Knowledge management, stratégie de codification, stratégie de personnalisation, innovation, mémoire organisationnelle, capital humain, mémoire transactionnelle, capitalisation, diffusion, partage
Objet de bon nombre de définitions, le Knowledge Management semble aujourd'hui s'orienter vers des modalités de compréhension et d'application plus stratégiques. Cependant, une grande place semble encore accordée aux problématiques premières, inhérentes à la gestion des connaissances.
Dans une perspective de valorisation du capital immatériel de l'entreprise (au sens large), la gestion des connaissances n'a pas de sens en tant que telle. Elle doit uniquement être comprise comme une étape préalable appartenant à un processus plus large (management des connaissances). Le KM s'apparente alors à une démarche consciente et volontaire visant à réintroduire les connaissances capitalisées au sein des processus de création de valeur internes à l'entreprise. C'est précisément ce second défi d'ordre stratégique qui permet de parler de Knowledge Management...
[...] Les modes de recrutement de ces cabinets diffèrent, les premiers recrutant la reproduction des procédures et des pratiques ; les seconds recrutant à plus haut niveau des individus capables de théoriser une expérience et de la transmettre à ses pairs. Le niveau de prix des prestations offertes est également différent. Mais ce qui différenciera le plus ces deux types d'entreprises, sur le fond, c'est leur rapport à l'innovation. Les entreprises du premier type ont développé un savoir-faire certain dans la capacité à modéliser, à reproduire et réutiliser («reuse des recettes qui marchent ; à l'inverse, elles sont peu à l'aise dans l'innovation conceptuelle et la mise au point de nouvelles méthodes. [...]
[...] Une fois bien distinguées, information et connaissance peuvent être utilement reliées. Notamment, la connaissance se constitue et se diffuse à partir du traitement d'informations. Ce n'est pas l'information elle-même qui intéresse la connaissance, mais son traitement, son usage, en tant qu'objet, dans des affaires humaines complexes. Or les nouveaux outils de traitement de l'information, et les sciences cognitives, apportent des possibilités puissantes et inédites de traitement. Sous l'angle de l'automatisation, mais aussi sous l'angle de l'outillage dont on peut se doter individuellement et collectivement pour exercer notre intelligence, notre attention, la construction de représentations, l'apprentissage, la mémoire . [...]
[...] Les anglo-saxons ont un mot pour désigner cela : la serendipity ou découverte hasardeuse et inattendue. Encore faut-il que le contexte organisationnel et culturel permette d'exploiter cette découverte. ( Jusqu'où l'expérience peut-elle réellement se transmettre ? L'expérience, dit-on parfois est un peigne pour les chauves Dans certains cas, on a beau savoir quelles sont ou quelles peuvent être les conséquences de ses actes, seule la réitération personnelle de l'expérience (et des déboires qu'elle peut entraîner) joue un rôle véritable d'enseignement. Sinon, il n'y aurait jamais de conflit de génération, jamais de conflit professeur/élève, etc. [...]
[...] Le champ d'intérêt du Knowledge Management (Le management ou la gestion des connaissances) est large. Le Knowledge Management distingue non seulement entre les données de l'entreprise, les informations utiles et inutiles et les connaissances "actionnables" qui sont réellement nécessaires dans la création ou la maintenance des compétences clés de l'entreprise. Il identifie et prend appui sur les sept leviers de succès de l'organisation : ( Les connaissances de l'entreprise situées dans les cerveaux des clients ( Les connaissances se trouvant dans les produits et les services ( Les connaissances humaines au sein de l'entreprise (le capital humain) ( Les connaissances contenues dans les processus ( La mémoire organisationnelle ( Les connaissances entre personnes (la mémoire transactionnelle). [...]
[...] Tous les savoirs ne sont pas modélisables et formalisables au même degré. Dans bon nombre de procédures, l'importance de la pratique gestuelle, des savoirs informels sont considérables. Leur consignation sous forme de procédures fixées et réutilisables n'est pas forcément possible ni souhaitable. Savoir raboter correctement une planche ne s'apprend pas dans un manuel, ni sur un CD-Rom multimédia, mais dans l'atelier, aux côtés d'un menuisier confirmé. Toute la logique de l'apprentissage repose sur ce postulat. Cette problématique est bien loin d'être nouvelle. ( Trop de formalisation paralyse l'innovation. [...]
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