Leader, créativité, entreprise, étude empirique, cadre théorique, analyse conceptuelle, hypothèse, facteur humain, objectif, stratégie, compétence managériale, Big man theory of leadership, compétence décisionnelle, styles du leadership, collaborateur, William Ouchi, style éducatif, style institutionnel, style de soutien, relation client, compétitivité de l'entreprise, revue de littérature
À la question de comprendre pour quelle raison des projets d'innovation sont un succès et d'autres des échecs, la réponse requiert « une étude longitudinale du processus social et politique par lequel certaines personnes se considèrent comme investies par l'organisation d'une mission créatrice» .
Le management de l'innovation, depuis les années 1970 qui ont été notamment marquées par l'apparition de l'ère post-industrielle, a réussi à centrer l'attention des managers, des chercheurs, ainsi que des entrepreneurs, qui ont, au fil des années, élargi leurs champs respectifs d'action, mais aussi d'observation. Quoique prolifiques, les interrogations de ces derniers ont rarement porté sur les déterminants psychanalytiques ou intrapsychiques de la création collective ou individuelle, et, plus précisément, sur les interactions entre la créativité et l'exercice du leadership.
En effet, la création génère des problèmes transversaux d'ordres économiques, psychanalytique, sociologique, mais aussi psychologique. La création suppose effectivement une régulation et une mobilisation par un leader de l'ensemble des ressources psychiques de chaque partie prenante.
[...] Ainsi, le courage, le jugement, la maitrise de soi, mais aussi la stature, les vêtements devaient être en accord avec les « canons attendus » de l'équipe et de l'entreprise . La démarche situationniste fait reposer le leadership sur l'intelligence pratique du responsable, qui démontre selon Wagner et Sternberg, (1990), sa « capacité à faire face de manière appropriée à des situations imprévues ». Le leader se montre capable de régler certaines difficultés à la source, avant qu'elles ne dérivent en conflits, selon Spitz, (1982), il est capable « d'opérer des arrangements organisationnels », pour réguler le système . [...]
[...] C'est de surcroit le leadership qui peut faire réussir l'organisation, car il augmente la créativité en entreprise. Le présent paragraphe sera alors dédié au rappel des principaux concepts théoriques ainsi que les résultats empiriques pouvant soutenir les hypothèses de recherche. De ce fait, nous tenterons d'expliquer les relations potentielles entre le leadership, les collaborateurs et la créativité. La revue de littérature nous a conduit à proposer que le leadership agisse sur le climat de relations au travail, qui à son tour incite les équipes à la créativité. [...]
[...] Quant au français Henri FAYOL, il base sa théorie sur la direction des entreprises. Ce dernier propose en effet une définition beaucoup plus simplifiée de cette dernière. Sa thèse peut résumer en ces termes : planification, organisation, coordination et contrôle. Nous pouvons également retrouver dans cette formalisation les fondements mêmes du management. Le célèbre sociologue Max Weber fait aussi partie des personnalités ayant une influence considérable dans la volonté de rationalisation en question. Celui-ci pour sa part s'efforce de caractériser l'administration bureaucratique idéale. [...]
[...] Le style répondant à tous besoins : En pratique, ce mode de leadership s'avère utile, dans la mesure où il identifie l'ensemble des besoins des autres et montre de quelle manière ceux-ci peuvent être satisfaits. L'utilité du leadership en question comme ressource pouvant résoudre toutes les difficultés est à la base même de son influence, ainsi que de sa crédibilité. Qui plus est, le dirigeant répondant à l'ensemble des besoins de ses collaborateurs et de l'organisation est un auditeur non seulement actif, mais aussi sensible. Ce genre de leadership est donc centré sur le personnel, il planifie l'action et il est coopératif en ce qui concerne la fourniture de conseils. [...]
[...] Ladite évolution suppose néanmoins des leaders ayant la capacité de s'affirmer pleinement. Les facteurs favorisant la créativité 2.2.1 Sur le plan interne à l'entreprise Parler des facteurs externes favorisant l'entreprise consiste à considérer l'approche par environnements, ce qui revient à reconnaître les facteurs externes suscitant une démarche individuelle ou collective créative. C'est dans ce sens que FLORIDA (2002) s'est intéressé, pour l'essentiel, à la technologie, à la tolérance et au talent. Selon l'auteur, chaque facteur au sein d'un même territoire restreint devrait présenter ces 3 éléments pour pouvoir occasionner la créativité. [...]
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