Commercial, Indicateurs, mesure de la performance, joint-ventures, technique de l'échantillonnage, indicateurs répertoriés, stabilité, satisfaction, mesures objectives, mesures subjectives
Comment les dirigeants des maisons mères évaluent-ils la performance de leurs joint-ventures ? Comment la performance d'une joint-venture devrait-elle être évaluée par les maisons mères ?
Pour répondre à cette problématique, la présente recherche utilise une méthodologie exploratoire qualitative et la technique d'investigation du questionnaire. Le champ de la recherche s'est étendu aux multinationales implantées en France, maisons mères de joint-ventures domestiques ou internationales, de tous types.
L'étude empirique exploratoire fait le point sur les indicateurs actuellement utilisés par les maisons mères pour mesurer la performance de leurs joint-ventures. L'analyse de ces résultats nous a amené a proposé diverses catégorisations de ces indicateurs et à mettre en évidence les principaux concepts sous-jacents à l'utilisation de ces indicateurs.
Ensuite, l'examen des développements de la littérature fait ressortir les principaux indicateurs étudiés par les chercheurs et ainsi que les débats en cours...
[...] D'autres catégorisations du contrôle ont été effectuées par des chercheurs. Schaan (1983) a lui identifié deux types de mécanismes de contrôle disponibles pour les parents : il distingue les mécanismes de contrôle positifs que les parents utilisent pour promouvoir certains comportements, et les négatifs que les parents utilisent pour stopper ou prévenir la joint- venture de mettre en œuvre certaines activités ou décisions. Le contrôle positif est souvent exercé via des mécanismes informels, l'apport du personnel, la participation aux processus de budgétisation, les relations de reporting, la fixation d'objectifs pour le directeur général de la joint- venture, les contrats Le contrôle négatif repose principalement sur les accords formels, l'accord nécessaire des maisons mères et l'utilisation de la direction de la joint-venture. [...]
[...] Le champ de la recherche s'est étendu aux multinationales implantées en France, maisons mères de joint-ventures domestiques ou internationales, de tous types. Après avoir présenté la méthodologie de cette recherche, nous analyserons les résultats de l'étude empirique exploratoire puis nous examinerons les développements de la littérature et enfin, nous comparerons nos résultats empiriques avec les résultats théoriques afin de discuter de propositions de typologies des indicateurs de mesure de la performance des joint- ventures. I. Méthodologie de la recherche Les méthodes de travail de la recherche en sciences sociales et en sciences de gestion se distinguent de toute autre activité intellectuelle par la manière de poser les questions, la façon d'y répondre et la présentation des résultats (Nowak, 1984). [...]
[...] Mohr (2002) suggère que les mesures subjectives sont plus adéquates à la recherche empirique. Nous allons à présent comparer nos résultats empiriques de l'étude exploratoire à cette revue de littérature afin de discuter d'une proposition de typologie des indicateurs de mesure de la performance des joint-ventures à utiliser par les maisons mères en fonction des principaux concepts de référence qui sous-tendent la philosophie implicite des maisons mères. IV. Discussion : Proposition d'une typologie des indicateurs de mesure de la performance des joint-ventures 1. [...]
[...] Les mesures financières sont appropriées pour les joint-ventures matures ans) mais inappropriées pour les jeunes joint- ventures. Enfin, nous proposons de relier les indicateurs à utiliser aux concepts majeurs de la performance des joint-ventures, étant entendu que les mêmes indicateurs peuvent être classés au sein de concepts différents : - La logique financière : ROI, Résultat net, Résultat d'exploitation, marge brute d'exploitation, chiffre d'affaires, cash flow, trésorerie, position des coûts, etc. - Le contrôle stratégique : indicateurs spécifiques aux objectifs stratégiques de la joint-venture et relatifs aux demandes des parties prenantes (engagement développement durable ) : taux de réalisation des objectifs stratégiques, évaluation de la capacité d'adaptation et de réactivité de la joint-venture, évaluation de la capacité de détection des menaces et opportunités de l'environnement, part de marché, croissance, évaluation du potentiel d'évolution de la joint-venture - Le contrôle opérationnel : stocks, productivité, qualité d'application des normes ISO sur la sécurité, la qualité et l'environnement, taux de turnover, qualité des produits, position des coûts partagés, qualité du recrutement - L'autonomie : qualité du management, niveau de qualification des collaborateurs, implication des salariés, clarté de l'allocation des responsabilités, nombre de niveaux de management - La coordination : qualité de la coordination, présence de processus d'ajustements inter firmes - La confiance et la communication : qualité et intensité de la communication, fréquence des contacts entre maisons mères et entre maisons mère et joint-venture, niveau du système de gestion de l'information et son évolution, développement d'un système intégré entre la joint-venture et les maisons mères, évaluation de la confiance - La satisfaction : satisfaction globale de la maison mère sur la performance de la joint-venture, satisfaction des collaborateurs, satisfaction des clients, degré d'harmonie dans la relation avec le partenaire - L'apprentissage : qualité et intensité de l'innovation, niveau du management des connaissances, participation au système de management des connaissances, formation, évolution de l'évaluation annuelle des collaborateurs, niveau d'acquisition de nouvelles compétences et technologies Une combinaison de ces différents critères doit être réalisée en fonction du type de la joint-venture, de son secteur d'activité Un équilibre managérial est ainsi à réaliser notamment entre le contrôle et l'autonomie. [...]
[...] Cas de la joint-venture de l'assurance/finance L'objet de cette joint-venture est l'assurance indicateurs sont principalement utilisés par cette maison mère pour mesurer la performance de sa joint-venture. Tout d'abord, les deux indicateurs les plus utilisés sont des indicateurs non financiers : le nombre de nouveaux contrats (dynamisme du réseau de distribution du partenaire sur les produits d'assurance) et la taille du portefeuille (taux de pénétration des produits chez les clients du partenaire). Les deux indicateurs suivants sont des indicateurs financiers : le ROE (rendement par rapport au capital immobilisé) (le secteur de l'assurance doit répondre à des contraintes réglementaires en matière de fonds propres) et les cash flow annuels (flux financiers dégagés par la société). [...]
Référence bibliographique
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