Gouvernance, gestion, entreprise, système, contrôle, dirigeant, éthique, régulation, triade, recherche, assurances, Tunisie
La globalisation des échanges s'est intensifiée à la fin du vingtième siècle, elle a contribué à multiplier les externalités entre continents, nations et catégories hétérogènes de partenaires. Ce mouvement global amplifie la nécessité d'orienter l'analyse du fonctionnement des organisations vers une responsabilité partenariale des décisions.
Ainsi, l'impératif de la compétitivité, condition fondamentale à laquelle devrait répondre toute entreprise, est devenu aujourd'hui un pré-requis qui doit, non seulement résulter d'une réalisation de niveaux de productivité et de rentabilité compatibles avec les attentes des actionnaires, mais aussi d'une saine maîtrise de tous les facteurs déterminants de la compétitivité, à savoir, le capital humain, le capital innovation, le capital clientèle, le capital confiance des créanciers. Toutefois, les objectifs poursuivis par ces acteurs sont par nature divergents.
La gouvernance, point de tentation de ralliement des intérêts, présente l'avantage d'offrir des garanties et une assurance pour l'ensemble des parties prenantes quant à l'existence de mécanismes de maîtrise des risques liés à la mauvaise gestion, et à une répartition équitable de la richesse (...)
[...] Selon l'Hélias (1997), plus de 63,5% des entreprises américaines seraient détenues à plus de 50% par des investisseurs institutionnels. Soumis à des contraintes de résultats rentables, les investisseurs institutionnels ont contribué très activement à la mise en place de nouveaux mécanismes de contrôle en matière de la gouvernance, afin de s'assurer d'une gestion conforme à leurs attentes. Selon Caby[59], il existe deux formes de relations entre les investisseurs institutionnels et les dirigeants 1. La forme négociée : elle passe par des négociations informelles pour améliorer la qualité du gouvernement d'entreprise la forme conflictuelle : elle consiste à proposer des résolutions aux assemblées générales lorsque les négociations échouent. [...]
[...] En effet, pour chacune de ces quatre combinaisons, l'influence exercée par l'axe de la gouvernance sur l'axe du système de gestion est plus importante que l'impact exercé par ce même axe du système de gestion sur le même axe de la gouvernance. L'interaction est en faveur des axes du système de gestion pour quatre combinaisons possibles. En effet, pour chacune de ces quatre combinaisons, l'influence exercée par l'axe du système de gestion sur l'axe de la gouvernance est plus importante que l'impact exercé par ce même axe de la gouvernance sur le même axe du système de gestion. Il y a interaction entre le mode de fonctionnement du système de gestion et l'éthique de la gouvernance. [...]
[...] Cette loi assimile les entreprises de leasing aux banques et établissements financiers. En effet, les sociétés de leasing doivent obtenir un agrément, avoir un capital minimum, tenir divers documents comptables, faire diverses déclarations de risque. La contribution du secteur de leasing au financement de l'économie a évolué à un rythme moins soutenu qu'en 2002 avec un taux de pénétration régressant de 11,3% en 2002 à en 2003 sous l'effet de la baisse des mises en forces à un taux comparable à celui de 2002, soit pour se situer à 427 MDT[217]. [...]
[...] Pour se prémunir contre l'opportunisme, cet acteur estime que la firme assure une meilleure protection aux contractants que le marché. L'opportunisme peut se manifester lors de la négociation des contrats et au cours de leurs exécution. 2-4-Les mécanismes de protection contre l'opportunisme : La décision d'intégration verticale représente selon Williamson la solution pour réduire les coûts de transactions et protéger les investissements spécifiques des comportements opportunistes, puisque au sein de la firme les salariés sont soumis à une autorité de surveillance capable d'évaluer et de vérifier leurs activités. [...]
[...] Dans une entreprise, le contrat de travail définit la relation entre deux individus libres et égaux, ainsi, le lien hiérarchique est comparable à celui qui lie un client avec un fournisseur. Cette égalité est due à la précarité des positions qui ne sont jamais acquises, en effet, une réussite ou un échec d'une personne dans un poste ne suffit pas pour la juger[146]. Par ailleurs, Philippe Duval estime que la notion de contrat aux Etats Unis signifie à la fois la clef de voute de l'adhésion à l'entreprise, la définition de sa responsabilité et ses objectifs, la reconnaissance de son autonomie, de son individualité et de sa citoyenneté dans l'entreprise. [...]
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