Culture organisationnelle, groupe Air France ? KLM, management interculturel, interculturalité, globalisation, mondialisation, internationalisation des entreprises, Geert Hofstede, distance hiérarchique, sociétés masculines, sociétés féminines, Philippe d'Iribarne
« Interculturalité », « globalisation », « mondialisation » sont des termes de plus en plus présents dans l'environnement du monde de l'entreprise.
Aujourd'hui, face à l'internationalisation des entreprises dans un contexte de constitution du marché européen et de la mondialisation des économies, il est intéressant de comprendre quel impact les stratégies de ces entreprises peuvent avoir sur la structure, les processus de contrôle, les politiques de ressources humaines et la culture d'entreprise au sens large.
Actuellement, l'internationalisation commerciale et industrielle est désormais devenue une nécessité impérieuse pour les entreprises. Depuis quelques années déjà, de nombreuses entreprises fusionnent et s'allient pour mettre en commun leurs compétences et expertises et ainsi conquérir de nouveaux marchés.
1990 : fusion de la compagnie néerlandaise AMEV/VSB et de la compagnie belge AG, dans le domaine de la banque et de l'assurance.
1999 : alliance du constructeur français Renault avec le constructeur japonais Nissan, dans le domaine automobile.
Pour ces deux exemples, le pari n'était pas gagné d'avance. Aujourd'hui, ces deux groupes sont des exemples de réussite.
Air France et KLM : deux entreprises nationales qui font la fierté de leur pays. Le 30 septembre 2003, les deux Présidents directeurs généraux des compagnies française et néerlandaise annonçaient le rapprochement des deux sociétés pour donner naissance au nouveau groupe Air France – KLM.
Évoluant dans un contexte de mondialisation et de multinationalité, il me semblait important d'analyser et d'étudier l'impact que les spécificités culturelles, propres à chaque pays, avaient sur la constitution d'un groupe à dimension internationale. Au moment du choix du sujet de mon mémoire, la fusion Air France – KLM étant d'actualité, j'ai choisi de m'appuyer sur cet exemple pour étudier le management multiculturel.
À travers ce sujet, ce qui m'intéresse, c'est d'analyser la culture organisationnelle du nouveau groupe Air France – KLM et d'étudier ainsi les relations à l'autorité, la prise de décision et les rapports à la négociation.
Pour étudier au mieux ce sujet, la méthode terrain était pour moi la plus appropriée. Dans ce contexte, l'interview et l'enquête sont les deux stratégies que j'ai privilégiées pour collecter le maximum d'information. J'ai donc choisi la méthode qualitative inductive, car elle me semblait la mieux adaptée à la situation et aussi, car elle s'appuie sur des observations terrain.
Le premier chapitre s'appuie sur les différentes études et réflexions menées sur le management multiculturel. Le second chapitre relate le cas de la fusion Air France - KLM et pose les bases de mon analyse. Enfin, la dernière partie présente le challenge à venir dans cette fusion.
Aujourd'hui une entreprise qui ne tient pas compte des valeurs et méthodes de travail des différents groupes qui la composent risque fort de ne pouvoir exploiter au mieux les compétences et expériences de chacun et donc perdre leurs avantages compétitifs. Il apparaît donc clairement que le management interculturel dans une entreprise doit tenir compte de ces différences.
Le terme de « management » interculturel est d'ailleurs fréquemment employé pour désigner les manières d'organiser la cohabitation ou le mariage de plusieurs cultures d'entreprise comme dans le cas de fusion-acquisition. La difficulté réside alors, par exemple, dans les diverses manières de considérer le marché, de faire cohabiter les deux processus ensemble ou encore de mesurer et valoriser les performances de l'entreprise.
Dans les années 80, de nombreuses recherches sont menées sur le lien qui peut exister entre les pratiques de gestion et les cultures nationales au sein d'une entreprise. Max Weber, grand fondateur de la sociologie est, de tous les sociologues modernes, celui dont le rayonnement reste le plus grand. Il a ouvert les voies de recherche sur la culture et le management en entreprise et le lien qui peut exister entre ces deux champs de recherche.
Dans les années 60, Michel Crozier, sociologue français a davantage porté ses travaux sur l'étude de l'administration dans une perspective wébérienne. Enfin, le penseur Tocqueville excelle dans l'analyse politico-sociologique ou dans la description et le portrait d'une société particulière.
Tous ont été des précurseurs et ont influencé les travaux de Hall, Hofstede et Philippe d'Iribarne avec La Logique de l'Honneur.
[...] La résolution des conflits s'appuie alors sur un devoir de modération que chaque individu ne doit pas dépasser dans la défense de sa position. Persister dans ce type de relation stérile, dans le seul but de défendre ses intérêts personnels au détriment de l'intérêt collectif, apparaît incohérent. ***Philippe d'Iribarne, La logique de l'honneur page 23 Enfin, nous avons vu précédemment que remplir ses devoirs est une fierté et cela est bien plus important que respecter un contrat. Dans un contexte français, le contrat est considéré comme un instrument de commerce où l'engagement moral a le pas sur l'écrit, alors que dans un contexte américain par exemple le contrat est une référence sacrée dans laquelle les devoirs de chacun sont précisés. [...]
[...] Philippe d'Iribarne (http://www.cnam.fr/lipsor/dso/articles/fiche/diribarne). Livres - Sylvie Chevrier Le management interculturel Que sais-je ? Nº 2535, Edition Puf, novembre 2003. - Maurice Thévenet La culture d'entreprise Que sais-je ? Nº 2756, Edition Puf, mai 2003. - Philippe Moreau Defarges La mondialisation Que sais-je ? Nº 1687, Edition Puf, février 2002. - Patrick Calais L'entreprise au-delà de l'économie : les enjeux de la communication d'entreprise dans un monde globalisé, Editions Charles Léopold Mayer Descartes & Cie, septembre 2003. - Susan C. [...]
[...] Il est plus considéré comme un penseur politique. Il va pourtant influencer les pères de la sociologie. Dans ces deux ouvrages, il s'intéresse aux facteurs historiques, politiques et économiques. L'idée maîtresse de sa pensée repose sur le progrès de l'égalité des conditions entre les êtres humains. Max Weber (1864-1920), économiste et fondateur de la sociologie allemande, il s'est quant à lui intéressé aux relations entre les grandes religions du monde et les formes de développement économique. A travers ces recherches Weber s'est efforcé de montrer que l'organisation capitalistique rationnelle, qui constitue une institution en occident, puise ses origines dans les principes du protestantisme ascétique Il démontre, pour l'Occident, un lien entre les principes du protestantisme et une forme d'économie rationnelle. [...]
[...] Il apparaît donc clairement que le management interculturel dans une entreprise doit tenir compte de ces différences. Le terme de management interculturel est d'ailleurs fréquemment employé pour désigner les manières d'organiser la cohabitation ou le mariage de plusieurs cultures d'entreprise comme dans le cas de fusion-acquisition. La difficulté réside alors, par exemple, dans les diverses manières de considérer le marché, de faire cohabiter les deux processus ensemble ou encore de mesurer et valoriser les performances de l'entreprise. Dans les années 80, de nombreuses recherches sont menées sur le lien qui peut exister entre les pratiques de gestion et les cultures nationales au sein d'une entreprise. [...]
[...] La première liaison est réalisée en 55 jours. Cinq ans plus tard, la liaison Amsterdam-Jakarta devient une liaison régulière. Elle est la plus longue ligne régulière du monde. Des choix judicieux En 1930, KLM s'impose comme l'un des tout premiers transporteurs de la planète, ceci par des choix stratégiques judicieux. Plesman continue de tisser sa toile et se développe dans toute l'Europe et même au-delà. En 1934, KLM traverse l'Atlantique pour rejoindre Curaçao aux Antilles, colonie néerlandaise. Et en mai 1946, KLM devient la première compagnie continentale à desservir les Etats-Unis. [...]
Référence bibliographique
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