Sciences économiques, information, connaissance, modèle de F. RASTIER, économistes, STIGLER, formes d'information, information-problème, information-complexe
La distinction entre information et connaissance est essentielle.
L'information peut être définie comme un objet susceptible de traitements, de maniements, de manipulations très divers, au travers de supports multiples. Alors que la connaissance est un phénomène spécifiquement humain, qui concerne la pensée dans ses cadres relationnels actifs et contextuels; chaque connaissance vient alors s'inscrire dans un processus dans lequel d'autres connaissances sont déjà présentes; la connaissance individuelle vient s'inscrire dans des systèmes collectifs de connaissance.
Seulement une fois distinguées, ces deux notions peuvent également être très reliées. Plus précisément la connaissance se constitue pour partie et se diffuse grâce au traitement d'information, c'est la base de l'apprentissage. De plus les activités informelles, permettant la création de richesse des processus de production, on peut dire que production et diffusion d'information apparaissent comme l'enjeu majeur de la croissance économique et du développement.
Afin de cerner la distinction entre information et connaissance, notre propos va consister à analyser dans un premier temps la notion d'information au travers d'une appréhension du concept, puis d'une proposition de définition et enfin des différentes formes d'information. Dans second temps, notre analyse portera sur les différentes formes de connaissances, et révèlera les débats relatifs à ce concept...
[...] "L'information est donc assimilée à un message que l'agent interprète lors de sa réception et à partir duquel il va sélectionner une action pour agir sur son environnement"[3]. On peut donc considérer l'information comme un bien susceptible d'être échangé et qui donne donc lieu à un marché. L'information n'a pas forcément de valeur en soi, apparaissent donc des phénomènes de réputation, de confiance, Il convient donc de faire une distinction entre marchés anonyme et spécifique. La nature de l'information est relative aux connaissances nécessaires pour reconnaître et interpréter cette information. [...]
[...] La notion de profondeur, elle, renverrait au degré de complexité de la connaissance. En d'autres termes, il s'agirait ici de définir par exemple quelle capacité intellectuelle (ou mémoire) est nécessaire pour acquérir cette connaissance ; ainsi que le niveau de la connaissance tacite que l'on doit atteindre pour comprendre. Par suite, le management de la connaissance peut donc être vu comme la manière d'ajuster la largeur et la profondeur de la connaissance. Une connaissance instructurable : la connaissance tacite. Si ces analyses de structure de la connaissance paraissent une synthèse efficace, il n'en est pas moins qu'elles laissent de coté un point essentiel, qui constitue la majorité de notre connaissance : la connaissance tacite. [...]
[...] RASTIER, 1989) Ce modèle est au préalable établi pour l'étude des formes écrites. RASTIER élabore sa théorie à partir de la compréhension de la relation du lecteur au texte. Voici un élargissement du modèle appliqué aux processus relationnels créateurs de sens et donc informationnels. Face à un texte, la problématique est en fait le sens que le lecteur donne au texte encré dans un "entour" particulier. L'auteur compose le concept d'entour en trois zones d'étendue croissante: Les sémiotiques du texte. La situation de communication. [...]
[...] L'ensemble des actions définit une routine collective. L'efficacité de l'information échangée est alors fonction de sa rapidité de transmission et de l'efficacité de l'enchaînement des actions. La mesure de l'efficacité étant exclusivement quantitative, la théorie shannonienne peut être pertinente. L'information-problème C'est une réponse incertaine à une question reconnue. La nature de la question est claire mais il y a un risque de se tromper dans la réponse. Les informations sont des constructions à partir d'inférences successives qui tentent de reconstruire une suite logique. [...]
[...] La distinction entre information et connaissance est essentielle. L'information peut être définie comme un objet susceptible de traitements, de maniements, de manipulations très divers, au travers de supports multiples. Alors que la connaissance est un phénomène spécifiquement humain, qui concerne la pensée dans ses cadres relationnels actifs et contextuels; chaque connaissance vient alors s'inscrire dans un processus dans lequel d'autres connaissances sont déjà présentes; la connaissance individuelle vient s'inscrire dans des systèmes collectifs de connaissance. Seulement une fois distinguées, ces deux notions peuvent également être très reliées. [...]
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