Comptabilité, Budget de trésorerie, trésorerie constatée, trésorerie expliquée, gestion de la trésorerie, comptes prévisionnels, budget des encaissements, budget des décaissements, budget des ventes, budget de production, budget des charges, budget des recettes
Dans une entreprise, il ne suffit pas d'analyser les coûts tels qu'ils se présentent maintenant. Il faut aussi être capable de prévoir le futur. C'est l'objet de la gestion budgétaire, qui est en fait une gestion prévisionnelle de l'entreprise.
En effet, le but est d'établir des budgets pour l'ensemble des recettes et des dépenses, avec comme budget final le budget de trésorerie qui permet à l'entreprise d'évaluer l'évolution de la trésorerie sur les mois à venir, et donc de rechercher éventuellement des financements pour garder un solde positif à cette trésorerie.
Il existe une hiérarchie entre les budgets : on ne peut pas les établir dans n'importe quel ordre.
La première contrainte à analyser pour établir les budgets, c'est le marché : c'est en fonction des possibilités de ce marché que l'entreprise va prendre des décisions quant à la production écoulable sur ce marché, en tenant compte bien entendu des capacités de production.
Une fois déterminé l'étalement des recettes sur la période envisagée (6 mois, un an), il faut déterminer les quantités à produire en tenant compte des problèmes relatifs à la gestion des stocks et aux délais de production.
Une fois déterminées les quantités à produire, on calcule les approvisionnements nécessaires, mais aussi les charges entraînées par cette production, ainsi que les investissements éventuellement nécessaires.
Enfin, en tenant compte des délais possibles (crédit client, crédit fournisseur), on établit le budget de trésorerie correspondant au report des différents encaissements et décaissements prévus.
[...] Budget de trésorerie Bibliographie GESTION DE TRESORERIE C. MARMUSE, Vuibert Entreprise, Collection dirigée par J.P HELFER et J.ORSONI ; CONTROLE DE GESTION PAR LE SYSTEME BUDGETAIRE Michel GERVAIS, Vuibert Entreprise, Collection dirigée par J.P HELFER et J.ORSONI, 3ème édition. FINANCE D'ENTREPRISE TOME Analyse et diagnostic financiers : Concepts, Outils, Cas corrigés, Rachid BELKAHIA / Hassan OUDAD, Gaëtan Morin éditeur Maghreb LE PLAN COMPTABLE MAROCAIN annoté et commenté par Mohamed Abdeladim & Abdelaziz Talbi. GESTION BUDGETAIRE J. MAYER , édition DUNOD 1984 COMPTRABILITE ANALYTIQUE ET CONTROLE DE GESTION TOMME CHRESTIEN ET CHRESTIEN Raultet, édition DUNOD 1984. [...]
[...] Dans cette optique, le budget de trésorerie constitue l'instrument de simulation par excellence. Il permet de cerner au mieux les rentrées et les sorties de fonds afin de déceler les risques de cessation de paiements ou d'éventuels excédents inutiles. La prévision permet d'agir avant qu'il ne soit trop tard; en effet, aux produits et charges d'exploitation prévisionnels (à l'exception des amortissements et des provisions), aux opérations financières et d'investissements (budget d'investissements) correspondent, avec un certain décalage ou immédiatement, des encaissements et des décaissements. [...]
[...] En effet, supposons que certaines ventes se fassent au comptant, et d'autres avec un mois de crédit. Les ventes au comptant d'un mois déterminé sont encaissées dans le mois : il n'y a pas de décalage. Par contre, pour les ventes à crédit, il y a un décalage d'un mois, avec les conséquences suivantes : En janvier, on encaissera le montant des créances clients qui figurent au bilan initial ( fin de la période début de la période budgetaire n + avec bien entendu comme hypothése dans cet exemple la concordance de l'exercice comptable et budgetaire avec l'année civil ) ; En fevrier, on encaissera la vente de janvier ; En décembre, on encaissera le vente de novembre ; Fin décembre, les vente décembre seront en compte clients au bilan prévisionnel. [...]
[...] En d'autres termes, il s'agit de toutes les ressources dont la date d'encaissement est habituellement connue. La figure 1 ci-dessous, présente un modèle de structure d'un tel budget des encaissements, avec l'hypothèse d'un décalage d'un mois pour les ventes à crédit. Figure 1 : Budget des encaissements pour N + 1 V janv = ventes au comptant de janvier encaissées le mois même V déc = ventes au comptant de décembre encoissées le mois même CCn = Créances clients au bilan à fin n VAC janv = Ventes à crédit de janvier encaissées en février VAC nov = Ventes à crédit de novembre encaissées en décembre VAC déc = Ventes à crédit de décembre constituant de le poste clients CCn + 1 au bilan prévisionnel à fin n + 1 Notons que ce sont les recettes liées aux ventes qui figurent dans ce budget, c'est-à-dire les ventes TTC incluant donc la TVA. [...]
[...] - le résultat en instance de distribution. La aussi, ces différents éléments sont directement proportionnels au niveau d'activité, toujours à politique financière constante. Par définition, la différence entre 'EMPLOIS CIRCULANTS" et "RESSOURCES CYCLIQUES" est le BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT. Le BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT est la différence entre les emplois nés de l'activité de l'entreprise et les ressources générées par cette même activité. Il représente le besoin financier -positif ou négatif- généré par l'activité de l'entreprise, et reste indépendant de la structure de cette même entreprise La trésorerie La structure de l'entreprise va lui donner un montant disponible, de manière indépendante de son cycle d'activité : c'est le FONDS DE ROULEMENT. [...]
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