Impact social, impact économique, multinationales, maquiladoras, industrie automobile, Mexique, Organisation Mondiale du Commerce, mondialisation, flux de capitaux, réseaux de production, investissements directs à l'étranger, IDE, nouveaux pays industrialisés, pays pauvres, américanisation, ALENA
La mondialisation constitue une étape nouvelle, inachevée, dans l'évolution du système capitaliste. Elle est caractérisée par la formation de groupes financiers et industriels gigantesques qui concentrent sous leur contrôle les activités économiques. Les groupes financiers appelés « multinationales » cherchent à produire là où c'est le plus avantageux, à vendre au meilleur prix.
Celles-ci sont arrivées au Mexique dans les années 60 sous le nom de maquiladoras ; après près de cinquante ans d'existence, il convient de mesurer l'impact social et économique de ces maquiladoras dans l'industrie automobile. Cette dernière semble résister face aux fermetures successives des maquiladoras. Il convient donc d'analyser la raison de sa durabilité, dans le but de savoir s'il est intéressant d'attirer de nouveaux investisseurs et d'augmenter les recettes sociales en se fondant sur des industries à plus forte valeur ajoutée pour améliorer conjointement les qualifications et les salaires. Il sera intéressant aussi de connaître les sources de dysfonctionnement des maquiladoras et les déséquilibres qu'elles engendrent entre les pays frontaliers avec l'objectif de trouver une alternative à ces délocalisations de masse qui cherchent de la main d'œuvre peu qualifiée.
Dans le but de répondre à ces hypothèses, nous verrons dans un premier temps, l'étude du processus des maquiladoras et dans un second temps nous nous intéresserons à l'impact réel des maquiladoras, toujours dans l'industrie automobile.
[...] L'emploi dans les Maquiladoras Une des caractéristiques regrettables des maquiladoras est que les travailleurs, hommes et femmes, sont cloisonnés dans des emplois à faible salaire requérant peu de compétences. Ils sont considérés comme remplaçables, et leurs attentes ne trouvent que peu d'écho dans les relations sociales et professionnelles. La raison de cette indifférence est que les maquiladoras disposent d'une main-d'œuvre abondante et désireuse d'y travailler, avec pour conséquence le maintien de bas salaires à la différence des marchés du travail plus tendus, où les employeurs doivent offrir plus pour attirer et conserver les travailleurs. [...]
[...] Le temps de travail Section 2. Conditions de travail I. Interne à l'entreprise II. Externe a l'entreprise A. Conditions de vie B. La grande mobilité de la population mexicaine C. La frontière Nord Section 3. Les merveilles du libre échange face à l'environnement I. Le manque de discipline face aux lois II. [...]
[...] Celles-ci sont arrivées au Mexique dans les années 60 sous le nom de maquiladoras ; après près de cinquante ans d'existence, il convient de mesurer l'impact social et économique de ces maquiladoras dans l'industrie automobile. Cette dernière semble résister face aux fermetures successives des maquiladoras. Il convient donc d'analyser la raison de sa durabilité, dans le but de savoir s'il est intéressant d'attirer de nouveaux investisseurs et d'augmenter les recettes sociales en se fondant sur des industries à plus forte valeur ajoutée pour améliorer conjointement les qualifications et les salaires. [...]
[...] Le tableau en annexe 4 (p.50) compare la durée de travail hebdomadaire dans différent pays, dans l'industrie de construction d'automobiles. Du fait que les salariés peuvent se faire licencier du jour au lendemain, la peur de perdre son travail est très grande et les entreprises jouent là- dessus pour faire venir les employés (de bureaux) les week-end. La plupart des travailleurs migrants préfèrent travailler beaucoup jusqu'à 12h voir 14h par jour afin de gagner le plus possible pour regagner leur foyer au lus tôt. [...]
[...] Ce qui est douloureux pour le Mexique est qu'avec la mondialisation, la croissance de l'industrie nationale s'est freinée pour convertir le pays en une nation maquiladora sans industrie propre. Conclusion générale Quel avenir pour les maquiladoras ? Preuve de la relance économique mexicaine pour les uns, exemple parfait à ne pas suivre en cette ère de mondialisation pour les autres, les maquiladoras connaissent des jours difficiles ces temps-ci. Ces dernières furent renforcées par l'ALENA, ce qui a eu un impact considérable sur le niveau d'intégration économique du Mexique en Amérique du Nord, faisant de ce pays le deuxième plus important partenaire commercial des Etats-Unis par le biais des maquiladoras. [...]
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