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Les entreprises, et ce, peu importe leur secteur d'activités, sont soumises à de très fortes pressions, au niveau économique, mais aussi au niveau social. La concurrence est ainsi de plus en plus importante, ce qui oblige les entreprises à augmenter sans cesse leurs performances et à être toujours plus compétitives afin de conserver, pour certaines, une place de leader sur un segment donné. Toutefois, il n'est pas si facile de renforcer les performances d'un groupe sans prendre en compte la dimension humaine qu'elle intègre obligatoirement. Il y a quelques années, les salariés allaient travailler sans se poser de questions, ils obéissaient à leurs managers et pouvaient passer toute leur vie au sein d'une même entreprise. Ce n'est clairement plus le cas aujourd'hui, et dans le contexte actuel, la notion de performance est obligatoirement liée au bien-être des collaborateurs, et donc intrinsèquement à un management des risques plus élaboré et à de meilleures conditions de travail pour tous.
[...] Par ailleurs, qui dit recrutement dit aussi intégration. Le processus de recrutement est long, il ne s'arrête pas uniquement à la signature du contrat de travail, il se poursuit au-delà, lorsque le nouveau venu entame sa première journée, ou plus globalement son premier mois de travail. Soigner l'intégration d'un salarié, c'est mettre toutes les chances de son côté pour éviter un départ à la fin de la période d'essai ou même avant, et donc limiter le risque de devoir organiser un nouveau recrutement. [...]
[...] Il s'agit de trouver, grâce à un management des risques plus efficace, un moyen de contenter les deux parties, en faisant apparaitre des points communs dans leurs intérêts et dans leurs éventuelles divergences d'opinions. Il a été déjà mis en avant le fait que la motivation était liée à la performance, qu'elle soit personnelle ou professionnelle. Le management des risques est présent entre autres choses pour tenter de limiter le turnover et l'absentéisme et plus de des salariés qui sont en arrêt maladie de manière régulière admettent qu'ils ne se sentent pas à l'aise sur leur lieu de travail, et le travail devient alors purement alimentaire et en aucun cas un épanouissement. [...]
[...] Il ne faut pas oublier que trop de turnovers sont un risque, car cela altère à la fois les performances de l'entreprise ainsi que sa notoriété. La sécurisation des données est également un facteur plus que nécessaire dans le management des risques. Les collaborateurs ne doivent pas dévoiler les stratégies de leur entreprise et cette dernière doit également protéger les collaborateurs et leurs données personnelles. Les données sensibles sont souvent protégées par la nouvelle technologie, et les collaborateurs y ont accès librement. Cela est un défi majeur, et contribue à la lutte contre les fraudes et la cybercriminalité. [...]
[...] Par prévention, dans le management des risques, il est question d'éviter les risques ou de les évaluer lorsque ceux-ci ne peuvent être évités. Il faut également les combattre, par le biais de notices, de formations, et d'informations pour que les salariés soient bien conscients des dangers, et puissent par exemple percevoir des avantages et autres primes de risques lorsque cela est justifié. Il est question de créer une meilleure adaptation du travail à l'homme et non de l'homme au travail, afin de rendre le travail plus accessible, d'améliorer de manière durable les conditions de travail. [...]
[...] Plus les risques sont identifiés tôt, et plus il est « facile » de les maitriser. Il s'agit de déterminer quels sont les facteurs potentiels qui pourraient représenter un risque pour le groupe à un moment donné. C'est dans cette optique que prennent une importance considérable des analyses comme l'audit, notamment ou encore plus globalement l'analyse de l'environnement et du marché. Dans un deuxième temps, il faut comprendre comment évaluer ces risques. Quelle est leur gravité pour l'entreprise, à quel point sont-ils néfastes pour la survie de l'entreprise ? [...]
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