Difficulté à évaluer, difficulté à être évalué, coaching, formation informatique, Process Com, PCM, évaluation, coach, coaché, capacité à expliquer, capacité à communiquer, compétences techniques, compétences pédagogiques
Apprenant qu'un coach était « choisi » par le coaché, j'ai considéré impulsivement ce choix comme une forme d'évaluation. J'ai pensé qu'en me choisissant ou pas, le coaché « m'évalue ». Il me juge, m'apprécie ou ne m'apprécie pas. J'ai de la valeur ou je n'en ai pas à ses yeux.
J'ai pu mesurer l'avancée de mon évolution dans le domaine d'une sorte d'«intelligence émotionnelle» lorsque j'ai admis qu'il n'en était rien. L'être qui plait ou non au coaché, n'est pas, moi, mais juste une image de moi. Evidente et belle révélation qu'il me semble presque surprenant de ne pas l'avoir eue plus tôt.
Le coaché me voit au travers d'une éventuelle notoriété ou au contraire avec une certaine méfiance s'il détecte que je suis débutante. Je peux lui rappeler quelqu'un qu'il aime ou déteste. Il peut effectuer une sorte de transfert sur moi. Il peut aimer ma voix ou il peut la détester. Il peut ne pas aimer mon côté méridional surtout s'il est originaire du nord de la France. Il peut ne pas aimer les petites brunes, surtout s'il préfère les grandes blondes. Je peux également, sans m'en rendre compte, manifester par un langage non verbal une forme d'antipathie de premier abord, étant moi aussi sensible à toutes ces formes de perception.
En résumé, de multiples éléments peuvent faire rater le début d'une relation et compromettre un coaching.
[...] Bruno Dusollier11 dit cela mieux que moi : De même que la carte routière ne vous donnera pas les odeurs ou le paysage, ni ne vous permettra de rencontrer les habitants un modèle ne dit pas tout, loin s'en faut Mais il permet de comprendre certaines choses, de mettre des mots sur des réalités pressenties, de partager un langage pour échanger sur une réalité complexe, d'ouvrir des pistes de progrès pour soi-même et ses relations La PCM distingue donc six grands types de personnalité nommés par Taibi Kahler : Empathique, Rebelle, Travaillomane, Persévérant, Rêveur et Promoteur et dont la description sommaire va suivre, la plus complète étant reprise en annexe. Notre personnalité serait composée de ces six types avec une forte prédominance pour deux d'entre eux. Dans le modèle, on appelle Base le type de personnalité le plus marqué chez nous, celui qui nous donne notre couleur qui participe à notre façon d'être, de percevoir les choses et de réagir en situation de stress. Cette Base s'est déterminée 11 Bruno Dussolier La Process Communication Connaissance de soi, management et coaching. [...]
[...] Cela paraît surprenant, mais en faisant le geste de faire tomber la première, j'ai éprouvé un immense soulagement. A la fin du coaching, elles étaient toutes tombées. Qu'est-ce que le coaching a changé pour vous ? J'ai compris que mon coté un peu ours pouvait ne pas plaire à tout le monde et j'ai admis que les autres étaient différents de moi. Depuis, je me donne des moments de la journée pour discuter avec eux et découvrir ce qu'ils ont d'intéressant. Qu'avez vous eu envie de dire à votre coach en la quittant ? [...]
[...] Il peut effectuer une sorte de transfert sur moi. Il peut aimer ma voix ou il peut la détester. Il peut ne pas aimer mon côté méridional surtout s'il est originaire du nord de la France. Il peut ne pas aimer les petites brunes, surtout s'il préfère les grandes blondes. Je peux également sans m'en rendre compte manifester par un langage non verbal une forme d'antipathie de premier abord, étant moi aussi sensible à toutes ces formes de perception. En résumé, de multiples éléments peuvent faire rater le début d'une relation et compromettre un coaching. [...]
[...] Je n'exclus nullement pour autant de me familiariser ou de me former à d'autres outils qui me passionnent. J'ai également envie de donner raison et confirmer la pertinence des propos des fabuleux coachs que nous avons pu côtoyer pendant le DESU lorsqu'ils nous ont encouragé à entreprendre une démarche de Développement personnel. La problématique de l'Evaluation était dans mon cas liée à un problème plus global que la thérapie m'a certainement permis de mieux comprendre. Pour finir ce mémoire et toujours en ayant un certain goût du risque il me semble intéressant de procéder à l'auto-évaluation de mon travail. [...]
[...] En fait, ce mémoire est presque né d'une confusion. J'ai cru pendant quelques mois, que comme un formateur, le coach était évalué, de façon formelle, pour sa prestation. Débutante dans cette nouvelle activité, j'ai tout de suite éprouvé un grand stress à cette idée, et ai été ramenée à mes premières angoisses des débuts de ma vie de formatrice où je remettais des feuilles d'évaluation à mes stagiaires, attendant avec anxiété leur jugement à mon égard. Alors que je découvrais que l'Evaluation n'était pas aussi formelle dans le coaching, au lieu d'en être lâchement soulagée, j'ai décidé d'enfin réfléchir à cette problématique afin de m'en libérer. [...]
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