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Les mesures de protection sociétales et environnementales s'immiscent peu à peu dans nos législations. Les entreprises héritent de cette évolution des politiques publiques et s'adaptent en conséquence. Elles répondent à des exigences réglementaires de plus en plus élevées et se conforment à des référentiels et à des indicateurs toujours plus contraignants. Elles ont aussi changé leurs modes de fonctionnement : elles sont devenues plus participatives, et agissent de façon plus autonome et plus responsable, en tant que contributeur à part entière du bien-être humain.
C'est dans ce contexte général que le concept de Responsabilité Sociétale d'Entreprise (RSE) s'est généralisé.
[...] (Vincent Maymo, Valérie Pallas-Saltiel, Revue des Sciences de Gestion 2011/1-2 n°247-248, p.139). Selon les auteurs, l'entité bancaire ne peut défendre une vraie stratégie RSE qu'en intégrant les critères sociaux et environnementaux au cœur de son action, en cohérence avec ses processus organisationnels et son activité propre : « Les impacts environnementaux des banques peuvent s'analyser soit en interne au travers des processus organisationnels -« operating ecology »-, soit en externe au travers des produits - « product ecology » Jeucken, J.Bouma ; K.Tarna 1999). [...]
[...] » L'étude et la gestion des risques sont relativement tardives dans l'histoire des organisations de travail. C'est après la Seconde Guerre mondiale qu'elles se développent, en proposant des modèles de gestion des risques technologiques, opérationnels ou encore politiques. La gestion du risque va alors peu à peu prendre la place des assurances, qui n'ont pas su s'adapter : « La gestion du risque a pendant longtemps été associée à l'utilisation de l'assurance de marché pour protéger les individus et les entreprises contre différentes pertes associées à des accidents. [...]
[...] » Les mesures visant à mieux prendre en compte les critères sociaux et environnementaux et la dynamique impulsée par les entreprises ont permis de marquer un véritable tournant dans l'intégration du développement durable dans l'écosystème. En effet,Vincent Maymo et Valérie Pallas-Saltiel relèvent des initiatives d'entreprises bancaires favorables à l'atteinte d'objectifs responsables. ((« L'intégration du développement durable dans le financement bancaire aux entreprises », Revue des Sciences de Gestion 2011/1-2 n°247-248, p.139)). Ils citent notamment l'innovation de financement mise en œuvre par Prévair, un prêt soumis à la décision d'un comité de sélection et à taux bonifié de la Banque Populaire d'Alsace Berger 2004). [...]
[...] Face à une concurrence de plus en plus féroce, les entreprises tentent à la fois de se démarquer et de répondre des injonctions extérieures multiples et souvent contradictoires. Pourtant, les collaborateurs missionnés sur des actions RSE sont engagés et font preuve d'une implication allant jusqu'à la démarche militante : « Dans la réalité, la RSE est assumée par des collaborateurs parfois, des dirigeants) engagés, voire militants. Ils dessinent des trajectoires de rupture, même à des échelles modestes ; ils déploient des tactiques, des savoirs et des savoir-faire soutenus par d'autres acteurs de la RSE ; ils trouvent des ruses pour contourner les contraintes économiques, les résistances aux conservatismes et les discours purement opportunistes. [...]
[...] Par conséquent, « la définition de la gestion des risques du même coup, pris une tangente beaucoup plus générale. Les décisions de gestion des risques sont maintenant des décisions financières devant être évaluées en fonction de leurs effets sur la valeur de l'entreprise et non plus en fonction de l'efficacité de leur couverture de certains risques. Cette modification de la définition s'applique particulièrement aux grandes corporations publiques qui, curieusement, sont peut-être les entreprises ayant le moins besoin de se protéger contre les risques (si on exclut les risques de spéculation), car elles ont des possibilités de diversification naturelles beaucoup plus grandes que les petites entreprises » Dionne, précité). [...]
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