Dynamique des entreprises, échecs, facteurs-clés de succès, 2010, Taylor, Ford, Toyotisme, Elton Mayo, management socioculturel, mondialisation, globalisation, stratégie, business model, accélération des échanges, NTIC
L'étude de la dynamique des entreprises est un sujet récurrent qui apparaît dans les thèses de l'ensemble des économistes de la seconde génération. Tandis que la toute première génération des théoriciens s'attardait sur les aspects macro-économiques de leurs thèses (Taylor, Ford, Toyotisme), la seconde génération, elle, a préféré aborder des sujets micro-économiques, et notamment ayant trait aux relations humaines dans l'entreprise.
On citera notamment Elton Mayo (père fondateur de la sociologie au travail, il a établi la nécessité d'un bon climat psychologique pour une meilleure productivité), ainsi que Douglas Mc Gregor (qui oppose deux profils opposés de styles de management : les théories X et Y, l'une positive basée sur la confiance, l'autre négative car coercitive). Tous deux professeurs de management socioculturel au Massachussetts Institute of Technology (MIT).
Pourquoi un tel revirement dans les approches économistes ? Il paraît difficile d'analyser les tenants et les aboutissants des règles du dynamisme économique propre à l'ensemble d'une entreprise. En effet, outre son caractère particulièrement complexe, la dynamique de l'entreprise tient à des règles qui, nous le constaterons, sont sans cesse en renouvellement.
L'environnement des entreprises a tout particulièrement été bouleversé avec les phénomènes de mondialisation puis de globalisation. De nouveaux critères de gestion apparaissent, qu'ils soient internes à l'entreprise ou externes à celle-ci. Et ces critères sont d'autant plus changeants que la révolution des technologies de l'information impose elle aussi de nouvelles règles, tout en permettant de nombreuses possibilités en termes de gestion.
Or, peu de théoriciens en matière d'économie ont encore eu les moyens d'étudier l'entreprise d'aujourd'hui : une entreprise internationale, implantée dans de nombreux pays, dont les moyens, les besoins, sont totalement différents d'une entreprise telle qu'on les percevait il y a 10 ans. La plupart de ces théoriciens ont préféré se pencher sur des sujets plus pragmatiques : l'art du management humain, Les flux d'information…
[...] L'entreprise a voulu se développer sur un nouveau secteur, radicalement opposé de ses activités traditionnelles. Organisationnel Fortement hiérarchisée, la filiale de Thales et ses salariés sont habitués à un très forte procédurisation : une forte division des tâches. Toutefois, cette particularité a conduit à faire perdre toute responsabilité au sein de la chaîne de travail et à désolidariser les salariés. Ainsi, des erreurs (par ex. au niveau de la formulation des offres) n'ont pas été décelées et communiquées à temps. [...]
[...] En conséquence, la globalisation est en quelque sorte la redistribution d'un jeu de cartes, ou, pour mieux dire, le changement des règles du jeu. Ce dernier intègre de nouveaux enjeux, par exemple : Cette globalisation a eu également pour conséquence une complexification des interrelations au sein et à l'extérieur de l'entreprise. De nouveaux services et métiers ont fait leur apparition : commerce international, juridique tourné vers l'international, finance de gestion des risques Nous allons donc voir en quoi la dynamique de l'entreprise a été changée. [...]
[...] Here are shown some aspects of implementation which could be considered as the more efficient in term of pertinence. Dossier Avant-propos L'étude de la dynamique des entreprises est un sujet récurrent qui apparaît dans les thèses de l'ensemble des économistes de la seconde génération. Tandis que la toute première génération des théoriciens s'attardait sur les aspects macro-économiques de leurs thèses (Taylor, Ford, Toyotisme), la seconde génération, elle, a préféré aborder des sujets micro-économiques, et notamment ayant trait aux relations humaines dans l'entreprise. [...]
[...] Une entreprise dédiée aux professionnels L'entreprise s'adresse uniquement aux professionnels : le caractère non matériel de ses canaux de distribution le montre. Pourtant, à l'époque, le marché des particuliers est relativement inexistant : produits encore chers, des technologies encore peu matures pour les particuliers. L'entreprise conservera ce positionnement pendant plusieurs années. Les tournants du marché et les premières erreurs de Dell (horizon 2002) À l'horizon 2002, Dell commence à éprouver ses premiers échecs. Il perd sa position de leader au profit de HP, qui la conservera jusqu'à aujourd'hui. [...]
[...] À la fois centralisées et décentralisées, la plupart des entreprises qui réussissent accordent de l'autonomie aux ateliers et équipes de développement. En revanche, on constate fortement qu'en parallèle de cette liberté, ces entreprises sont des fanatiques de la centralisation en ce qui concerne les quelques valeurs fondamentales. Nous citerons comme exemple Digital (électroménager, son et multimédia), pour qui la fiabilité des produits est la valeur prédominante. En tout état de cause, les auteurs mettent également ici en avant que les entreprises sont capables de réussir avec une structure très légère, notamment sur le plan de la direction. [...]
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