Evaluation du risque pays, entreprises, marchés émergents, Amérique latine, Asie, risque de surendettement, risque de spéculation, risque systémique, risque politique, risque de change, Liban
Historiquement le concept du risque pays est né il y a une cinquantaine d'années au moment de la nationalisation du canal de suez par Nasser en 1956.
Au cours des années 1960-1970 il s'est surtout axé sur le risque politique concernant les nationalisations intervenues dans l'industrie pétrolières au Moyen-orient ou en Algérie (expropriation d'Elf par exemple).
Durant les années 80 le risque pays a été confondu avec le risque "souverain" à savoir la possibilité que des États emprunteurs tels que le Brésil ou l'Argentine fassent défaut de paiement sur leur dette externe. Dans les années 90, il s'est transformé en « crise des pays émergents » (crise mexicaine de 1994, crise asiatique en 1997, crise russe en 1998), sans oublier les retombées des conflits armés (guerre du Koweït, guerres civiles africaines, Kosovo, etc.).
L'année 2003 s'annonce morose; le conflit en Irak et les tensions politiques sous-jacentes contribuent à maintenir une position d'attentisme chez les opérateurs économiques: réductions des investissements, augmentation des faillites dans certains pays tel que l'Allemagne par exemple.
C'est pour cela que la notion de risque pays est devenue une nécessité opérationnelle et plus seulement une spécialité académique.
Ceci implique que la clientèle intéressée ne se limite plus aux seuls banquiers prêteurs, qui sont historiquement les premiers agents concernés, mais s'étend également aux assureurs et aux entreprises multinationales exportant et investissant à l'étranger.
De même les marchés financiers sont devenus friands des informations sur les risques pays, à des fins d'investissements sur les marchés.
Afin de comprendre ces différents concepts nous allons essayer de répondre à la problématique suivante:
Quelles sont les composantes du risque pays auxquelles doit faire face un investisseur ou un exportateur à l'étranger (partie I) ainsi que les méthodes existantes pour les évaluer (partie II), et par suite existe-t-il des moyens d'éradiquer ces risques ou du moins de limiter leurs effets (partie III) ?...
[...] Un autre moyen de réduire l'exposition est de mettre en place des joint ventures (filiales communes), ce qui permet de diminuer les fonds que la société-mère doit transférer vers la filiale commune. La société-mère doit se protéger contre le risque que le partenaire ne veuille participer à la gestion de la filiale, en contrôlant la propriété intellectuelle des brevets, licences, savoir-faire de marketing Organisation d'une division internationale de la production C'est un système où chaque filiale est liée à d'autres filiales de la même multinationale dans d'autres pays, car elle leur achète ou leur vend des composants ou des parties de produits finaux. [...]
[...] Inquiétude et morosité se sont néanmoins installées, même dans les cercles du pouvoir et les milieux d'affaires. L'orientation massive des investissements privés libanais vers l'immobilier de luxe et la spéculation foncière ont entraîné le gel de 6 à 7 milliards de dollars dans des constructions qui n'ont pas trouvé preneur. Dans l'euphorie créée par les négociations de paix israélo-arabes comme par la reconstruction au Liban, les nouveaux groupes financiers proches du premier ministre se sont précipités sur le secteur foncier, dans le naïf espoir que Beyrouth serait enfin ce Monte-Carlo régional dont une partie de la bourgeoisie chrétienne avait tant rêvé avant la guerre. [...]
[...] Dans ce document la banque garantit, pour une certaine échéance, le paiement de la marchandise spécifiée, soit par un paiement direct, soit en acceptant des traites, si l'exportateur se conforme aux conditions de cette lettre en présentant les documents requis. La lettre de crédit apparaît comme un contrat financier (distinct de la transaction commerciale proprement dite), passée entre la banque qui l'émet et l'exportateur. Elle peut être révocable ou irrévocable. Elle est révocable quand elle peut être n'importe quand par la banque de l'importateur; en conséquence, elle n'est utilisée qu'exceptionnellement, sauf pour des transactions entre filiales d'une même société. Elle est irrévocable lorsqu'elle ne peut être modifiée ou annulée qu'avec l'accord des deux parties. [...]
[...] Établir les classifications des groupes de pays. Chaque groupe se distingue par une probabilité de distribution de ses caractéristiques principales Rassembler des informations sur chacun des groupes Déduire les combinaisons linéaires des caractéristiques qui réalisent la meilleure discrimination entre les groupes (discrimination, au sens de minimisation de la probabilité d'une erreur de classement). l'analyse "logit": Elle est comparable à l'analyse discriminante dans la mesure où elle décrit une proposition binaire. Ou le pays est potentiellement défaillant ou il ne l'est pas. [...]
[...] Trois autres sous-ensembles d'indicateurs macro-économiques ont pour but d'estimer la probabilité de nouvelles manifestations du risque pays à la lumière de l'expérience acquise à la suite des récentes crises du marché. Sur la base de ces sept familles de risques, une note synthétique est attribuée à chacun des 140 pays suivis, de façon similaire aux agences de notations, les notes sont classées en 7 niveaux. les représentations graphiques: Elles constituent une approche similaire à la notation dans la mesure où elles utilisent un ensemble de paramètres significatifs pour estimer le risque pays. [...]
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