Ressources humaines, Connaissance de l'entreprise, salarié, formation ludo-pédagogique, épanouissement du salarié, organisation sociale, structure hiérarchique, réussite personnelle, réussite de l'entreprise, sentiment d'appartenance, fidélité des salariés
« Toutes les entreprises luttent actuellement dans un contexte où l'information est le facteur différenciant. Le défi est alors d'utiliser les connaissances plus efficacement que les concurrents. » C'est ainsi que l'ancien PDG de BP (British Petroleum), John Browne, qualifie l'importance du facteur humain dans la compétition entre les grandes entreprises.
Pour se maintenir à un niveau de compétitivité satisfaisant, les grandes entreprises sont obligées de travailler sur la maîtrise de l'information auprès de leur personnel, on parle de management de la connaissance, traduction du terme anglais knowledge management qui consiste à capitaliser et à faire fructifier le capital connaissance au sein des entreprises.
C'est ainsi que, progressivement, le modèle de travail taylorien a été remplacé par un autre modèle pour laisser apparaître un nouveau type d'entreprise basée sur la connaissance. Aujourd'hui, les facteurs de productivité ne sont plus seulement la performance physique et la force de travail mais touchent également au capital connaissance qui matérialise le savoir-faire et le professionnalisme d'une entreprise.
On peut donc affirmer que l'entreprise peut aujourd'hui être une entreprise « apprenante » qui crée de la connaissance en interne, source de nouvelle richesse. On constate d'ailleurs que les politiques de management actuelles des grands groupes s'adaptent de plus en plus aux enjeux liés à la gestion de la connaissance dans l'entreprise puisqu'ils s'attèlent à mettre en place des plans stratégiques de gestion des connaissances variant autour de 3 axes principaux : la création, la capitalisation et le partage de connaissances dans la société.
[...] Bien gérer les connaissances de l'entreprise n'est de loin pas une tâche facile et la difficulté vient d'abord de la masse des données à traiter, car les savoirs sont nombreux et l'ère de l'information dans laquelle nous évoluons nous rappelle que la gestion du savoir et des compétences est incontestablement un facteur différenciant pour une entreprise, quel que soit son secteur d'activité. II) La formation des salariés en réponse a une obligation de performance Avant qu'elles ne deviennent une obligation légale en 1971, les formations professionnelles en entreprise étaient peu répandues. Le salarié se formait au jour le jour en expérimentant ses tâches, seul ou épaulé par un collègue ou un manager. Cependant, par la force des choses, les entreprises ont rapidement pris conscience qu'il leur fallait s'adapter à la société, en perpétuelle transformation. [...]
[...] L'entreprise n'est pas seulement une structure hiérarchique, mais c'est également une organisation sociale qui se matérialise par une culture spécifique, une identité propre qui la différencie de ses concurrents. Selon moi, cette identité naît de la cohésion entre les salariés, de leur bonne connaissance du fonctionnement de l'entreprise et de leur adhésion à des valeurs communes. Il s'agit de l'un des fondements du management actuel qui, dans sa représentation idéale, devrait amener chaque collaborateur à avoir le sentiment que sa réussite personnelle au travail passe par celle de son entreprise. [...]
[...] La connaissance créatrice : La dynamique de l'entreprise apprenante, Ikujiro Nonaka, De Boeck Université, octobre 1997. 1 Le DIF ou Droit Individuel à la Formation permet à chaque salarié en Contrat à Durée Indéterminée (et Déterminée dans certains cas), de bénéficier de 20 heures de formation cumulables sur 6 ans Selon l'enquête intitulée Le 1er baromètre du DIF, réalisée par le GARF (Groupement des Acteurs et Responsables de Formation) et la FFP (Fédération de la Formation Professionnelle) auprès de 200 entreprises et de 100 organismes de formation, en décembre Citation tirée de Et si on classait les entreprises d'après leur matière grise L'Expansion, n°616, mars 2000, BASINI Bruna et DESCHAMPS Marie-Pascale 1 Résultats cités dans Savez-vous ce que vous savez ? [...]
[...] Développer la connaissance de l'entreprise auprès des collaborateurs est également un moyen de pallier cette baisse de motivation en développant le sentiment d'appartenance du salarié à l'entreprise et en lui faisant prendre conscience de son utilité au sein de la structure. Mieux connaître sa société : quelle valeur ajoutée pour les salariés ? Les analyses précédentes, peuvent nous amener à penser qu'il n'y a que les entreprises qui trouvent un intérêt à développer des outils Connaissance de l'entreprise auprès de leurs salariés, alors que ces derniers retirent aussi des avantages à mieux connaître leur organisme employeur. [...]
[...] Il ne s'agit pas d'un phénomène de mode, mais du simple reflet de l'évolution du marché. Leurs récits d'expériences nous apprennent qu'il y a quelques années, le savoir-faire des entreprises était stable et modulaire et que la plupart des sociétés privilégiaient la vision sur le long terme. Cependant, en faisant évoluer leurs activités, les grandes structures ont atteint un seuil de complexité de plus en plus élevé rendant la compréhension du fonctionnement de l'entreprise de moins en moins abordable, même pour les employés de longue date. [...]
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