de talent (réflexion, persuasion, patience, connaissances générales et particulières c'est aussi celle qui se traduit par un résultat facile à apprécier : succès ou échecs, à savoir qu'il faut convaincre des gens différents non pas avec les arguments que nous pensons être les bons, mais avec ceux qu'ils sont prêts à entendre. [...]
[...] A la différence des français, les allemands ne s'encombrent pas de distraction. Ils disposent de moins d'heures de travail mais l'emploient activement : ils travaillent dès leur arrivée et partent à l'heure. Le rythme de travail est lui aussi source de différences importantes. Les allemands visent le long terme, ce qui explique la lenteur de leur travail, synonyme de perfection et de qualité. A l'inverse des français, les allemands sont donc moins préoccupés par des résultats rapides. En effet, l'empressement dans le système français est une clause obligatoire dans le cas où l'entreprise a pour objectif le court terme. [...]
[...] Néanmoins, la nature et l'ampleur du problème conduisent à poser différemment la question de l'interculturel. Historiquement, cette question a été posée au regard des différences nationales, dans un contexte où l'Etat nation gardait toute sa souveraineté et où les frontières entre pays étaient clairement définies. La question de l'interculturel tend aujourd'hui a se poser différemment la question, afin d'être en accord avec les évolutions politiques, économiques et sociales qui en l'espace de dix ans ont considérablement modifié la donne des échanges internationaux. [...]
[...] Les phrases en bleues sont celles d'américains, les autres de français. - Les français aiment travailler dans des salles peu éclairées. Un Américain qui rentre dans la salle de travail va allumer les lumières alors que le Français va éteindre les lumières. - Un manager américain cache sa maîtresse et parle de ses revenus alors qu'en France, le manager parle de sa maîtresse et cache ses revenus. - Les Américains commencent leur travail plus tôt, ils mangent plus tôt, et se couchent plus tôt, contrairement aux Français. [...]
[...] La culture chinoise domine le commerce asiatique. Un constat qui n'est guère étonnant puisque l'ethnie chinoise, fortement représentée dans les pays asiatiques, participe activement au commerce international. En Thaïlande, les Chinois représentent de la population mais contrôlent de la production. De même, à Hô Chi Minh-Ville, cette communauté, qui rassemble de la population, détient la moitié de l'économie locale. Même constat en Indonésie où les Chinois, moins de de la population, contrôlent une part disproportionnée de l'économie. Au Laos, profitant de l'absence de culture d'entreprise, les Chinois sont devenus des industriels extrêmement prospères. [...]
Référence bibliographique
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