Gouvernance, entreprise, création, valeur, Tunisie, banque, finances, financiers, méthodologie, recherche
Le sujet de la corporate governance est, actuellement, l'un des débats les plus communiqués sur le niveau académique mais également celui des médias. Il a fait, également le sujet de plusieurs disciplines dont la finance, l'économie, le management. Ceci revient à son caractère englobant et de très grande importance pour chacune de ces disciplines.
En effet, il est étudié dans une perspective financière pour la détermination de la structure optimale d'allocation de ressources financières dans le but de gérer au mieux les relations liant l'entreprise, d'un coté et ses différents partenaires financiers de l'autre et ce dans une optique de maximisation de la richesse de l'actionnaire. En économie, si on s'intéresse au thème de la corporate governance c'est pour analyser ses retombées sur le niveau macroéconomique.
D'autres parts, le mot gouvernance est aussi relatif à la description du fonctionnement non seulement des entreprises mais il peut aussi se rattacher au fonctionnement des municipalités (dans ce cas on parle de la gouvernance des collectivités ou local governance), d'un Etat ou même le fonctionnement du système international (global governance) (...)
[...] D'autres parts, la chaîne de valeur de Porter, un modèle qui permet de déterminer l'avantage concurrentiel et ce, selon soit une domination globale par les coûts ou par une stratégie de différentiation, a constitué une deuxième base au modèle de Rappaport qui met l'accent sur le lien qui existe entre avantage concurrentiel (déterminé à partir d'une confrontation de la position concurrentielle de la firme par rapport à ses capacités _internes_ à renforcer cette position) et la création de valeur. Il fait ressortir, pour cette fin, les leviers de création de valeur (chiffre d'affaire, la marge opérationnelle, l'investissement en besoin en fond de roulement, investissement en immobilisations) qui, en les confrontant au coût du capital, permettent de déterminer la valeur générée par l'avantage concurrentiel. Fig.3. Analyse concurrentielle et création de valeur[168] Attrait du secteur Modèle des cinq forces de Porter position concurrentielle Pouvoir de négociation des fournisseurs. segmentation sectorielle. [...]
[...] L'établissement de succursales à l'échelle nationale n'est pas autorisé et la possibilité de diversification se trouve ainsi limitée à l'intérieur de l'État. L'acquisition d'une banque d'un autre état par un holding bancaire n'est pas non plus autorisée sans l'accord de l'État du siège (Bank holding Company Act adopté en 1956). Les six plus importants Keiretsu sont Mitsubishi, Mitsui, Sumitomo, Fuyo, Daiichi Kangyo et Sanwa. Chaque groupe comprend entre 20 et 40 entreprises membres, commerciales et industrielles, et détiennent ensemble environ le quart de l'actif économique du pays (Japan Fair Trading Commission). [...]
[...] La théorie contractuelle de la gouvernance s'intéresse, avant tout, à la mesure de la création de valeur et sa répartition à un moment donné. Le contrôle du dirigeant consiste soit à le rémunérer, soit à procéder à un "aménagement de l'architecture organisationnelle et reconfiguration des droits de propriété"[218] . Selon cette théorie, on confond le plus souvent les notions de connaissance et d'information et donc on n'a pas traité la question de l'origine de la valeur créée (donc du core competence ) et des ressources indispensables à cette fin. [...]
[...] D'autres parts des réponses trouvent que la gouvernance peut dans certains cas bloquer la création de valeur si l'implication de la totalité des partenaires peut causer une perte de temps ( des personnes interrogées pensent effectivement que la gouvernance fait parfois perdre du temps à la création de valeur) ou si cela peut provoquer des conflits d'intérêts qui induisent une détérioration de la valeur de l'entreprise mais qui risqueraient la perte de l'intérêt de l'entreprise ou encore le risque même de déconfiture. Voyons, maintenant cette relation à travers les avis des personnes interrogées selon une analyse sectorielle. [...]
[...] Sur cette enveloppe ont été apportés par les institutions financières et 15% par les marchés de capitaux. En 2001, le crédit à court terme représentait 52% du total des créances à l'économie. Ce chiffre moyen recouvre au demeurant des situations contrastées : 65% pour l'industrie pour les services (du fait du recours traditionnel du secteur touristique au crédit à long terme). Le financement de ces investissements a été assuré par l'épargne nationale à hauteur de 4,8 Mds EUR, soit 89%. [...]
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