Gérer une entreprise à l'étranger, méthodes de travail, principes de management, respect de la culture, acceptation interculturelle, melting-pot, politique humaine, mondialisation
En nous appuyant sur les ouvrages, Cultures et Mondialisation de P. d'Iribarne, Culture africaine et gestion de l'entreprise moderne, de M. Zadi Kessy et Les différences culturelles dans le management, de D. Bollinger et G. Hofstede, nous présenterons tout d'abord pourquoi le respect des méthodes de travail est la base fondamentale de la réussite d'une implantation, puis nous nuancerons cette affirmation en considérant qu'il existe tout de même un certain nombre de limites à l'acceptation interculturelle. Enfin, nous nous interrogerons sur la justification ou non des pratiques d'exploitation des habitants par des conditions de travail anormales, qui sont établies dans les pays en développement du fait qu'aucun autre ne les accepterait sur son territoire national
[...] S'y associe un sentiment de manque d'information, qui reste entre les mains des Français sans circuler. Du côté des Français, les cadres se plaignent d'une réticence des Slovènes à communiquer : ils de les comprennent pas, ne retrouvent pas chez eux les qualités qu'ils ont l'habitude de trouver en France. Il apparaît qu'en fait pendant longtemps dans l'usine les dirigeants se sont comportés de manière très directive ; ainsi les Slovènes attendent les ordres de ce qu'ils doivent faire. En leur lâchant la bride sur le cou, les Français les déstabilisent, brisant les repères établis. [...]
[...] Par l'énergie et les matières premières qu'elle consomme, elle modifie l'aspect de notre planète. Le public se charge de nous rappeler nos responsabilités dans cette société industrielle”. Aujourd'hui, cette orientation se traduit par l'affirmation d'un double projet selon lequel n'y a pas de progrès économique durable sans l'implication et le développement des hommes” et sur celle de l'existence d'une responsabilité de l'entreprise à l'égard de la société environnante. DANONE, entreprise mondiale et éthique avant l'heure, a donc dû très tôt choisir une orientation en accord avec ses principes concernant le traitement des sociétés qui rejoignent le groupe partout dans le monde. [...]
[...] Cette volonté se réalise concrètement autour d'objectifs à atteindre. Il s'agit pour les différentes entités du Groupe ou en lien avec le Groupe de veiller à l'application de standards sociaux minimum (normes OIT), d'associer les salariés à une démarche permanente d'amélioration de la sécurité et des conditions de travail, de faire de l'équité un facteur de motivation et de cohésion, de favoriser l'information et l'expression des salariés, de permettre aux représentants des salariés d'exercer leurs responsabilités, de promouvoir le dialogue à l'échelle du Groupe, de permettre aux salariés de se développer professionnellement et personnellement, d'internationaliser les ressources en managers, d'anticiper les réorganisations, et enfin, de placer la dimension sociale au cœur des restructuration. [...]
[...] Mais cela à condition que les valeurs de l'entreprise moderne et celle de la tradition africaine tentent d'être réunies pour profiter à l'organisation. Ainsi, l'esprit communautaire doit être accepté comme tel car il peut développer le sens de la solidarité et la cohésion sociale au sien de l'entreprise. Il faut donc trouver un déclic qui permette aux employés de considérer les autres membres de l'entreprise comme ils considèrent les personnes de leur famille élargie. L'entreprise peut pour cela développer un système d'aide sous forme d'actions sociales en faveur des salariés qui leur rappelleront l'entraide au sein de leur communauté. [...]
[...] Malgré les limites que peut rencontrer l'adaptation d'une entreprise ou d'un modèle de gestion, il ne faut en aucun cas, tomber dans l'excès inverse qui voudrait qu'au lieu d'imposer son modèle de culture, on absorbe intégralement celui du pays d'origine du modèle ou de l'entreprise sous prétexte qu'il s'est révéler efficace quelque part. Il ne faut surtout pas tomber dans le piége de l'Afrique de l'ouest qui a oublié son identité en considérant qu'en dehors de son passé coloniale, elle n'avait pas d'histoire capitaliste. L'entreprise capitaliste est sans conteste le moteur du décollage d'une économie. Mais en Afrique, elle se heurte à de nombreux handicaps principalement liés aux problèmes de son adaptation avec la culture locale. [...]
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