Culture de masse, consommation culturelle, culture, créateur, entrepreneur, marque, classements, hiérarchie, subjectivité, capitalisme mondial, culture mondiale .
La culture, ici entendue comme biens et services culturels, s'ancre indéniablement dans un contexte précis souvent national mais elle n'en participe pas moins au patrimoine mondial. De plus, la mondialisation est particulièrement palpable en ce qui concerne ces biens et services, comme l'illustrent le e-commerce « culturel » ou les expositions à vocation mondiale (tant dans leurs thèmes que dans leurs déplacements). On ne peut donc délimiter de territoire en cela que la « commercialisation » de la culture s'opère à l'échelle planétaire. On s'efforcera cependant de souligner certains fonctionnements nationaux ou régionaux et leurs articulations internationales.
L'Insee dans ses études des pratiques culturelles des Français prend en compte les dépenses de Loisirs-spectacles-enseignement-culture, le Dep
(Département des études et de la prospective du Ministère de la Culture et de la Communication) rétrécit le champ d'investigations en se limitant aux pratiques culturelles c'est-à-dire en excluant : bricolage, jardinage et surtout sport. Ainsi le Dep distingue 6 grandes filières : l'image, le son, l'écrit, les sorties, les pratiques en amateur et l'informatique et multimédia. On exclura ici les pratiques en amateurs, la télévision dans la filière image, la presse dans la filière de l'écrit, et enfin,
l'informatique et le multimédia ne seront pas considérés comme pratique culturelle mais comme support. En effet, on se concentrera sur les produits et services relevant d'une démarche artistique professionnelle, c'est-à-dire étant le fruit du travail d'un artiste ou d'un collectif d'artistes. Il est important de souligner que les arts tendent à fusionner pour créer des formes nouvelles. La barrière entre les arts est de plus en plus floue. Les disciplines artistiques ont toujours été enclines à s'imbriquer les unes dans les autres, citons par exemple le ballet L'après midi d'un faune, rencontre entre la musique de Debussy, l'écriture de Mallarmé, la peinture de Bakst et la danse de Nijinski. Ces rencontres créatives interdisciplinaires ne font que s'accentuer dans la création contemporaine. On pense à l'étroite relation entre vidéo et musique que ce soit par l'utilisation de création vidéo comme décor ou support sur la scène de concert ou la multiplication des DVD musicaux. Ce dernier exemple illustre également que les dynamiques de commercialisation deviennent, elles aussi, de plus en plus transversales. Ainsi il est essentiel d'aborder l'ensemble des produits culturels issus d'une démarche artistique qu'ils s'agissent des biens ou des services.
Il s'agit donc de s'intéresser à l'état de l'art théorique tout d'abord. La complexité de l'économie de la culture se révèle en croisant les points de vue marketing et sociologique et dévoile non pas un système mais une pluralité de systèmes économiques quand il s'agit des produits culturels, eux-mêmes très divers.
Cette complexité est d'autant plus importante que l'économie de la culture connaît des transformations importantes. En effet, la course à la mondialisation pose non seulement des questions d'ordre géographique et éthique mais également technologique à l'heure de la dématérialisation de bon nombre de produits culturels.
Les enjeux de l'économie de la culture vont bien au-delà de simples objectifs de croissance. Les produits culturels étant vecteurs d'identité, il s'agit de protéger par des politiques culturelles la création et la diversité de cette création. Divers moyens sont employés, publics ou privés, et ce, à toutes les échelles, pour ne pas livrer les produits culturels à une libéralisation-standardisation hors d'atteinte.
[...] C'est-à-dire que ça a toujours été les deux mêmes musiciens mais qu'il y en a un qui est resté en dehors du collectif ANNEXES Sur nos gros spectacles : La Syncope du 7 et Question de Direction, on a fait appel à un chorégraphe extérieur, différent à chaque fois parce que l'idée est de rester libre dans la création, de ne pas devenir les interprètes d'un auteur. L'important est que la principale trace artistique soit celle voulue par le collectif. Enfin quelques questions sur ton rôle au sein du collectif AOC Quel est ou quels sont tes objectifs ? Sont-ils fixés qualitativement et/ou quantitativement ? Il faut commencer par les différentes appellations de mon travail. En général on dit administrateur mais plus précisément je suis chargé de production et chargé de diffusion, chargé d'administration également. En gros, mes principaux objectifs c'est 1. [...]
[...] Il faudrait être plus nombreux mais je pense que c'est un problème qui touche la plupart des établissements. (interview écourtée par manque de temps) Merci beaucoup d'avoir répondu à cette interview Organisation Régionale Culturelle de Champagne Ardenne 136 ANNEXES b. Malick Gaye, La Comédie de Reims Interview de MALICK GAYE, Attaché des relations avec le public de La Comédie de Reims Octobre 2006, Reims Le bâtiment de La Comédie de Reims a été inauguré en 1969 avec le statut de Maison de la Culture et sous le nom d' espace André Malraux Au fil des ans et des modifications des structures culturelles rémoises, cette maison de la culture est devenue Centre Dramatique National et s'est recentrée exclusivement sur le théâtre. [...]
[...] Le développement constructif des relations s'opère grâce à une rencontre des intérêts de chaque pôle. L'art a besoin de collectionneurs, l'entreprise ou le chef d'entreprise ont cette capacité (c'est-à-dire les moyens financiers et la motivation culturelle On pense à François Pinault et sa fondation au Palazzo Grassi à Venise ou à Bernard Arnault et le lancement du projet de la fondation Louis Vuitton pour la création à Paris (dont le bâtiment doit être conçu par le très célèbre architecte Franck Gehry). [...]
[...] Le développement de la dimension économique des biens culturels pose la question de la libéralisation. A l'heure où l'OMC s'emploie à détruire tous les remparts qui se dressent encore sur la voie ultralibérale, l'Unesco se pose en travers du chemin au nom de la diversité culturelle. L ES QUESTIONS Qui a la légitimité de protéger la culture de son introduction dans un système économique ultralibéral et pourquoi est-ce légitime ? 50 La Culture au pluriel LES QUESTIONS DE L'ART La dimension mondiale du développement de l'économie de la culture crée de nouveaux enjeux techniques, éthiques, artistiques. [...]
[...] Les effets négatifs c'est cette espèce d'hégémonie anglo-saxonne sur pas mal de choses. Si on veut on peut trouver plein de bonnes choses à la mondialisation. Passons maintenant à 2 questions sur l'état de la Culture en France Comment qualifieriez-vous la création musicale (dans le domaine des musiques actuelles) en France ? Je la trouve très bien portante. En fouillant bien on trouve des projets très intéressants. Des rencontres passionnantes se font. C'est toujours pareil, c'est moit'-moit', il y a des trucs qui ne servent à rien, et à côté de ça, il y a de très beaux projets. [...]
Référence bibliographique
Source fiable, format APALecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture